Vu sa belle prestation en première mi-temps, tous les observateurs avertis sont unanimes à dire que le CSC a perdu deux points, samedi, à Béjaïa.

C’est que, durant le premier half, les Vert et Noir se sont créé une multitude d’occasions, mais ils n’ont pas su, soit par excès de précipitation soit par malchance, les concrétiser. Cela dit, bien que son team n’a réussi à arracher à la JSMB qu’un point, Lemerre peut s’enorgueillir d’avoir évité le piège que lui a tendu le nouveau coach de l’équipe de Yema Gouraya, Solinas, qui a tout tenté pour réussir sa première avec la JSMB, mais en vain.

 

La défense du CSC, une citadelle inaccessible

La défense est devenue le compartiment le plus solide du CSC grâce au dispositif mis en place par Roger Lemerre et qu’appliquent à la lettre les Griche, Boulahia, Djillali, Tafer, Nehari et Belakhdar. C’est que Lemerre a su trouver le remède qui lui a permis de rendre très hermétique sa défense qui, pour rappel, n’a encaissé, cette saison,  qu’une seule fois, trois buts lors de la phase aller, face au MCO.  

 

L’attaque reste peu efficace

Si on excepte les matchs de coupe et les quatre buts qu’elle a inscrits contre le MCO, lors de la seconde journée de la phase aller, l’attaque du CSC ne marque souvent qu’un but et, rarement, deux. Et cela bien que son avant-garde compte dans ses rangs, cinq des plus percutants attaquants de Ligue 1, les Bezzaz, Boulemdaïs, Hemani, Tiaïba et Hadiouche. Cela dit, si Lemerre arrive à rendre plus performante son avant-garde, le CSC va devenir une machine redoutable.

 

Belakhdar, Gil, Benhadj et Nehari au frigo

Les arrières Belakhdar et Nehari et les milieux Gil et Benhadj, quatre des habituels potentiels titulaires du CSC, n’ont pas été alignés face à la JSMB, à Béjaïa, samedi dernier. Belakhdar s’est  fait reléguer au banc par Tafer qui revient en grande forme, et Nehari, Gil et Benhadj ne sont pas encore au top bien qu’ils sont complètement guéris de leurs blessures.

R. G.