Le milieu de terrain algérien de l’Olympique de Marseille, Foued Kadir, a été, à l’image de son équipe, l’Olympique de Marseille, avant-hier.

Il a tout donné, a été au sommet de ses capacités, mais, pour battre le Paris SG de Nasser Al Khelaifi, l’enthousiasme et le niveau Ligue 1 ne suffisent pas. Il faut élever son niveau.

Kadir n’a pas réussi à imiter Boudebouz

Kadir n’a pas réussi ce que Ryad Boudebouz avait réussi lors de la précédente journée, à savoir battre le PSG sur son terrain, celui du niveau de jeu. Celui que ses fans appellent «RB7» avait réussi à battre pratiquement tout seul les «princes du Parc» en élevant son niveau de jeu pour le rendre supérieur ou égal aux stars de Paris. Kadir et l’OM se sont contentés du niveau «Ligue 1», mais en face, il n’y avait pas Valenciennes ou Evian Thonon Gaillard, mais le Paris Saint-Germain et son budget pharaonique.

Une bonne première mi-temps et des petits éclairs en seconde

Positionné en temps que milieu droit par Elie Baup, son entraîneur, l’Algérien a fait une très bonne mi-temps, se mettant en valeur et mettant surtout en valeur sa polyvalence, malgré la domination parisienne. Puisque Kadir a tantôt été milieu droit, tantôt 9 et demi derrière Gignac. Lorsque les Parisiens devenaient pressants, il a soutenu son coéquipier Rod Fanny, à la manière d’un arrière droit et effectuait des montées à la manière de Nadir Belhadj, mais, côté droit, pour soutenir les attaques. En deuxième mi-temps, Kadir s’est contenté de quelques coups d’éclat dans les temps forts de son équipe, mais l’OM était trop lent et emprunté pour espérer inquiéter le gardien parisien Sirigu, qui était hier dans un grand jour. Malgré tous leurs efforts, Kadir et Valbuena ont été maîtrisé de A à Z par l’arrière gauche brésilien du PSG, Maxwell, qui était lui aussi dans un grand jour hier.