Menad : «La Victoire est impérative»

Cet après-midi, le Mouloudia d’Alger affrontera au 5-Juillet l’ASO dans un match comptant pour la 4e journée de championnat. Pour sa première rencontre avec sa nouvelle équipe, Djamel Menad veut la gagne et rien que la gagne.
Après la défaite contre les Usmistes qui a éjecté Rabier de son poste d’entraîneur en chef, il a déclaré : «C’est faux de dire que c’est la catastrophe, après la défaite contre l’USMA. Ce n’est pas grave dans la mesure où le MCA compte 6 points.» Concernant le groupe qu’il a trouvé après la défaite face au voisin, il dira : «Un groupe qui n’a pas été affecté par le résultat. Des joueurs enthousiastes, le changement d’entraîneur les a ranimés, je crois. Cette fois-ci, ils ont affaire à un local, plus libéré, plus réceptif et communicatif.»

«Il faut se ressaisir contre les Chélifiens»
Pour son premier rendez-vous avec le Mouloudia d’Alger, Djamel Menad se met déjà la pression. L’ancien baroudeur des Verts veut gagner Chlef et n’hésite pas à le formuler ainsi : «C’est ma première rencontre avec le Mouloudia d’Alger. Ça se déroulera au 5-Juillet et l’adversaire n’est autre que l’ASO. Pour moi, ça passe par un succès. La victoire est impérative afin d’entamer la semaine de travail dans de bonnes conditions. Après l’échec concédé contre l’USMA, il faut se ressaisir contre l’ASO. Ça me permettrait aussi de voir plus clair sur l’état de forme du groupe, voir, si on veut, le véritable niveau du groupe pour savoir ce qu’il faudra faire après.»

«Celui qui le mérite jouera»
Quelle équipe pour le match contre l’ASO ? Menad préfère la garder pour lui et se contente de dire : «Je n’ai pas toutes les données pour dire que telle ou telle personne est meilleure. Je vais discuter avec Zemiti pour faire une petite évaluation, pour mettre sur pied une équipe qui rivalisera l’ASO. Sincèrement, pour une première rencontre, le coach est dans l’expectative. Alors, ne soyez pas dur avec nous. Cependant, le plus dur c’est de gérer les joueurs qui ne joueront pas. Tout le monde est sur un pied d’égalité. Il faut un bon discours, voir avec eux. Les rassurer aussi. Il faut savoir que moi, je n’ai pas de stars, de vedettes, d’amis ou de copains, celui qui mérite de jouer jouera.» Tout le monde attend de voir si Menad va aligner d’entrer Hachoud, mais le coach répond sans être précis : «Jusqu’à maintenant, je n’ai rien décidé du onze. D’après ce que j’ai vu, le niveau des joueurs est le même. Hachoud est au même niveau que les autres joueurs sur le plan physique. On verra.»

«La seule star pour moi, c’est l’équipe»
Tout le monde sait que ce qui a poussé Rabier à la porte de sortie, c’est la gestion du vestiaire. Le fait de mettre un Hachoud sur le banc ou encore un Meklouche qui s’est vu convoquer juste pour le derby sans y prendre part a été l’une des causes du  limogeage de Rabier. Donc, Menad se doit de bien gérer tout cela afin d’éviter de tomber dans le même souci que Rabier. Dans ce sens, Menad lance : «Il faut que tout le monde sache que je n’ai qu’un seul langage. J’avais discuté avec Omar Ghrib, le président du MCA. Ce dernier connaît très bien comment je fonctionne et connaît aussi mes principes. Je sais que ramener un Hachoud qui a coûté beaucoup d’argent et il y a aussi des joueurs qui étaient dans leurs anciens clubs titulaires et se retrouvent sur le banc, c’est dur à accepter. Mais moi, je ne prends pas en considération tout cela. Moi, ce qui m’intéresse, c’est la valeur réelle du joueur. Il faut savoir que j’ai ma méthode de gestion. Je sais que c’est dur de gérer des joueurs qui ne jouent pas, mais, dans mon discours lors de la première séance, j’avais parlé de cela.» Et d’ajouter : «J’ai demandé aux joueurs d’accepter mes choix et d’accepter mes décisions. Celui qui ne joue pas doit faire des reproches à lui-même. A travers les séances d’entraînement et les prestations des matches, je décide de celui qui joue et de celui qui restera sur le banc. La seule star pour moi, c’est l’équipe.»

«Un grand travail nous attend»
Djamel Menad a hérité d’un groupe qui n’est pas au top, surtout sur le plan physique. D’ailleurs, il le dira ainsi : «Un grand travail attend le préparateur et moi aussi. Même sur le plan tactique, il y a beaucoup à faire. J’ai remarqué lors des entraînements que les joueurs manquaient de concentration, d’emplacement, de remplacement. Il faut régler tout cela, car ça fait partie du foot moderne.»
A. Z.

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