Même s’il a décidé de prendre du recul pour ne se consacrer qu’à sa santé, il fait des mains et des pieds pour trouver l’argent nécessaire non seulement pour régulariser la situation financière de ses joueurs, mais aussi de son entraîneur. Mais toutes ses tentatives de renflouer les caisses du club sont restées vaines. On a appris même d’une source autorisée qu’un sponsor, dont on se taira le nom, a refusé carrément de lui venir en secours en cette période des vaches maigres. Le hic est que le maillot du club est toujours floqué par le sigle de ce sponsor qui a beaucoup aidé la JSK ces dernières années. Mais pour des raisons qu’on ignore pour le moment, ce sponsor reste indifférent aux appels incessants du président Hannachi. Résultat, les joueurs n’ont pas encore perçu les primes des matches gagnés lors de la phase aller, et cela sans parler des salaires. Idem pour Sandjak qui devra percevoir les trois dernières mensualités de son contrat en ce mois de mars. En tout, la direction lui doit plus de 700 millions de centimes. Hannachi, qui ne sait plus où se donner de la tête, a confié à ses collaborateurs que les caisses du club sont vides et que Sandjak doit patienter jusqu’à ce que l’argent des autres sponsors rentre dans les caisses. L’un des actionnaires de la SSPA/JSK qui a toujours mis la main à la poche pour payer les joueurs à l’intersaison ou durant la première manche du championnat n’est pas du tout disposé à payer les joueurs et l’entraîneur en cette phase retour. Bien que le président Hannachi ait déclaré dernièrement que la JSK est à l’abri de tout besoin, la réalité est autre. C’est pour cela qu’il compte sur la compréhension de son entraîneur. Dans le contrat de ce dernier, il est mentionné noir sur blanc qu’il empochera les trois derniers mois de son contrat avant la fin mars. Mais comme le président Hannachi est en mauvais terme avec son entraîneur, il chargera sûrement l’un de ses collaborateurs pour annoncer la nouvelle à Sandjak. La situation financière du club ne prête pas à l’optimisme. La preuve, les deux médecins limogés par le président Hannachi la semaine dernière n’ont même touché leur argent. Pourtant, le salaire de chacun d’eux ne dépassait pas 10 000 DA. Afin de subvenir à tous les besoins du club, le président de la JSK doit trouver d’autres sponsors, ce qui n’est pas évident en ce moment.
Mohamed A.
Les supporters veulent que Sandjak reste la saison prochaine
L’entraîneur Nacer Sandjak a réussi à gagner l’estime de la plupart des supporters. Certains d’entre eux ont tenu d’ailleurs à lui apporter leur soutien en accrochant lors de la rencontre précédente face au CRB une banderole sur laquelle ils ont écrit : «On est avec vous monsieur Sandjak.»
Leur soutien n’est pas motivé uniquement par le retour des résultats, mais aussi par sa détermination à ne laisser personne s’immiscer dans son travail. Pour eux, la discipline ne doit pas être un vain mot à la JSK. Sur les réseaux sociaux, plusieurs fans n’ont pas caché leur souhait de voir Sandjak maintenu à son poste à la fin de l’exercice actuel. Ils savent que ses chances de rester sont pratiquement inexistantes, notamment après la dernière sortie médiatique du président dans laquelle il a traîné dans la boue son entraîneur. Ils pensent que la stabilité est la clé de toute réussite. Et comme l’équipe marche bien en cette phase retour, ils ne comprennent pas les raisons ayant amené la direction à se retourner contre son entraîneur.
Le retour du public le rassure
Depuis qu’il a pris l’équipe en main, l’entraîneur Sandjak n’a pas cessé d’appeler les supporters à revenir pour encourager l’équipe. Mais vu qu’il n’arrêtait pas aussi d’encenser ses dirigeants, ses échos n’ont trouvé aucun écho auprès des supporters. Ce n’est qu’après avoir constaté que l’équipe commence à revenir que les supporters reviennent. Face à l’USMA, il y avait une grande foule. Même face au CRB, plusieurs supporters ont fait le déplacement pour apporter leur soutien aux joueurs et à Sandjak. Ce retour du public rassure le coach des Canaris, lequel a compris que la JSK sans son public est une équipe quelconque. Cela fait longtemps que les supporters boudent l’équipe pour une raison ou une autre, mais ils commencent à revenir même s’ils savent que leur équipe n’a aucune chance pour jouer le titre. Sandjak veut que la rencontre face au CSC se joue devant des gradins archicombles ainsi que face au Mouloudia d’Alger. En l’absence du soutien de la part de ses dirigeants, l’ex-sélectionneur des Verts peut compter sur celui du public. C’est sa seule satisfaction et il fait de son mieux pour qu’ils reviennent en force pour encourager les joueurs.
M.A
Belakhdar : «Mon cas est définitivement réglé»
L’attaquant Fayçal Belakhdar veut tourner la page en ne pensant qu’au présent et à l’avenir. Il a regretté ce qu’il a fait pendant et après le match face à l’USMA, mais il souhaite que les gens ne fassent pas une fixation sur son écart disciplinaire. «J’ai été traduit devant le conseil de discipline et j’ai même été sanctionné par la direction du club. Je reconnais que j’ai fauté, mais je pense qu’il n’y a plus d’affaire Belakhdar. Mon cas est définitivement réglé vu que j’ai écopé d’une sanction financière de la part des dirigeants», dira Belakhdar
«Je réintégrerai le groupe aujourd’hui»
S’étant entraîné en solo pendant deux jours en raison du refus de son entraîneur de l’autoriser à réintégrer le groupe malgré sa traduction devant le conseil de discipline, l’ancien pensionnaire du MCEE devra réintégrer le groupe aujourd’hui. «Je dis et je le redis, il n’y a plus d’affaire Belakhdar. J’ai présenté mes excuses et la direction m’a sanctionné. Tout est rentré dans l’ordre. Je réintégrerai le groupe aujourd’hui», ajoutera Belakhdar. Voulant oublier tout ce qui s’est passé, l’attaquant des Canaris est déterminé à travailler comme un forcené pour revenir à son meilleur niveau. Il espère la clémence de son entraîneur pour ne pas rester inactif pour le reste de la saison. Il sait que pour bénéficier d’un temps de jeu après tout ce qui s’est passé entre lui et son entraîneur, il doit être au top de sa forme. Reste à savoir si l’entraîneur Sandjak pardonnera ou pas à son attaquant. Il a déclaré, il y a quelques jours de cela, qu’il ne pardonnera jamais à un joueur qui lui a manqué de respect, mais il pourrait changer d’avis surtout que la direction fait le forcing sur lui pour l’autoriser à s’entraîner avec le groupe.
M.A
Des offres de l’étranger pour Chalali
L’attaquant Mohamed Chalali a confié lors de l’émission Canal Foot qu’anime notre confrère Redouane Bendali sur la chaine Canal Algérie qu’il a des touches à l’étranger. Il a précisé néanmoins qu’il ne se concentre actuellement que sur les matches de son équipe. Ayant contracté une blessure aux adducteurs lors de la rencontre face au CRB, Chalali sera soumis à un travail spécifique à la reprise des entraînements prévue aujourd’hui.