«Je ne connaissais pas quelques joueurs, à l’instar de Menzri, Mihoubi, Mosrati, Gharbi, Hamdadou, auxquels j’ai donné leur chance de montrer de quoi ils sont capables», déclare le technicien bordjien.
Deux équipes, deux visages
La première équipe était nettement meilleure que celle des titulaires indiscutables, qui avait montré des signes de fragilité notamment sur le plan physique. Le coach avait expliqué cette baisse de rythme chez les «titulaires» par la forte charge d’entraînement à laquelle ils étaient soumis mercredi dans le cadre du biquotidien contrairement à leurs coéquipiers soumis à une légère charge compte tenu du faible volume d’entraînement qu’ils comptabilisent depuis l’entame de la saison et qui est dû principalement aux blessures et au manque de compétition.
Essifri, buteur
Le fer de lance tunisien, Hicham Essifri, était l’auteur du but égalisateur, vers la fin de la première période. Ainsi, bien servi par Mosrati, il n’eut aucune peine à inscrire de la tête un beau but, qui lui donnera peut-être de la confiance. «J’ai besoin de marquer davantage de buts pour gagner en confiance», rétorque l’attaquant.
Louz, auteur d’un antijeu décevant
Taclé par un défenseur de Merouana, qui a réussi à lui subtiliser la balle, le jeune Louz, transfuge de Hadjout, a usé d’un antijeu, ô combien décevant, pour donner à son adversaire un coup violent du pied en pleine figure, alors qu’il était déjà allongé à même le sol. Abbas, qui n’avait pas vu l’action, avait promis de le sanctionner.
Med Rabah, auteur de deux tirs foudroyants
Med Rabah, bien qu’actif en première mi-temps, a tout de même réussi à cadrer deux tirs dangereux, dont un qui a heurté la transversale.
Belkheir a failli marquer
Sur une action collective, Belkheir a failli donner l’avantage à son équipe, d’une grosse frappe des vingt mètres qui a frappé la transversale du keeper de Merouana.
Benchergui absent
Légèrement blessé au genou, Benchergui était ménagé dans ce duel, histoire de le conserver pour le grand rendez-vous de mardi.
Belguerfi, aucun signe de vie
Belguerfi, qui n’a même pas fait la reprise avec ses camarades, n’a donné aucun signe de vie aux dirigeants du club depuis le match de l’USMA. Heureusement que Messaoudane était là pour confier que le joueur avait des problèmes conjugaux et qu’il avait été autorisé à prendre quelques jours de repos.
L. B.