Relégué sur le banc des remplaçants lors du dernier match de coupe qui a opposé son équipe à son homologue de l’USM Alger, l’ailier droit Ahmed-Benyahia Zakaria a été incorporé par son coach à l’heure de jeu, en remplacement de l’ex-Harrachi Zohir Benayache.

Ayant bénéficié de plus de trente minutes de temps de jeu lors de cette rencontre, Benyahia n’a pas apporté le moindre plus à son équipe, se montrant tout simplement transparent durant tout le temps qu’il a passé sur la pelouse du stade Omar Hamadi de Bologhine. La terne prestation de Benyahia, la énième depuis l’entame de la saison, lors d’un match qui a tenu en haleine tout Hussein Dey, n’a pas manqué de faire rappeler aux supporters la saison plus que décevante de l’enfant de Khemis Miliana. Auteur d’une première saison plus qu’honorable, réalisant quelques coups d’éclat, face aux ténors de la Ligue 1, Benyahia n’a été que l’ombre de lui-même depuis l’entame de la saison, puisqu’hormis deux ou trois matches où il fut au niveau espéré par ses supporters, le n°40 nahdiste n’a jamais pu rééditer ses belles prestations de la saison dernière, poussant les supporters husseindéens à se poser des questions sur le pourquoi de ce déclin. Une chose est certaine, la saison de l’ex-Koubéen est à mettre aux oubliettes, lui qui doit se remettre en question, afin de repartir de bon pied.

 

3 expulsions et une suspension de 4 matches

Pour revenir à la saison plus que mitigée du jeune Benyahia, ce dernier et en plus d’avoir été très en deçà des attentes de ses supporters, il commettra quelques erreurs de jeunesse, si on peut les qualifier de la sorte, se faisant à chaque fois expulser d’une manière plutôt évitable. En effet, il a récolté depuis l’entame de la saison trois cartons rouges, en plus d’une suspension de quatre matches lors de la rencontre couperet qui avait opposé le Nasria à son homologue de l’USM Annaba, et qui avait connu quelques incidents, dont Benyahia était l’un des acteurs principaux. L’enfant de Khemis Miliana se fera expulser lors de la manche aller du championnat face à Merouana de la plus bête des manières, lorsqu’il écopera d’un second avertissement pour avoir enlevé son maillot après avoir inscrit le but libérateur pour son équipe. Quelques semaines plus tard, Benyahia se fera expulser une seconde fois, à la faveur d’un tacle très appuyé au milieu du terrain, au moment même où il savait pertinemment qu’il était déjà averti. Enfin, Benyahia se fera encore une fois expulser à Aïn M’lila face au CRB Aïn Fekroun pour comportement inadmissible envers l’arbitre de la rencontre, qui fut d’ailleurs très clément avec le joueur, préférant lui asséner un second avertissement au lieu de l’expulser directement, ce qui aurait pu lui coûter très cher. C’est dire que sur le plan comportemental, Benyahia, en capitaine qu’il est, n’a pas vraiment donné l’exemple à ses coéquipiers.

 

Son entourage malsain est-il derrière son déclin ?

Ceux qui connaissent le jeune Ahmed-Benyahia Zakaria peuvent attester que son entourage est loin d’être sain, un constat qui n’a pas échappé à quelques proches du club qui n’hésitent pas à pointer du doigt l’entourage malsain du joueur, qui serait d’ailleurs derrière le déclin de l’enfant de Khemis Miliana. Une source très au fait de ce qui se passe à l’intérieur même du groupe nous fera savoir qu’il ne reconnaissait plus le jeune et fougueux Benyahia de la saison dernière, et que ce dernier avait pris le mauvais chemin. L’ex-Koubéen doit se remettre en question et revoir toute son hygiène de vie, en vue de la saison prochaine, afin de retrouver son niveau de jeu.

M. A.

 

La reprise s’est déroulée en l’absence des dirigeants

Djelloul découvre la triste réalité des choses

Après avoir ordonné deux journées de repos à ses poulains, le néo-coach  Zohir Djelloul a dirigé dimanche dernier la séance de reprise des entraînements. Une séance qui a été marquée (c’est loin d’être une première) par l’absence totale des dirigeants du club qui n’ont absolument pas donné signe de vie. Une éclipse qui n’aurait pas été du goût du coach Djelloul qui n’a pas apprécié l’absence des dirigeants auprès des joueurs en ces moments cruciaux pour l’équipe. Pis, puisque le coach Djelloul a pu découvrir quelques imperfections qu’il ignorait à son arrivée au club, en voyant ses propres joueurs rouspéter auprès du secrétaire général du club, au sujet de leurs mensualités. A ce moment-là, Djelloul demandera à ce qu’il ait plus de renseignements sur ce sujet, pour découvrir par la suite que la direction du club devait pas moins de quatre mensualités aux joueurs, ce qui n’a pas été sans le choquer, il a pu saisir le pourquoi de la démobilisation des joueurs qui semblaient atteint sur le plan moral.

 

Il n’est pas au bout de ses peines

En rejoignant le NAHD, la semaine dernière, Zohir Djelloul ne s’imaginait pas un seul instant de voir le club plongé dans une situation des plus déplorables, et cette première semaine de travail l’a déjà mis devant la réalité des choses. L’ex-adjoint de Rabah Saâdane n’est pas au bout de ses peines, puisqu’il aura à découvrir d’autres affaires invraisemblables, à l’approche des prochaines sorties de l’équipe en championnat. Comme pour le cas Madi, Djelloul pourrait voir les dirigeants du club intervenir soit pour l’inviter à éjecter quelques joueurs, ou bien pour lui imposer d’autres éléments, ce qui pourrait bien lui déplaire et le pousser à aller au clash.

 

8 absents

Après avoir bénéficié de deux journées de repos, les coéquipiers de Belhani ont repris le chemin des entraînements dimanche matin au stade Zioui. Une séance qui a été marquée par l’absence de huit éléments et non des moindres. Quatre d’entre eux avaient justifié leur absence, alors que les quatre autres étaient en absence irrégulière. En effet, si Madi, Ousmail et Amroune étaient tous les trois en stage avec la sélection nationale militaire, et que l’expérimenté Cherif Abdeslam se trouve toujours à l’infirmerie, les absences de Guebli, Benyahia, Henider et Yaya n’ont pas été justifiées auprès de leur coach, ce qui n’a pas manqué de soulever le courroux du coach husseindéen.

M. A.