Un attaquant camerounais, un meneur de jeu émigré, un joueur bolivien, un panaméen, un autre tunisien… Chaque jour, on parle de la venue d’un joueur de nationalité étrangère à la JSK.

Or, la réalité est tout autre. Au moment où nous mettons sous presse, aucun joueur n’a signé un contrat avec la formation du Djurdjura. Pis encore, au départ, la priorité des responsables kabyles était de renforcer le secteur offensif de l’équipe. D’ailleurs, même le premier responsable de la barre technique n’a pas hésité à demander un meneur de jeu et deux attaquants lors de ce mercato hivernal. Néanmoins, aujourd’hui, les décideurs de la JSK sont en train de contacter des défenseurs et des milieux récupérateurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aucune stratégie n’a été tracée et aucun plan de recrutement n’a été dégagé. Aucune liste de joueurs à cibler n’a été arrêtée. Chaque jour, on balance des noms du côté de la direction de la formation du Djurdjura et les supporters kabyles attendent avec impatience l’arrivée de deux ou trois joueurs, comme les responsables du club l’ont promis ces derniers temps. Même ce joueur camerounais qu’on donnait d’une manière quasi officielle à la JSK ne viendrait pas en fin de compte. Au lendemain de la dernière journée de la phase aller du championnat, aucun joueur n’a officialisé sa venue à la JSK, mais aussi, les choses ne sont pas encore claires concernant les postes à renforcer, puisque à chaque fois, les responsables kabyles changent leur angle d’attaque. 

      M. A.

Il l’a déclaré à des proches

Sandjak : «Aucun joueur ne sera engagé avant de passer des tests»

Le premier responsable de la barre technique des Canaris était clair avec ses dirigeants concernant l’opération recrutement. Sandjak n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour demander à ses responsables deux attaquants et un meneur de jeu. Néanmoins, l’ex-sélectionneur national n’a pas donné de noms à son président. De son côté, le numéro un des Jaune et Vert ne s’est pas réuni avec son entraîneur pour le moment afin de parler de recrutement au moment où les autres dirigeants ont contacté déjà plusieurs joueurs. Autrement dit, Nacer Sandjak n’a pas été associé dans ce début d’opération recrutement. Par ailleurs, le premier responsable de la barre technique des Canaris a confié à des proches à lui qu’aucun joueur ne sera engagé avant de passer des tests. Sandjak ne veut pas surtout engager des joueurs qu’il ne connaît pas. Ayant pris l’équipe dans des moments difficiles, l’ex- coach de Noisy-le-Sec a réussi quand même à redonner la confiance aux joueurs et a permis à l’équipe de renouer avec la victoire. Sandjak ne veut pas arrêter en si bon chemin, il veut jouer les premiers rôles lors de la phase retour. Pour cette raison, il exige un recrutement judicieux. Il n’acceptera pas de prendre des joueurs qui n’ont pas le niveau des joueurs actuels. Pour cette raison, l’entraîneur en chef des Canaris veut effectuer des tests aux joueurs que les responsables kabyles souhaitent engager cet hiver.

       S. T.

Le Panaméen relancé

N’ayant pas trouvé d’accord avec le président de l’Union de Douala concernant le transfert de Charles Edoa Nga, le président Hannachi a été contraint de relancer l’attaquant panaméen, Boris Alfaro, lequel opère dans le championnat de Moldavie. Le président de l’Union de Douala a placé la barre très haut pour transférer son joueur à la JSK tout en exigeant qu’il ne soit pas soumis à des tests, ce qui a amené les responsables kabyles à reprendre langue avec le manager de Boris Alfaro. Le président Hannachi a visionné les cassettes de ce joueur et il a confié à ses collaborateurs que c’est l’attaquant qu’il faut pour la JSK. «Il couvre bien le ballon et il a le sens du but. En plus, il a une belle frappe», a déclaré un responsable kabyle. Promettant de renforcer son effectif avec des éléments de valeur en ce mercato hivernal, Hannachi ne sait plus quoi faire. Sur le marché algérien, les bons attaquants sont indisponibles et sur le marché africain, il faudra casser sa tirelire pour engager des attaquants racés. Et comme il a exploré toutes les pistes, le président de la JSK joue pour la première fois celle de l’Amérique. Boris Alfaro joue dans un championnat très modeste et rien ne garantit qu’il soit l’attaquant que  la JSK recherche. Mais son recrutement ne coûtera pas cher pour la JSK.

M. A.