JSMB : Chaleur et arbitrage 2 gros soucis pour Béjaïa

Moins de quinze jours après le match de la manche aller du tour préliminaire de la Ligue des champions d’Afrique, les gars de la Soummam se trouvent au Niger depuis mardi dernier pour jouer le match retour de cette prestigieuse compétition demain au stade du général Seyni Kountché face à un adversaire qu’ils ont battu à Béjaïa (le 15 février courant) sur le score de trois buts à zéro.

Un score que beaucoup affirment qu’il est important, mais insuffisant eu égard aux conditions qui entourent les matches des compétitions africaines (LCA ou CAF), entre autres le climat avec une chaleur suffocante qui empêche les joueurs de se transcender, sachant que la rencontre se jouera à 15 h. Il faut ajouter à cela l’arbitrage africain, connu pour avoir lésé des équipes algériennes par le passé.

 

Absences de taille, que fera le coach ?

La JSMB jouera également en l’absence de l’un de ses meilleurs éléments, à savoir Zerrara Toufik, soit le buteur maison, avec neuf buts (huit en championnat et un en coupe d’Algérie). D’ailleurs, les fans de la JSMB ne s’attendaient pas à ce qu’il rate ce match retour de la Ligue des champions d’Afrique. Il se trouve actuellement en France au chevet de son père, qui a été opéré lundi passé. Il y aussi les deux Maliens Bangoura Boubacar et Moussa Coulibaly, ainsi que l’autre émigré, Bensayah Samir, qui ne sont pas qualifiés pour le tour préliminaire, sans oublier l’arrière gauche Mekheldi Rachid, qui ne s’est pas fait vacciner, car il était malade.

 

Un vrai casse-tête

Le coach Gionavi Solinas se retrouve dans une situation délicate et devant un casse-tête chinois. Il aurait aimé avoir tous les joueurs de son côté et faire jouer les meilleurs, mais il doit compter avec ces absences et trouver des solutions à même de permettre aux Béjaouis de passer ce cap sans encombres et sans souci. Ce ne sera pas facile devant une équipe de l’Olympique du Niger, qui a juré de renverser la vapeur au match retour. Normal, lorsqu’on sait qu’elle jouera chez elle et devant son public. La JSMB doit donc faire attention.

R. M.

 

 

Solinas reste optimiste

«Tout pour revenir avec la qualification»

Bien avant le départ de l’équipe au Niger, le coach béjaoui a avoué que la tâche ne sera pas facile, mais que son équipe pourrait revenir avec la qualification en poche. Il aurait déclaré : «C’est vrai que nous avons gagné au match aller, chez nous, sur le score sans appel de trois à zéro, mais on doit tout de même se méfier de cette équipe de l’Olympique de Niamey. Elle n’a certes pas montré grand-chose au match aller, mais pourra quand même nous poser des problèmes, surtout qu’elle jouera chez elle et devant son public. Ajoutez à cela la chaleur qui règne ces jours-ci au Niger. Les joueurs seront devant un grand défi, celui de faire face justement à cette chaleur suffocante.»

 

«Je connais l’Afrique»

«Je connais bien l’Afrique, j’ai déjà entraîné des équipes qui avaient participé par le passé à la ligue, à l’image de l’ESS, et c’est toujours difficile de jouer en Afrique noire. Même avec un score de plus de trois à zéro, en Afrique, il y a beaucoup de paramètres qui peuvent jouer en votre défaveur. Cela dit, en ce qui nous concerne, on ne va pas abdiquer, mais plutôt jouer l’attaque. Comme vous le savez, un but marqué en déplacement vaut son pesant d’or. Alors que ceux qui croient que nous allons opter pour la défensive se trompent et, moi, en tant que coach, je ne vais pas m’aventurer à jouer en défense, parce que, de cette manière, on risque de donner l’occasion à notre adversaire de marquer et de revenir pour la qualification.»

 

«On fera face aux absences»

«On est au Niger avec l’objectif de revenir avec la qualification au prochain tour, bien qu’on soit amoindris par l’absence de Mekheldi, malade, Zerrara qui est en France au chevet de son père malade, des deux Maliens et de Bensayah qui ne sont pas qualifiés pour jouer ce tour préliminaire.»

R. M.

 

La 1re séance était légère

L’équipe, qui est arrivée mardi matin à Niamey, s’est entraînée pour la 1re fois avec une séance légère d’une heure et demie. Une séance d’échauffement, entre autres le travail des abdomens et avec ballon. La séance s’est déroulée à 17h30, tout comme celle d’hier.

 

Entraînement à l’heure du match aujourd’hui

Si les deux premières séances depuis l’arrivée de l’équipe ont eu lieu sur le terrain synthétique (annexe), la séance d’aujourd’hui aura lieu sur le stade principal où se déroulera la rencontre, le stade du général Seyni Kountché de Niamey, et ce sera à l’heure du match.

 

Les conditions ne sont pas fameuses

D’après les échos qui nous sont parvenus du lieu de résidence du club, les conditions ne sont pas très commodes. L’équipe s’entraîne sous un soleil de plomb et, connaissant les pays africains, il ne faut pas s’attendre à mieux. «Ce n’est toujours pas comme l’Algérie», nous dit-on.

 

Si Mohamed devait rejoindre l’équipe hier

Le gardien international des Vert et Rouge, Si Mohamed Cédric, n’a pas effectué le voyage avec le reste du groupe. Il a rejoint lundi passé la France où il devait séjourner jusqu’à mercredi avant de prendre un vol directement vers le Niger. Il devait donc être sur place hier et même participer à la séance d’entraînement de 17h30.

 

 

Le coach des espoirs se confie à Compétition

Saïd Benmouhoub : «L’objectif pour un espoir est de progresser»

 

«Les résultats sont certes importants pour encourager les jeunes à aller de l’avant, mais ce n’est pas ça l’objectif des espoirs. C’est celui de progresser et d’atteindre un jour une place en équipe première. Cette année, malheureusement, on n’a pas tracé une ligne de conduite pour cette catégorie qui ferait que le joueur qui ne joue pas en équipe fanion doit automatiquement rejoindre l’équipe des U21.»

 

«Les espoirs d’aujourd’hui se permettent de rester dans les tribunes, mieux que de…»

«Un joueur espoir est certes appelé à s’entraîner avec les seniors, mais il préfère rester dans les tribunes plutôt que d’être appelé en équipe espoir. Il se dit qu’il est sanctionné, alors que ce n’est pas le cas. Le joueur espoir doit savoir qu’il y a une règle à respecter et doit regagner l’équipe espoir s’il ne joue pas en senior. Un joueur doit travailler beaucoup plus le côté mental et savoir qu’il doit être à la disposition de l’équipe et non le contraire.»

 

«Hamouche, Mebarakou et Aourès ont bien joué avec les espoirs la saison passé…»

«Ce qui a fait la force des espoirs la saison passée, c’est que des joueurs qui étaient en équipe fanion ont joué avec nous, entre autres Hamouche Larbi, Boulainseur Rafik, Mebarakou Zidane, Aourès Mohamed Lamine, Aït Fergane Nabil. Ils ont accepté de jouer avec les espoirs plutôt que de rester dans les tribunes. La seule chose que je reprocherai, c’est que cette saison lors de la préparation de l’intersaison, presque tous les joueurs espoirs qui ont débuté la préparation avec l’équipe senior réclamaient une place en senior. Je dirais qu’on ne leur a pas expliqué que ce n’est pas avec 40 joueurs qu’on pourra faire une équipe senior. Donc, il fallait tracer les règles au départ.»

 

«C’est difficile de rester au sommet»

«Certes, la saison passée, les espoirs ont réussi le doublé coupe et championnat, mais c’est toujours difficile de rester au sommet. Cette année, il n’y avait pas un véritable projet pour le club et, au départ, il y avait une nouvelle équipe, avec Delatang, qui a été recruté, mais on ne lui a pas assigné d’objectif. Si on avait associé les enfants du club, on aurait pu faire mieux. Ramener un étranger n’a pas donné grand-chose.»

 

«La saison passée, 90% des jeunes étaient issues de l’école du club»

«On ne doit pas oublier que la saison passée, 90% des jeunes espoirs qu’on avait étaient issus de l’école du club. Ils ont commencé à travailler avec l’école et les entraîneurs des jeunes catégories qu’on avait sur place et qu’on sous-estime malheureusement. Je dois rendre hommage aux coaches qui ont travaillé avec ces jeunes, à l’image d’Alili Lahlou, Fredj, Guemari, etc. C’est le fruit du travail de ces entraîneurs qu’on récolte aujourd’hui. On ne doit pas sous-estimer les compétences locales.»

 

«Le manque d’infrastructures nous pénalise»

«Ce n’est pas normal d’effacer tout et de recommencer à zéro. Un centre de formation manque à Béjaïa, cela même si je dois avouer que, pour qu’il y en ait un, il faudrait qu’il y ait aussi un bon encadrement. Moi, je dirais qu’avant de parler de centre de formation, on souffre déjà du manque d’infrastructures. Comment voulez-vous former des joueurs avec un seul créneau au stade Opow et un autre au stade Ben Allouache Salah. Trois créneaux ne sont pas suffisants, il nous faut plus de quatre pour bien préparer nos jeunes.»

R. M.

 

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