Le sociétaire du CSC, qui est en AFS pour représenter, avec ses équipiers, les couleurs de l’Algérie, pense que l’idée de venir bien avant le coup d’envoi de la CAN permet aux Algériens de s’adapter à cet environnement pour bien préparer ses rendez-vous, à commencer par la Tunisie, RDV prévu le 22 janvier prochain.

- Que pensez-vous de la venue des Verts avant le coup d’envoi de la CAN ici en AFS ?

- Je dirais que c’est très important pour nous de venir ici en Afrique du Sud bien avant l’entame de la Coupe d’Afrique des nations, car cela va nous permettre de bien nous adapter au climat et à l’altitude. Il faut être en osmose avec ce nouvel environnement pour bien s’exprimer. Je pense que le choix du sélectionneur de venir ici en Afrique du Sud est le meilleur qui soit, car il nous permettra de bien nous préparer pour notre premier match officiel. On a envie de frapper fort, et pour cela, on doit s’armer de tous les atouts et c’est ce qu’on est en train de faire.

- Cette venue à l’avance permet aussi au groupe de rester réuni le plus longtemps possible pour se préparer comme il se doit, n’est-ce pas ?

- Effectivement, en plus de l’adaptation, cette venue tôt en Afrique du Sud va nous permettre de rester ensemble et la vie en groupe est très importante pour renforcer l’esprit d’équipe. Ce qui est certain, c’est que la préparation se déroule dans les meilleures conditions. On a tout ce qu’il faut, que ce soit des stades pour les entraînements, les moyens de récupération, enfin toutes les commodités et la volonté de bien faire est aussi présente.

- Croyez-vous que les Fennecs seront fin prêts pour le match contre les Tunisiens le 22 janvier prochain ?

- En plus du travail dur que le sélectionneur Halilhodzic nous a concocté, je peux vous assurer que le groupe est bien conscient de l’enjeu. Il fera tout pour se montrer à la hauteur le jour «J» et cela malgré la difficulté de la tâche. La concentration est au maximum car chaque joueur sait ce qu’il doit faire et chacun de nous se surpassera pour honorer les couleurs du pays.

- Vous étiez l’un des éléments qui ont participé a la dernière CAN en Angola et vous avez certainement constaté que le groupe a beaucoup changé. Ne craignez-vous pas le manque d’expérience qui serait un handicap pour la sélection ?

- On a des joueurs qui peuvent compenser ce manque par la jeunesse, la force, la vitesse et surtout la volonté. Il y a des joueurs qui manquent d’expérience certes, mais qui sont forts sur le plan physique et technique. Tout cela pour vous dire qu’avec tous ces ingrédients, on pourra réaliser de très belles choses incha Allah. Donc, je dirais que le manque d’expérience ne sera pas un handicap pour la sélection, bien au contraire, cette jeunesse fera la différence.

- Sur un plan personnel, on imagine que vous voulez frapper fort dans cette compétition, surtout après avoir raté l’AFS en 2010, non ?

- Ecoutez ! Bezzaz comme les autres joueurs veulent frapper fort, bien sûr. J’ai envie de partager la grande expérience que j’ai gagnée avec la sélection et faire de mon mieux pour apporter le plus attendu de l’équipe nationale. Il faut savoir que l’expérience que j’ai acquise lors de la dernière CAN et lors des éliminatoires pour la Coupe du monde en 2010 seront partagés.