En plus, c’est suite à une erreur que ce but a été marqué, d’où ces critiques que le gardien du Gazelec d’Ajaccio a dû encaisser après la rencontre et même avant sa fin, avec les sifflets du public qui a montré son mécontentement de cette piètre prestation de Raïs.
Ainsi, Mbolhi, qui encaisse chaque semaine des buts avec son club, est en train de traverser un passage à vide.
Le coach l’appelle régulièrement pour lui remonter le moral
Au même moment, en parallèle à cette vague de contestations, l’entraîneur bosnien des Verts semble camper sur sa position, il ne veut rien entendre. Pour lui, Mbolhi est le numéro un et il le restera jusqu’à nouvel ordre. Une confiance totale qui ne peut que soutenir moralement le gardien du Gazelec, d’autant plus qu’on a appris que le driver des Fennecs a appelé souvent Raïs depuis cette soirée cauchemardesque à Tchaker. Il ne veut pas le lâcher dans une telle période. C’est pour cette raison qu’il tient à l’accompagner psychologiquement afin qu’il traverse cette période difficile le plus rapidement possible, lui qui a été sifflé par un public qui l’a toujours soutenu, chose qui ferait mal à n’importe quel joueur. D’où ce soutien indéfectible de Vahid.
Chaouchi ne sera pas rappelé
Même si beaucoup de voix se sont élevées pour décrier la prestation de Mbolhi, Vahid tient toujours à lui. Cela prouve que le coach est fidèle à ses principes, il l’a soutenu quand il n’avait pas de club et ce n’est pas aujourd’hui qu’il a la chance de jouer chaque semaine qu’il va le lâcher. Il estime qu’il faut juste le soutenir moralement pour pouvoir le récupérer. Il faut dire que pour les plus acharnés des fans des Verts ainsi que pour les spécialistes, ce moment n’est pas vraiment idoine pour opérer un changement au niveau de la cage. Certains n’hésitent pas à fouiller dans le passé pour se souvenir des sacrifices faits par Mbolhi pour rejoindre l’EN et défendre son maillot, puisque même le décès de sa maman ne l’a pas empêché de venir jouer, chose qui restera gravée dans les mémoires des férus des Verts.
Une succession de matches au mois de mars l’aurait automatiquement éliminé
Le point qui semble motiver le choix de Vahid est clair, l’EN a eu la chance de ne jouer qu’un match au mois de mars, et donc dès la fin du match, chaque joueur avait la possibilité d’aller se reconstruire un moral chez lui, avec son club. Autrement dit, si l’EN avait 2 rencontres au programme au mois de mars comme ça va être le cas en juin, Mbolhi aurait sans doute cédé sa place au terme de son premier match raté, car Vahid pense qu’il est extrêmement difficile qu’un joueur, de surcroît un keeper, soit récupéré en l’espace d’une semaine. Mais comme le prochain match n’aura lieu que dans deux mois, Raïs aura tout le temps de revenir en force et s’imposer, à débuter par le match du 1er juin face au Burkina Faso, car, là, il lui suffira de faire 2 ou 3 arrêts pour que la confiance revienne.
Chaouchi, une question de principe pour Halilhodzic
La baisse de forme de Mbolhi a coïncidé avec le retour en force du gardien Chaouchi. Vahid a pu remarquer la popularité du gardien du MCA vendredi passé au 5-Juillet, mais aussi sa prestation, qui est fidèle à celles auxquelles il a toujours assistées, mais, malgré les voix qui réclament le retour de Faouzi en EN, Vahid reste de marbre vis-à-vis de cette question. Il campe sur sa position et ne convoquera pas l’enfant de Bordj Menaïel. Autrement dit, tout ce qui se dit sur un éventuel retour du héros d’Oumdurman n’est que de la pure imagination, étant donné que dans la tête du coach les dés son déjà jetés.
S. M. A.
Saâdane : «Chaouchi n’a rien à faire en EN»
Le moins que l’on puisse dire est que les propos de Saâdane avant-hier sur le plateau de Studio Foot, émission d’Echorouk TV, réconforte à plus d’un titre l’actuel sélectionneur, le Bosnien Vahid Halilhodzic, dans ses choix.
L’ancien coach des Verts a donné raison à Vahid de ne pas appeler Faouzi qu’il trouve encore pas mûr sur le plan international : «Ici, en Algérie, on est tous d’accord que Chaouchi est un grand gardien qui a d’énormes qualités et un haut niveau, mais, sur le plan international, il est loin de répondre aux critères. Un joueur qui n’est pas capable de se retenir et aller donner un coup de tête à un arbitre n’a rien à faire en équipe nationale, car il y a certaines critères de sélection qu’il faut coûte que coûte respecter», a-t-il dit.
S. M. A.