- Alors Alilou, c’était comment la visite à Barcelone et au Camp Nou ?
- Rien à dire, ça fait toujours plaisir de visiter cette ville et ce stade qu’est le Camp Nou. Je n\'ai jamais vu un club structuré comme le Barça, c’est un truc de fous.
- On sait que vous êtes un fan acharné du Real, mais le Camp Nou ne vous laisse pas insensible…
- Croyez-moi, ce stade fait peur, un vrai monstre, je l’avoue. Personnellement, j’avais la chair de poule, je comprends comment la jeune équipe milanaise a pu sombrer devant un tel stade, en plus, plein à craquer. C’est un monde, tu mets une heure pour rentrer sur le terrain et pour atteindre les vestiaires, on dirait un hôtel 5 étoiles.
- Et si on revenait sur le match, vous aviez l’occasion cette année d’avoir Abidal en face à l’occasion de son retour sur les terrains…
- Abidal est très gentil, j’ai discuté avec lui avant le début du match.
- Qu’est-ce que vous vous êtes dit ?
- J’ai demandé de ses nouvelles et son état de santé, avant de lui dire que tous les Algériens le soutenaient dans son combat contre cette maladie.
- Il vous a dit quoi ?
- Il m’a d’abord remercié de s’être inquiété pour son état de santé et m’a dit «hamdoullah» avant de rigoler concernant l’intérêt des Algériens pour son état.
- Vous avez pris une photo avec lui ?
- Je devais le faire après le match, mais il a quitté le stade tôt, dommage.
- Il y avait Roura dans les tribunes, vous le saviez ?
- Pas seulement lui, j’ai vu aussi Pinto, Adriano et Puyol, je les ai vus de loin.
- Qu’en est-il de la prestation d’Abidal, les supporters du Barça veulent savoir s’il peut rejouer, comment l’avez-vous trouvé ?
- C’était un rêve de jouer le Barça et j’ai eu la chance de le faire en présence d’Abidal. Il a joué un peu plus d’une heure, il n’a pas trop couru, ça je l’ai remarqué, il n’a pas voulu se forcer, mais je peux vous affirmer qu’il peut rejouer facilement, j’en suis sûr, c’est un super joueur.
- C’est devenu pour vous une habitude de jouer au Barça, c’est votre seconde visite n’est-ce pas ?
- Oui, l’année passée, j’avais en face, Montoya, Tello, Pedro Thiago Alacantara, on avait pris 4-1. Cette année, on a bien résisté, il y a un partenariat entre les deux clubs. D’ailleurs, l’année prochaine, le Barça ouvrira un centre de formation à Istres ; notre président connaît tout le monde à Barcelone ; franchement, cette visite restera à jamais gravée dans ma mémoire. Quand tu vois les terrains et les infrastructures dont dispose ce club, tu ne peux pas être surpris de voir l’équipe première dominer tous ses adversaires. Si elle joue comme ça, c’est tout à fait normal.
- A ce qu’il paraît, vous voulez faire passer un message…
- Oui, exactement. Je profite de cette occasion pour présenter mes condoléances aux familles des deux gosses lâchement tués la semaine passée à Constantine, je n’arrive pas encore à admettre cela, que Dieu Le Tout Puissant soit avec les parents des victimes.
S. M. A.