CAB : Les vérités de Nezzar

A la veille du match à domicile de son équipe contre la JS Saoura, le président du CAB, Farid Nezzar, a surpris toute la famille sportive nationale et a jeté un pavé dans la marre.

Le boss a dévoilé à l’ensemble de la presse écrite et audiovisuelle une grave affaire relative aux tentatives des dirigeants saouris, à leur tête, le président Zerrouati, de soudoyer des joueurs de son équipe. Selon le patron du CAB, tout a commencé quand un prétendu intermédiaire de Constantine a pris attache avec des joueurs cabistes pour les mettre au parfum et négocier avec le manager de la JSS une levée de pied purement et simplement pour permettre aux Bécharis de retourner chez eux la gibecière pleine. Alerté par ses joueurs, le président Nezzar leur a donné instruction de rester de mèche avec lui et de laisser venir non sans exiger des preuves matérielles. Selon nos informations, un rendez-vous a été proposé par l’intermédiaire au Khroub pour rencontrer le manager. Finalement, c’est à Aïn M’lila que le rendez-vous a eu lieu et on apprend que l’entretien ou plutôt les «pourparlers» ont été enregistrés.

H. N.

 

«Nous irons jusqu’au bout»

 

Dans notre entretien téléphonique, le président Nezzar nous a dit qu’il était déçu et décidé à tirer au clair les tenants et aboutissants de cette affaire. Il n’est pas allé par quatre chemins, il s’est montré inflexible et franc.

 

- Monsieur le président, confirmez-vous les faits ?

- Tout à fait, c’est une affaire grave et sérieuse qui risque de ne pas s’arrêter là.

- Pouvez-vous être plus explicite ?

- Il y a eu bel et bien tentative des dirigeants saouris de soudoyer certains de mes joueurs, que je remercie beaucoup pour leur fidélité au club et leur professionnalisme.

- Où en êtes-vous après tout ce vacarme, ou plutôt séisme, que vous avez provoqué ?

- Nous avons officiellement déposé plainte auprès du procureur de la République et nous avons déjà avisé la LFP et la FAF.

- Avez-vous des preuves tangibles ?

- On n’accuse pas une personne sans preuve matérielle et sans témoin.

- M. Nezzar, que ressentez-vous ?

- Du dégoût, de l’amertume à cause du mal qui ronge notre football. Nous irons jusqu’au bout.

H. N.

 

 

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