Le coach tlemcénien, Abdelkrim Benyellès, a bien voulu revenir sur le déplacement d’El-Eulma et la préparation du match face au CAB.

- Comment s’est déroulée la reprise des entraînements ?

- Nous avons entamé le travail cet après-midi sur le terrain annexe de l’OPOW. J’ai opté pour un petit match d’application puisque la rencontre du MCEE a été reportée en raison de l’impraticabilité de la pelouse du stade d’El-Eulma.

- Le déplacement n’a pas été sans contrainte…

- Effectivement, il était prévu qu’on rejoigne El-Eulma par avion, mais après l’annulation du vol, on s’est rabattus sur un bus. Compte tenu de l’état de la circulation, il nous aura fallu plus de 13h de route pour arriver à destination.

- Qui a décidé du report du match ?

- Les deux équipes se sont présentées normalement sur le terrain ; après constat, les officiels et le commissaire au match ont décidé très justement de reporter la rencontre. C’était une sage décision vu l’état de la pelouse qui était recouverte d’une épaisse couche de neige.

- Ce report ne va-t-il pas chambouler votre programmation ?

- Avant de répondre, je tiens à remercier les responsables eulmis pour leur chaleureux accueil. En ce qui concerne le report, nous avons travaillé toute une semaine pour jouer. Mais ce n’est que partie remise.

- D’aucuns estiment que ce report vous a été bénéfique compte tenu des résultats des autres équipes mal classées, quel est votre avis ?

- Disons que nous avons eu un peu de chance puisque les équipes menacées n’ont pas gagné. Ce qui m’intéresse, c’est le résultat de mon équipe. Nous devons absolument sortir de la zone dangereuse.

- Beaucoup de joueurs ont raté la reprise, ont-ils été autorisés ?

- Effectivement, pas moins de huit joueurs sont absents aujourd’hui. Certains ont été autorisés, d’autres n’ont pas respecté le règlement intérieur. Ils seront évidemment sanctionnés financièrement après les avoir entendus.

- Les dirigeants n’assistent plus aux entraînements depuis quelques jours, peut-on savoir pourquoi ?

- Allez leur demander. Peut-être qu’ils ont d’autres obligations. De toute façon, qu’ils soient présents ou pas, c’est pareil. L’essentiel est qu’on nous donne ce qu’il faut pour travailler. Sur ce plan, je ne me plains pas. Et s’ils avaient été là, je leur demanderais de me régulariser puisque je n’ai pas encore perçu mon dû. Et il m’est arrivé de travailler dans d’autres clubs sans que je rencontre le président pendant plus de six mois. Ce qui ne m’a pas empêché d’atteindre les objectifs qui m’ont été fixés.

- Vous recevez le CAB ce samedi, comment voyez-vous cette rencontre ?

- C’est le match des mal classés. Ce sera une rencontre décisive pour nous, les trois points doivent rester à Tlemcen s’il nous faut entretenir l’espoir du maintien. L’autre raison qui nous incite à battre le CAB, c’est d’éliminer un adversaire. Il restera deux autres équipes et en cas de victoire, nous quitterons la zone rouge. Aussi, les joueurs pourront jouer librement et sans pression.

- Un mot pour terminer…

- Je m’adresse à tous nos supporters pour qu’ils continuent à encourager leur équipe jusqu’à la fin. Je leur promets qu’elle ne les décevra pas.

A. G.

- «Les dirigeants ? Qu’ils soient présents ou pas, c’est pareil»

- «Ceux qui ont raté la reprise seront sanctionnés»

 

 

8 absents à la reprise

Contrairement à son habitude, la formation tlemcénienne a repris les entraînements dimanche après-midi sans que les joueurs bénéficient d’une journée de repos. Les Bleu et Blanc n’ont pas joué contre le MCEE en raison de l’état de la pelouse et sont retournés à Tlemcen samedi. Seulement, huit joueurs manquaient à l’appel. Il s’agit de Ghazali et Belgherri (non autorisés), Boulemdaïs, Renane, Sameur et Rechrouche (autorisés par le coach), et Mebarki et Hachem (blessés).

 

Pas de match amical au menu

Afin d’éviter tout risque de blessure, l’entraîneur tlemcénien a préféré éviter les matchs amicaux pour avoir sous la main tout l’effectif durant cette phase cruciale. «Je me contenterai d’une séance d’entraînement tous les matins», nous a confié Benyellès.