«Vous avez bien joué, mais vous avez aussi perdu ce premier match qui était très important. Aujourd’hui, vous êtes dos au mûr, vous n’avez plus droit à l’erreur. Mais le tournoi n’est pas fini. J’ai confiance en vous et j’attends à ce que vous fassiez ce que le peuple algérien attend de vous. Il vous reste encore deux matches à disputer, contre le Togo et la Côte d’Ivoire. Comme tous les Algériens qui vous suivent et qui attendent beaucoup de vous, j’attends de vous une réaction positive.» C’était le message du président de la Fédération algérienne de football (FAF) aux joueurs, juste après le match.
«Vous pouvez faire comme en 2010»
Malgré le fait qu’ils ont fait un bon match, les joueurs avaient honte devant le président. Qu’on joue bien ou qu’on joue mal, une chose compte dans ce genre de tournoi : le résultat. La tête baissée, ils ont écouté ce que Mohamed Raouraoua leur a dit et ont juré de réagir lors des deux prochains matchs. Les voyant comme ça, le président de la FAF leur a lancé : «En 2010, certains d’entre vous étaient présents, on avait perdu le premier match face au Malawi 3 buts à zéro. On avait très mal joué et les conditions climatiques ont causé des dégâts dans notre équipe. Mais grâce à la volonté des joueurs, on a pu relever la tête, gagner contre le Mali, qui était l’une des meilleures équipes africaines à cette époque-là, et fait match nul face à l’Angola qui était le pays organisateur. Ensuite, on a battu la Côte Ivoire en quart de finale. C’est pour vous dire que rien n’est encore perdu. La balle est dans votre camp mes enfants. A vous de réagir, à vous de changer les choses, à vous de décider qu’on a eu raison de croire en vous. Allez maintenant vous reposer, essayez d’oublier ce match et pensez plutôt à l’avenir qui, j’espère, sera meilleur.» À la fin du discours de Raouraoua, certains joueurs ont rejoint leurs chambres, d’autres ont revu le match Algérie-Tunisie, ceux qui restent ont préféré analyser le match entre eux.
A. B.