Geiger : «Je suis prêt à négocier»

Joint hier après-midi au téléphone, l’entraîneur Alain Geiger dont le nom revient avec insistance pour succéder à l’actuel coach de la JSK Enrico Fabbro a précisé qu’aucun responsable kabyle n’a pris attache avec lui pour le moment. Tout en se disant prêt à revenir à la JSK, l’entraîneur suisse trouve anormale de juger un entraîneur ou de le renvoyer après 4 journées seulement de championnat. «J’avoue qu’aucun dirigeant de la JSK ne m’a appelé pour le moment», soulignera le coach Geiger. Voulant savoir s’il est disposé à revenir à la JSK, il affirme : «Je suis prêt à discuter et à négocier, mais tant qu’il y a un entraîneur en place, je ne le ferai pas.»  Limogé par le club saoudien El-Ittifak, l’ex-coach de l’ESS et de la JSK est enthousiasmé à l’idée de retrouver le championnat algérien. Il a avoué qu’il n’a jamais eu de problème avec Hannachi ni avec aucun autre responsable kabyle. «J’ai rencontré les dirigeants de la JSK et Hannachi lorsque j’étais en poste à l’ESS. Je ne tiens rancune à personne. Je suis parti de l’ESS, car je voulais connaître une autre expérience dans un autre championnat. J’ai qualifié l’Ittifak aux ½ finales de la coupe d’Asie, malheureusement en championnat on occupait le milieu du tableau. Le président me soutenait, mais les membres du conseil d’administration avaient décidé de se séparer de moi. Cela fait une semaine que je suis rentré en Suisse et je suis ouvert à toutes les discussions. Les supporters de la JSK m’avaient réservé un accueil chaleureux lors de mon déplacement à Tizi Ouzou avec l’ESS. Je suis toujours l’actualité de la JSK et je peux vous dire que je connais la plupart de ses joueurs. Je tiens à saluer tous les Algériens à travers les colonnes de votre journal», ajoutera Geiger.
N. B.

D’autres entraîneurs locaux évoqués
Bien que le président Hannachi ait décidé finalement de garder son entraîneur, certains dirigeants continuent à distiller des informations concernant le successeur de Fabbro. Après Mouassa et Taleb, c’est au tour du nom de  Saïd Hamouche d’être évoqué. 

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Bencherifa arrière gauche, Mokdad et Bouaïcha sur le banc : Fabbro a joué sans meneur de jeu

Non seulement la formation du Djurdjura n’a pas gagné samedi dernier, mais elle n’a rien démontré aussi sur le plan de jeu, notamment lors du premier half où les visiteurs faisaient ce qu’ils voulaient sur le terrain. Le moins que l’on puisse dire est que plusieurs choses n’ont pas tourné rond pour les Kabyles, samedi passé. Comme la JSK n’a pas encaissé de but, on ne pourra pas parler du secteur défensif. Ni les défenseurs ni les milieux récupérateurs n’ont failli samedi dernier. 
Ces derniers ont fait ce qu’il fallait faire. Toutefois, le grand problème de l’équipe devant le MCO était l’absence d’un meneur de jeu sur le terrain. Il manquait à cette équipe de la JSK un joueur qui dirige et oriente le jeu. Un joueur qui pourra créer le jeu et qui alimente les attaquants. Certes, Fabbro a joué avec un 4-3-3 classique. Cependant, ce schéma n’a pas fonctionné du tout pour la simple raison que Fabbro a joué sans meneur de jeu. Ziad, qui a été chargé d’occuper ce rôle, ne s’est pas débrouillé pour réussir dans son nouveau poste. Quelque part, Fabbro a pris d’énormes risques en jouant sans meneur de jeu. D’habitude, c’est Bencherifa qui s’occupe de cette lourde tâche. D’ailleurs, ce joueur a brillé dans ce poste devant le WAT et devant la JSS. Néanmoins, samedi passé, Fabbro l’a titularisé comme arrière gauche. Pour plus d’un, l’absence d’un meneur de jeu était fatale pour l’équipe. Pour Mokdad, il revenait de blessure, Fabbro ne voulait pas prendre de risque avec lui, néanmoins, le coach italien des Jaune et Vert pouvait donner sa chance à Bouaïcha lors de cette rencontre, surtout que le besoin était plus que nécessaire dans ce poste. D’ailleurs, l’une des principales raisons de ce faux pas est l’absence d’un meneur de jeu sur le terrain. 
L’attaque, l’éternel problème
Lors du stage de préparation effectué par les Jaune et Vert au Maroc lors du mois de Ramadhan, la JSK a croisé le fer avec trois équipes de première division marocaine. Lors de ces trois matchs, la formation du Djurdjura n’a marqué qu’un seul but. C’est un défenseur qui a marqué ce but suite à une balle arrêtée. Le problème de l’attaque posait donc depuis le début de la préparation. Néanmoins, le staff technique a rassuré tout le monde concernant le secteur offensif de l’équipe. Or, la réalité est toute autre. Samedi dernier, les attaquants kabyles sont passés tous à côté de la plaque. Aucun attaquant n’a pu débloquer la situation et aider son équipe à gagner. 
A. H. 


Après le match nul de samedi dernier :Les supporters dégoûtés
l Hier matin, tout le monde à Tizi Ouzou parlait de la rencontre de la JSK de la veille. Ce match nul des Canaris concédé à domicile devant le MCO était le principal sujet de discussion des gens. En effet, les fans des Canaris, qui attendaient une éclatante victoire de leur équipe devant les Rouge et Blanc d’Oran ont été surpris par ce faux pas. Au lendemain de la défaite de la JSK à Béchar devant la JSS, le premier responsable du club a pris le taureau par les cornes. D’abord, Hannachi s’est réuni avec son entraîneur pour lui demander des explications sur cette défaite avant de lessiver les joueurs. Ces derniers ont promis par la suite de se racheter devant le MCO et de réaliser le vrai départ de l’équipe en championnat lors de cette rencontre. Toutefois, sur le terrain, les coéquipiers de Rial n’ont pas pu battre cette formation du MCO. C’est clair, les supporters kabyles sont très déçus après ce match nul, eux qui rêvent toujours de remporter le titre de champion d’Algérie en fin de saison. 
A. H. 

Il n’a pas joué la moindre seconde devant le MCO :Benlamri commence à perdre patience
Comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos précédentes éditions, la présence de Benlamri sur le banc de touche est une perte et pour l’équipe et pour la trésorerie du club. Pour un petit rappel, les responsables de la formation du Djurdjura ont dépensé cet été une grosse somme d’argent rien que pour récupérer la lettre de libération du défenseur international des Jaune et Vert. Ce dernier, qui a prouvé en un espace de temps très court tout le bien qu’on disait de lui, n’a pas toutefois joué beaucoup en championnat. Quelques minutes devant le WAT et l’USMH et une mi-temps devant la JSS. Jusque-là, le joueur n’a pas dit un mot. L’ancien défenseur des Sang et Or restait calme et il attendait toujours une chance, lui qui est venu à la JSK pour jouer et donner une autre dimension à sa carrière. Néanmoins, après le match de samedi dernier devant le MCO, Benlamri, qui n’a pas joué une seconde de cette rencontre, a affiché quelques signes de mécontentement. Certes, le joueur n’a pas parlé à son entraîneur ni à un autre dirigeant. Cependant, si les choses continueront à ce rythme, le joueur finira par craquer et demander à jouer régulièrement. M. A. 

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