Au lendemain de la défaite de la JSK devant le CRB, beaucoup de choses ont été dites concernant l’avenir de Fabbro à la tête de la barre technique de la JSK.

D’ailleurs, quelques membres de conseil d’administration n’ont pas hésité à demander son limogeage. Outre le premier responsable du club, Hannachi a prôné la stabilité. Ce dernier, qui a toujours renouvelé sa confiance à Fabbro, a encore une nouvelle fois jugé utile d’accorder une autre chance à l’Italien. Néanmoins, un membre influent du CA, qui a toujours demandé le départ de l’actuel coach de l’équipe, veut engager un grand entraîneur étranger. Ce membre veut faire comme le CSC qui a enrôlé un champion du monde, d’Afrique et d’Europe.

En effet, quelques membres du CA n’ont pas hésité à parler de l’ex- sélectionneur du Mali, Alain Giresse. En plus de ce dernier, le nom de Luis Fernandez a été aussi cité du côté de la direction kabyle et, selon une source crédible, celui qui veut enrôler un grand entraîneur étranger est prêt aussi à mettre le paquet, rien que pour voir un entraîneur de première zone à la tête de l’équipe kabyle. Ce dernier est prêt à débourser 30 000 euros/ mois, rien que pour avoir un monsieur à la tête de la barre technique de l’équipe première du club le plus titré du pays.

                  M. A.

La rumeur Geiger

Geiger de retour à la JSK, une rumeur qui a fait le tour de Tizi Ouzou au lendemain de la défaite de l’équipe devant le CRB. Néanmoins, la réalité est toute autre. A la JSK, les décideurs sont contre le retour de l’entraîneur suisse, surtout que ce dernier exige de toucher ses trois millions de dinars qui représentent son passif à la JSK avant de se mettre autour d’une table. Le retour de Geiger à la JSK n’est pas pour demain, surtout que la direction des Jaune et Vert a renouvelé une nouvelle fois sa confiance à Fabbro.

                     M. A.

 

Qui veut la tête du coach ?

A chaque contre-performance de la JSK à domicile ou à l’extérieur, certains dirigeants n’hésitent pas à désigner Fabbro comme l’unique responsable de tous les malheurs de l’équipe. Le comble est que ces mêmes dirigeants n’arrêtaient pas d’encenser le coach transalpin à l’intersaison. Ils le présentaient comme un coach expérimenté qui a fait ses preuves à la Lazio de Rome, mais ils ont vite changé de discours en l’accablant à chaque fois que l’équipe concède un faux pas. Le président Hannachi ne s’est pas exprimé sur la défaite concédée devant le CRB pour préserver la sérénité du groupe, mais son silence prouve qu’il n’est pas du tout satisfait. Mais, comme, une semaine auparavant, il avait déclaré que la JSK fera mal cette saison, il préfère temporiser avant de décider quoi que ce soit. Mais le fait que certains de ses proches critiquent Fabbro, cela veut dire que le président de la JSK n’est pas content du travail réalisé jusqu’à maintenant. D’ailleurs, après la défaite concédée face à la JSS, il est monté au créneau pour descendre en flammes le gardien Asselah tout en demandant à Fabbro d’assumer ses responsabilités. Le hasard a voulu que le match d’après face au MCO, l’équipe se contente seulement du point du match nul. Le président Hannachi avait convoqué son entraîneur afin de mettre les points sur les i avec lui  avant de lui faire savoir qu’il doit consulter Karouf sur le choix des joueurs et la méthode de travail. Le coach italien n’avait pas tardé à réagir en annonçant dans la presse qu’il restait le chef. Les deux victoires consécutives enregistrées face à l’ASO et la JSMB l’avaient conforté dans sa position, mais ses détracteurs sont revenus à la charge après la défaite de mardi dernier face au CRB.    

Il ne partira pas sans ses indemnités

Evitant d’entrer en polémique avec qui que ce soit, Fabbro a toujours affirmé qu’il entretient de bons rapports avec ses dirigeants et son adjoint. Mais la vérité est autre, puisque certains responsables ne se privent jamais de le critiquer. La question qui mérite d’être posée est pourquoi ces mêmes dirigeants ont tenté de faire croire aux supporters, à l’intersaison, que Fabbro est l’entraîneur qu’il faut pour la JSK ?

Sans défendre X ou Y, il est clair que Fabbro ne partira pas sans ses indemnités. Il a signé un contrat en béton et même en cas de séparation à l’amiable, la direction du club serait dans l’obligation de l’indemniser. Le président Hannachi le sait et c’est pour cela qu’il temporise toujours. Il attend le moment propice pour prendre la décision qui s’impose. Toutefois, certains supporters pensent que le problème de la JSK n’est pas l’entraîneur. L’équipe s’est créé une multitude d’occasions face au CRB et s’il y avait un attaquant de métier dans l’effectif, elle aurait gagné avec un score lourd. Mais, comme chez nous, l’entraîneur est toujours le bouc émissaire, on le tient pour responsable de tous les malheurs de l’équipe avant de l’évincer de son poste. Le salaire de Fabbro est de 10 000 euros et, pour recruter un entraîneur de renom, il faudra dépenser au moins 16 000 euros par mois.

Mohamed A.