Les Vert et Noir de Yemma Gouraya furent contraints sur leur stade au partage des points par l’USMAn malgré une domination totale de la partie. Le staff technique et les joueurs doivent essayer de récupérer pleinement et revenir après l’Aïd déterminés à faire mieux. Avec seulement quatre buts en huit matchs de compétition officielle (1but par victoire, ESM, MOC, MCS et ASMO), on craignait que tôt ou tard, les difficultés offensives qu’éprouvent les coéquipiers d’Amrane arrivent, ils se sont aggravés en incapacité face à l’USMAn, mis à part les deux occasions créées et exécutées par l’attaquant rentrant, Djabali, en seconde mi-temps. En conclusion, n’y a-t-il pas de créativité, ou manque-t-il un véritable meneur de jeu qui alimenterait les attaquants avec des balles exploitables ? Par conséquent, les hommes de Rahmouni risquent de peiner à ce niveau lors des prochaines journées, d’autant que la cohésion n’est pas optimale, il faudra pour cela attendre l’adaptation des nouveaux, à l’image de Djahel et Amrane, mais jusqu’à quand ?
La pression pèse lourd
Pour certains matchs, les joueurs du MOB sont stimulés par la pression des supporters, comme face à l’ASMO, celle-ci devient une appréhension chez la plupart d’entre eux, aussi bien les nouveaux que les anciens, ils sont hantés par l’obligation de résultat afin de faire plaisir aux Crabes. Ces joueurs sont animés d’une grande détermination de vaincre, néanmoins accompagnés d’excès de précipitation pour gagner. On essaye de marquer des buts pour faire plaisir aux fans et éviter leur colère.
Engagement physique appuyé
Le rythme sur lequel s’est jouée la partie entre le MOB et l’USMAn était bien élevé, la pression exercée par les supporters a donné lieu à un engagement physique appuyé, une dépense d’énergie sans retenue. D’ailleurs, durant les 90+4 minutes, les joueurs du MOB n’ont pas cessé de courir. A l’avenir, il faudra entre autres bien gérer les ressources physiques.
N. A.