En effet, les responsables de la formation du Djurdjura ont tenté ces derniers jours de recruter l’ex-meneur de jeu de l’Entente. D’ailleurs, des émissaires de Hannachi ont même approché le joueur. Ce dernier, qui n’a pas caché son souhait de rentrer au pays, était intéressé par l’idée de jouer à la JSK. Cependant, deux autres clubs de notre championnat veulent aussi s’attacher les services du natif de Batna. Il s’agit du MCA et de l’ESS, ancien club de Lazhar Hadja Aïssa. Cela dit, le président kabyle trouvera quelques difficultés sur le plan financier et une rude concurrence de la part de ses homologues du MCA et de l’ESS pour enrôler Hadj Aïssa dès cet hiver. Cependant, le premier responsable de la barre technique des Jaune et Vert insiste personnellement sur le recrutement de Hadj Aïssa cet hiver. Sandjak, qui est en train de chercher un bon meneur de jeu pour renforcer le secteur offensif de son équipe, insiste auprès de ses responsables sur le recrutement de l’ancien meneur de jeu de l’Entente et des Verts. L’entraîneur des Canaris connaît bien Hadj Aïssa et il souhaite le voir dans son groupe dès cet hiver. Reste à savoir maintenant si les dirigeants kabyles pourront satisfaire les exigences de leur entraîneur ou non.
A. H.
Les Kabyles convoitent un meneur de jeu émigré
Le plan de recrutement de la JSK lors de ce mercato hivernal est clair comme l’eau de roche. La priorité des dirigeants jaune et vert, ainsi que de Sandjak est de recruter deux attaquants racés ainsi qu’un bon meneur de jeu. Comme sur le marché national les responsables kabyles ne trouveront pas ce qu’ils cherchent, ces derniers ont jeté leur dévolu sur la piste étrangère. D’ailleurs, pour les deux attaquants, Hannachi et ses proches collaborateurs ont beaucoup avancé sur le dossier. Ils tiennent déjà la piste de deux joueurs étrangers qui viendront à Tizi Ouzou dans les prochains jours. Par contre, pour ce qui concerne le meneur de jeu, les dirigeants de la JSK ne pourront pas recruter un troisième étranger. Pour cette raison, les responsables du recrutement à la JSK ont pensé à la piste des émigrés. La preuve, pas moins de deux émigrés ont déjà effectué des tests ces derniers jours avec l’équipe première. Même l’entraîneur, Sandjak, est en train de convoiter un jeune émigré. Certes, la priorité de l’entraîneur de la JSK est d’enrôler Hadj Aïssa, néanmoins, en cas d’échec avec ce joueur, les Kabyles ont déjà préparé un émigré qui viendra dans les prochains jours passer des tests à la JSK.
A. H.
Edouard Nga prochainement à Tizi Ouzou
Comme annoncé par nos soins, l’attaquant camerounais Edouard Nga que le président Hannachi convoite depuis quelques jours sera prochainement à Tizi Ouzou. Son manager s’est entendu sur tout avec le président Hannachi et le président de la section de football Yazid Yarichène en France. Une invitation lui sera envoyée dans les tout prochains jours pour lui permettre de se faire établir un visa d’entrée en Algérie dans les plus brefs délais. Bien que cet attaquant qui porte le maillot de l’Union de Douala ne soit pas le meilleur avant-centre du championnat camerounais, le président Hannachi n’a pas hésité à jeter son dévolu sur lui. Certes, il a supervisé quelques cassettes de ce joueur, mais d’après certaines indiscrétions, il y a des attaquants meilleurs que lui dans le championnat camerounais. Toutefois, le premier responsable des Canaris estime que cet attaquant répond parfaitement au profil du joueur qu’il recherche. Il fait du renforcement de la ligne offensive sa première priorité et le fait que le manager d’Edouard Nga lui ait donné des garanties pour que celui-ci ramène lui-même sa lettre de libération a pesé dans la décision de Hannachi. Mais pour éviter la surenchère des autres clubs, le président de la JSK préfère attendre jusqu’à ce le joueur rallie Tizi Ouzou pour annoncer sa venue. L’entraîneur Sandjak le mettra sûrement à l’essai avant de lui faire signer quoi que ce soit. Il a exigé d’avoir carte blanche dans tout ce qui touche au recrutement et c’est pour cela qu’il veut jauger les capacités de chaque joueur ciblé avant qu’il ne donne son accord. Mais en ce qui concerne Edouard Nga, un responsable très influent nous a confié que celui-ci ne subira aucun test, arguant que c’est un attaquant racé. Participant à la coupe d’Afrique militaire qui se déroule en Côte d’Ivoire, le pensionnaire de l’Union de Douala regagnera son pays avant de rallier Tizi Ouzou.
Mohamed A.
Quand Hannachi verrouille le capital de la SSPA
«Je vais ouvrir le capital du club.» C’était le refrain que répétait Hannachi l’été dernier, alors qu’il était acculé par l’opposition. Une fois l’accalmie revenue, le boss de la JSK change d’arme d’épaule et se met à balancer des inepties que lui seul croit. Intervenant sur une chaîne de télé satellitaire, le président de la JSK a lancé un vrai canular quand il évoquera la SSPA/JSK. Voulant prouver qu’il ne pouvait accompagner sa déclaration de quitter les affaires du club, comme il l’a lui-même annoncé et que des millions de gens ont vu en boucle sur la télé, Moh Chérif a inventé un nouveau subterfuge pour justifier sa décision de continuer à la tête d’un club qu’il gère depuis 20 ans déjà. «Ce n’est plus comme avant. On est une SPA, on ne peut pas démissionner comme on veut. D’ailleurs, même avec leur argent, les investisseurs ne peuvent pas accéder au CA. On n’a le droit de changer et de laisser place qu’à 30% du capital aux actionnaires qui veulent investir», dira-t-il au grand étonnement général. En clair, Hannachi affirme que le capital de son club est verrouillé. Les 70% d’actions «détenus» par les membres du CA sont inaccessibles et uniquement le reste est laissé ouvert aux éventuels «repreneurs», avec une seule condition, à savoir que «chaque année, cet apport de 30% sera renouvelé». Il n’y a rien à comprendre, sauf que pour les gens qui savent décrypter le langage flou du président, la traduction est toute simple : Hannachi ne compte pas «ouvrir totalement le capital», comme il l’a promis, mais il laisse juste une fenêtre à quelques sponsors qui ramèneront de l’argent et obtiendront le «privilège» d’être actionnaire à la JSK. Cela dit, dans les coulisses du club, il se murmure que les actions se vendent au compte-gouttes, certes, mais à un cercle très réduit constitué généralement des connaissances du «boss». A son lancement, le capital de la SSPA était d’un million de dinars, et le conseil d’administration était constitué de sept personnes. Le CSA détient la majorité des actions. Certaines indiscrétions parlent d’une ouverture du capital, certes, timide, mais une ouverture que Hannachi n’a pas voulu rendre publique. Peut-être craint-il que des personnes qu’il ne peut «contrôler» peuvent s’introduire à l’intérieur du pouvoir décisionnel du club. Aussi, l’on apprend qu’en dépit de cette ouverture, aucune action n’a été vendue. Bizarre ! Et cela risque de rester ainsi pour un bon bout de temps encore.
M. A.
Nazef se retire
Selon une source digne de foi, Lahcene Nazef, a pris la décision de se retirer de la JSK. Il aurait argué sa décision par des contraintes personnelles. Son retour n’a duré qu’une semaine. Rappelé par le président Hannachi, l’ancien milieu des Canaris n’était même pas fixé sur sa tâche.