Pourtant, personne n’avait cru à ce retournement de situation. Le joueur avait déclaré dans la journée d’avant-hier qu’il sera contraint de rester à l’ESS en raison du refus de sa direction de lui remettre sa lettre de libération. Mais cela n’a pas découragé pour autant les dirigeants, à leur tête le président de la section football, Yazid Yarichène, qui a pris le dossier de l’attaquant sétifien en main dans la journée d’hier. Chalali devait officialiser son transfert à la JSK dans la nuit d’hier. Content de l’issue des négociations, l’ex-pensionnaire d’Aberdeen que nous avons eu hier au téléphone aux environs de 17h15 était sur le point de prendre la route pour Alger où il devait signer son contrat. Il est la 4e recrue des Canaris en ce mercato hivernal et son recrutement ne fera que plaisir aux supporters, lesquels n’ont pas caché leur inquiétude après le départ de Hanifi et le refus de Hamar de libérer son attaquant.
Yarichène s’est rendu jusqu’à Sétif pour négocier avec Hamar
En l’absence du président Hannachi qui se soigne toujours à Paris, c’est le président de la section football, Yazid Yarichène, qui s’occupe du recrutement. Il s’est déplacé hier jusqu’à Sétif pour négocier avec les responsables sétifiens. Son déplacement n’a pas été vain, puisqu’il est finalement parvenu à trouver un accord avec la direction de l’ESS. Les négociations ont été serrées, mais le dirigeant kabyle a réussi tout de même à récupérer la lettre de libération de Chalali. Ce dernier a fait de son mieux pour que ses dirigeants lui donnent leur OK pour qu’il rejoigne la JSK, mais comme ils ont placé la barre très haut, il a clairement déclaré aux responsables kabyles qu’il n’aura pas d’autre choix que de rester à l’ESS. C’est à partir de là que Yarichène a pris les choses en main et il lui a fallu quelques heures pour régler le cas de Chalali.
Chalali sera présent aujourd’hui
Se trouvant à Sétif depuis son retour d’Espagne, Chalali devait rallier Alger dans la soirée d’hier avec Yazid Yarichène. Il devait signer son contrat hier soir, c’est ce qu’il nous a confié au moment au moment où il s’apprêtait à rentrer sur Alger avec le président de la section de football. Mais s’il ne devait pas signer, hier soir, pour une raison ou une autre, il le fera aujourd’hui. Il sera cet après-midi au stade du 1er-Novembre pour assister à la rencontre qu’opposera la JSK à l’USMH. Il fera sans nul doute un saut ce matin à l’hôtel Amraoua pour rencontrer Sandjak et Amrouche, ainsi que ses nouveaux équipiers. Sa venue constitue une surprise, étant donné que ses dirigeants ont tout fait pour le bloquer. Mais comme il n’a plus le moral pour rester à l’ESS et que les dirigeants kabyles et l’entraîneur Sandjak font de son recrutement leur première priorité, son transfert à la JSK s’est concrétisé au grand bonheur des supporters.
Mohamed A.
Chalali : «A la JSK, je jouerai en pointe et je marquerai des buts»
Le désormais ancien attaquant de l’ESS promet de faire de son mieux pour que l’attaque kabyle crache le feu lors de la phase retour. Très heureux de récupérer sa lettre de libération, il avoue que contrairement à l’ESS, où il ne jouait pas à son poste de prédilection, celui d’avant-centre, à la JSK, il sera utilisé en pointe et il apportera le plus attendu en marquant beaucoup de buts.
- On a appris que vous avez récupéré votre lettre de libération et que vous vous apprêtez à vous rendre à Alger afin de signer ce soir votre contrat au profit de la JSK (Entretien réalisé hier après-midi)…
- Absolument, je quitte officiellement l’ESS. Je m’apprête à prendre la route pour Alger afin d’officialiser mon transfert à la JSK.
- Vous avez déclaré hier que vous allez rester à l’ESS en raison du refus de vos dirigeants de vous libérer, mais finalement vous avez eu votre lettre de libération, votre transfert constitue une surprise ou plutôt une bonne surprise pour le public de la JSK…
- Le déplacement du responsable de la JSK, Yazid Yarichène, a fait changer la donne. Il est venu jusqu’à Sétif pour négocier avec mes responsables et il a réussi à les convaincre de me laisser partir.
- On dit que le président de la section football a mis le paquet pour racheter votre contrat…
- J’avoue que ça n’a pas été facile pour lui, mais le plus important est qu’il ait réussi à racheter ma lettre de libération.
- On présume que vous êtes très content de l’issue des négociations…
- Bien sûr, je suis soulagé. Je n’avais plus le moral pour rester à l’ESS et dans mon intérêt et celui de mes dirigeants, il fallait que je parte. Dieu merci, je suis à la JSK.
- D’aucuns se demandent pourquoi vous n’avez pas cessé d’insister pour quitter l’ESS ?
- Je ne m’entendais plus avec le staff technique et je ne pouvais plus rester. En plus, la direction de l’ESS est confrontée à une crise financière et comme je percevais un gros salaire, dans l’intérêt des dirigeants et du mien, il fallait que je parte de l’ESS.
- Quelle sera la durée de votre contrat avec la JSK ?
- En principe je signe pour 18 mois.
- L’attaque a été le talon d’Achille de la JSK lors de la phase aller et les supporters estiment qu’avec vous la ligne offensive retrouvera son efficacité…
- Je viens à la JSK pour apporter un plus. A l’ESS, je n’avais pas eu la chance de jouer à mon vrai poste, à savoir en pointe. A la JSK, je serai utilisé comme avant-centre et je suis convaincu que je marquerai beaucoup de buts. Cela dit, je serai à la hauteur de la confiance placée en moi.
- Pensez-vous que le titre est encore jouable ?
- Je ne peux rien vous dire sur ce sujet. 11 points de retard sur le leader constituent un écart énorme, mais je crois que la JSK possède une bonne équipe et elle a les moyens de revenir lors de cette seconde manche du championnat. Il y avait déjà une assise et avec le renforcement opéré en ce mercato hivernal, la JSK aura fière allure au retour.
- L’entraîneur Nacer Sandjak a insisté pour vous engager et il est sûrement heureux d’apprendre que vous êtes officiellement à la JSK…
- J’ai parlé à deux ou trois reprises avec Sandjak. Je sais ce qu’attend la JSK de moi et je ferai de mon mieux pour apporter le plus attendu.
N. Boumali