Une année après avoir retrouvé la compétition, Saïd Belkalem s’est rendu avant-hier au Qatar, plus précisément au centre hospitalier d’Aspetar, afin de subir un contrôle médical. Victime d’une méchante blessure (pubalgie) qui l’a éloigné des terrains pendant près d’une année (11 mois), l’enfant de Mekla n’a renoué avec la compétition qu’au mois de janvier 2012.

Bien qu’il soit totalement remis de sa blessure, il a jugé qu’il est utile pour lui de se rendre à Aspetar où il s’est soigné avant de subir une intervention chirurgicale pour effectuer un contrôle médical, vu que les médecins l’ayant pris en charge durant sa longue période de convalescence lui avaient conseillé de revenir pour un contrôle post-opératoire afin de s’assurer que le problème est définitivement réglé et qu’il n’y a aucune rechute. Lui joue régulièrement depuis qu’il a retrouvé la compétition, et au vu de la forme qu’il affiche en ce moment, on peut avancer d’ores et déjà que son départ au centre hospitalier d’Aspetar n’est qu’une visite de suivi pour éviter une éventuelle rechute à l’avenir. Il a contracté une légère blessure lors de la rencontre face à la JSMB, mais il a joué le plus normalement du monde face à l’USMA. Son rendement a été plus que satisfaisant, puisqu’il a offert à son équipe les trois points de la victoire en inscrivant l’unique but de la partie.

Il ne reprendra les entraînements que la semaine prochaine 

Son départ à Doha a été programmé depuis bien longtemps, mais Belkalem a mis à profit l’arrêt du championnat pour y subir un contrôle médical. Son séjour dans la capitale qatarie durera deux à trois jours. La direction et le staff technique lui ont accordé l’autorisation de s’y rendre. Son équipe ne jouera que le 9 mars prochain face au CRB et il aura tout le temps nécessaire pour préparer ce match. Il devra regagner le pays ce jeudi ou vendredi, avant de réintégrer le groupe à partir de la semaine prochaine. Certains ont spéculé sur son départ au Qatar en rapportant que l’international des Canaris a des touches là-bas, mais au vu de ses qualités et de son jeune âge, sa priorité est de décrocher un contrat en Europe. Certaines équipes lui font déjà les yeux doux, mais lui veut prendre tout son temps avant de trancher sur son avenir. Tout ce qui compte pour lui maintenant est que la JSK retrouve la place qui lui sied en championnat.

N. Boumali  

Match amical ce jeudi face au RC Arba 

Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, l’entraîneur Nacer Sandjak a émis le vœu de disputer un match amical avant la fin de la semaine afin de meubler l’arrêt du championnat. C’est ainsi que la direction a programmé une joute amicale ce jeudi face au RC Arba, une équipe qui joue l’accession en Ligue 1. Ce sera une belle opportunité pour le coach Sandjak de faire tourner son effectif. Il alignera probablement ceux qui n’ont pas bénéficié d’un temps de jeu conséquent en cette phase retour afin d’avoir une idée précise sur chacun d’entre eux. En raison de l’enchaînement des rencontres, il n’a pu programmer de rencontre amicale depuis la reprise du championnat. Le RC Arba est un bon sparring-partner, vu que cette équipe occupe la deuxième place au classement général. Elle est bien partie pour réussir une accession historique en L1. Enchaînant performance sur performance lors des 5 dernières journées, Sandjak ne laisse rien au hasard. Il se remettra au travail dès aujourd’hui afin de préparer son prochain match dans de meilleures conditions.

N. B. 

Ce qui s’est réellement passé entre Belakhdar et Sandjak

Ce n’est que 48 heures après la rencontre face à l’USMA que les langues commencent à se délier concernant le comportement condamnable de l’attaquant Fayçal Belakhdar. Bien que ce dernier ait affirmé qu’il n’a pas manqué de respect à son entraîneur, on a appris d’une source sûre qu’il a failli l’agresser au vestiaire. N’ayant pas mesuré la gravité de son comportement en quittant le banc des remplaçants après le deuxième changement opéré par son coach, Belakhdar voulait en découdre avec lui au coup de sifflet final. D’après notre source, n’était-ce l’intervention de quelques joueurs, la situation aurait dégénéré dans le vestiaire, et ce, malgré la précieuse victoire acquise devant l’USMA.

Voulant mettre les points sur les «i» avec son poulain qui s’est distingué par un comportement condamnable, Sandjak ne s’attendait nullement à ce que son joueur s’en prenne violemment à lui. Déçu de sa non-incorporation, Belakhdar a failli frapper son entraîneur avec son portable, avant de proférer des propos à son encontre qui ne l’honorent pas. Heureusement que certains joueurs ont intervenu pour le calmer. La réaction de Belakhdar a poussé Sandjak à dire que son comportement est celui d’un fou et qu’un joueur comme lui et Maïza ont besoin d’un psychologue ou d’un psychiatre. Mohamed A.