Chaque jour apparaissent de nouvelles affaires dans la maison de l’ESS, touchant des entraîneurs ou des joueurs qui ont obtenu gain de cause que ce soit auprès de l’administration ou de la justice pour obtenir une indemnisation.

Après Abassen et Zekri, qui ont  gagné leur procès contre la direction de l’ESS après les longs conflits dans les couloirs des tribunaux et jugements en leur faveur, où l’administration sétifienne a été forcée de payer toutes les compensations, plus récemment l\'entraîneur Rachid Belhout a trouvé un accord avec l\'équipe dirigeante pour obtenir 700 millions en plusieurs versements.

Il y a deux jours, d’après notre source, l’entraîneur italien Giovanni Delacasa est revenu à la charge en demandant à la personne qui était chargée de négocier d’informer la direction de l’Aigle noir de la décision de la commission des litiges au niveau de la Fédération internationale de football (FIFA) où il avait déposé une plainte pour refus de lui payer ses salaires sous prétexté qu’il a violé les termes du contrat.

 

La commission lui a donné gain de cause

Un proche de l’entraîneur Delacasa nous a assuré que ce dernier a reçu un avis de la Fédération internationale de football (FIFA) l’informant de la décision finale rendue par la commission des litiges qui lui a donné gain de cause. Le coach italien a été ainsi informé par l’avocat qui dirige l’affaire que la commission des litiges a forcé la direction de l’Aigle noir à payer la totalité des dépenses et la rémunération de son ex-employé qui met de nouveau la direction actuelle de l’ESS en difficulté. Ainsi, pour résoudre ce problème, il n’existe que deux solutions : soit payer la totalité des dépenses et la rémunération à l’entraîneur Delacasa, soit négocier à nouveau pour payer la rémunération en plusieurs versements. A noter que cette affaire est restée longtemps dans les tiroirs de la FIFA.

Au départ, il demandait seulement 5 mois de salaire

Avant de déposer une plainte au niveau de la Fédération internationale de football, l\'entraîneur Delacasa avait affiché son intention de trouver un accord avec la direction du club, mais tous les contacts et les négociations ont échoué. Avant que son affaire n’atterrisse chez l\'organe suprême du football mondial, Delacasa avait demandé cinq salaires seulement et l\'annulation de son contrat avec la direction de l’Entente de Sétif (il a touché un mois de salaire avant), mais Hamar a refusé tout arrangement et a dit à plusieurs reprises que la loi est avec l’ESS et que la FIFA ne sera pas en mesure de prendre une décision contre elle. Mais cette dernière disposition oblige la direction de l’ESS à payer tous les salaires comme convenu dans le contrat de 18 mois.

 

Maintenant, il veut ses 18 mois

D\'un autre côté, lors d\'une récente discussion téléphonique avec un proche de l’administration de l’ESS, il lui a fait comprendre que la commission des litiges au niveau de la FIFA a tranché en sa faveur et Hassan Hamar, l’actuel président de l’Aigle noir, doit lui payer ses 18 mois de contrat. Il lui a rappelé que son salaire mensuel était de 10 000 euros, c’est dire que la direction de l’ESS doit à l\'entraîneur italien plus de deux milliards de centimes. C’est une très grosse somme qui peut causer de gros problèmes à l’ESS si elle ne trouve pas un accord avec Delacasa dans les heures à venir.
K. A.