Meftah : «Si on passe la phase de poules, on ira loin»

Il a fait partie de l’épopée de 1996. Lui, c’est Mahieddine Meftah. L’ancien défenseur de l’USMA revient avec nous sur le parcours de l’EN en ce temps-là. Il affirme en outre que l’Algérie a une équipe d’avenir et va plus loin en déclarant que si les Vert passent le premier tour, ils iront loin.

- Mahieddine, vous avez fait partie du groupe de l’EN qui a pris part à la coupe d’Afrique en 1996. Quel souvenir gardez-vous de ce tournoi ?

- Effectivement, je me rappelle de ce tournoi, nous avions fait un excellent parcours en Afrique du Sud. On a fini la phase de poules avec zéro défaite. Après, en quarts de finale, nous avons été sortis par les Bafana Bafana qui ont fini par remporter le tournoi.

- Racontez-nous une anecdote de ce tournoi que vous n’avez pu oublier jusqu’à présent…

- Vous savez, en ce temps-là, nous n’avions pas beaucoup de moyens, voire pas du tout. Il y a une grande différence entre ce temps-là et l’instant présent. En plus de ça, nous avions joué les quarts sous l’effet du jeûne, ce qui nous a beaucoup gênés. En dépit du Ramadhan, nous avions sorti une partie de grande qualité et avions causé pas mal de soucis à l’Afrique du Sud.

- Que pensez-vous du groupe de joueurs choisi par le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic ?

- Personnellement, je n’ai aucun avis à émettre, il y a un entraîneur en place qui sait ce qu’il fait. Il faut respecter ses choix. Il a pris un groupe de jeunes joueurs qui ont tous entre 21 et 23 ans. C’est une bonne chose, puisque Vahid travaille sur le long terme. Je crois qu’il faut le laisser travailler, il sait ce qu’il veut faire avec cette sélection. Il est en train de rebâtir une équipe de qualité qui aura son mot à dire dans un avenir très proche.

- Que pensez-vous du match amical face à l’Afrique du Sud ?

- J’ai suivi la rencontre et je dois dire que j’ai vu beaucoup de bonnes choses. L’équipe a un bon fond de jeu mais surtout une tactique de jeu, c’est très important pour la suite, il faut persévérer.

- Parlez-nous un peu de la rencontre de la Tunisie que tout le monde définit comme décisive…

- Je ne suis pas d’accord, ce n’est en aucun cas une rencontre décisive. Certes, elle est très importante, mais loin d’être décisive. Ce qui est important, c’est de ne pas perdre le premier match. Il faut se rappeler qu’avant le coup d’envoi du tournoi, toutes les équipes partent à chances égales, ces dernières peuvent aspirer à se qualifier pour les quarts de finale.

- Comment voyez-vous les chances des Verts lors de l’édition qui débutera dans quelques jours ?

- Je vais être clair, si on arrive à passer le premier tour, je suis persuadé qu’on ira très loin lors de cette compétition. En plus, il faut penser aussi à l’avenir, les prochaines échéances. C’est pour ça que je le redis encore, il faut laisser Vahid travailler, car avec le groupe actuel et les futurs renforts, notre équipe aura fière allure et aura son mot à dire dans les prochaines années.

I. Z.

 

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