L’arrière garde asnamie a raté son match face aux camarades de Seguer. Ce dernier a été de toutes les prouesses malgré le fait que ses adversaires connaissaient à fond ses multiples réactions sur le terrain. Seguer a même raté de peu d’inscrire un but imparable, la transversale ayant été indulgente. La question qui se pose est comment remédier à ces erreurs de l’arrière-garde de l’équipe qui nous a habitués à mieux par le passé ? Benchouia, qui a déclaré ne pas devoir baisser les bras, sait que ce sera vraiment difficile pour l’équipe de se refaire une santé à moins d’un miracle. Reprendre confiance revient à dire que chacun y mettra du sien, du joueur, à l’entraîneur en passant par les responsables et les amoureux du club qui constatent amèrement ce qui se passe dans le club le plus populaire de la plaine du Chéliff.
L’attaque,
un secteur
en catastrophe
Hier meilleur buteur du championnat, Messaoud, tout comme ses coéquipiers de l’attaque, marque le pas depuis l’entame du championnat avec un mutisme qui abasourdit plus d’un. Et dire que le staff technique a utilisé tous les attaquants en sa possession, mais rien n’y fit. Que ce soit Ali-Hadji et Ghazali avec leur mériter ou encore Haddouche et Enyenga avec leurs qualités, l’attaque de l’ASO semble avoir perdu le sens du jeu. Quant à celui du but, il demeure la grande interrogation.
Un milieu de terrain amorphe
Malgré la présence dans l’entrejeu des mêmes éléments qui ont réussi à arracher le titre de champion, le milieu de terrain de l’ASO semble ne pas tourner malgré les efforts d’un Zaouche toujours époustouflant et au caractère de gagneur qui ébahit plus d’un. Ce secteur n’est pas au mieux de sa forme sinon comment expliquer le manque de réussite de l’équipe qui encaisse plus qu’il n’en faut. Les joueurs, comme s’ils ont perdu leurs repères sur le terrain, ne savent pas comment s’y prendre avec des adversaires de moindre envergure.
Le problème :
cette confiance
qui quitte les lieux
Malgré les assurances des responsables du club quant à les régulariser en cette fin de mois juste après avoir rassemblé la somme adéquate, les joueurs ont toujours l’esprit ailleurs une fois sur le terrain alors qu’il faut voir la vérité en face et se dire que ça a toujours été comme ça à l’ASO. La direction du club, même si elle a souvent fait dans le retard des payements, a quand même tenu parole quant à ses engagements dans ce sens, mais, cette fois-ci, les camarades de Mellouli s’impatientent vraiment. Pourquoi n’y-a-t-il plus de confiance ? Cette dernière a même quitté les lieux chez les joueurs eux-mêmes qui semblent ne pas croire en leurs possibilités sur le terrain sinon comment expliquer cette nouvelle mode d’encaisser les buts juste après avoir entamé la rencontre, face au CAB, au CABBA et à l’USMA. Entre les joueurs et leurs responsables, il semble qu’elle n’a pas droit de cité sinon comment expliquer ce flegmatisme flagrant des joueurs sur le terrain. Si, face à l’USMA, on ne pouvait pas faire grand-chose étant donné la taille de l’adversaire et son état d’esprit, comment concevoir que l’ASO, avec son armada de joueurs qui ne manquent pas de qualités, n’arrive pas à se défaire d’un adversaire comme le CABBA, le WAT et le CAB qui connaissent des problèmes encore plus grands.
La révolution urge
Les choses seront encore rudes avec les prochains matches face à des équipes qui carburent à fond, à l’image du leader, de la JSS et de la JSMB. A cet effet, tout le monde dans l’entourage du club devra mettre les mains à la pâte. La révolution urge et les consciences doivent être éveillées ne serait-ce que pour le nom de ce club qui a donné tant de gaieté et de martyrs sans avoir jamais rechigné à la générosité. Rendez-lui son bien, alors !
A. B.
Hier, infranchissable, La défense chélifienne est devenue une passoire
En ayant concédé une douzaine de buts depuis le début du championnat, dont trois face à lUSMA, la défense de lASO a perdu tout son allant alors quelle était un modèle.