Invité d’une chaîne satellitaire, le coach du Mouloudia, Djamel Menad, a donné son avis sur plusieurs sujets : championnat, coupe d’Algérie, EN, Chaouchi, entraîneurs. Il a balayé toute l’actualité. Morceaux choisis.

Pour commencer, l’ancienne gloire de l’EN est revenue sur la victoire face au CSC en coupe d’Algérie, une victoire amplement méritée, selon lui : «Nous avons fait ce qu’il fallait lors de la rencontre de coupe face aux Constantinois. On savait que ça allait être une rencontre difficile, car le CSC voulait aussi se qualifier. On a bien su gérer la rencontre et à la fin nous en sommes sortis vainqueurs.» Comme tout le monde le sait, en demi-finale, le Doyen croisera la route de l’ESS, tenante du titre, Menad ne veut pas trop s’avancer sur ce sujet : «Ce sera une partie difficile pour les deux équipes, on aspire à se qualifier pour la finale, cependant, je ne veux pas parler de ce match. Il ne faut pas tuer la peau de l’ours avant de l’avoir tué.»

«Nous devons nous concentrer sur le championnat»

Autre sujet important, le championnat, le Mouloudia est plutôt bien embusqué à la troisième place avec trois longueurs de retard sur l’USMH. Menad avouera : «Après la coupe, on doit se concentrer maintenant sur le championnat qui reprend ce week-end. Nous aurons un match difficile à jouer face à la JSK. Il faut assurer un bon résultat pour parvenir à nos fins en gardant la pression sur nos adversaires qui nous devancent au classement.»

«Ceux qui disent qu’on n’a pas d’entraîneurs compétents se trompent»

Par ailleurs, sur les compétences des drivers locaux par rapport aux étrangers, Menad n’a pas mâché ses mots, se montrant très critique envers ceux qui les dénigrent : «Je me permets d’être critique sur ce sujet. Comment ces gens peuvent-ils dire que nous n’avons pas de bons techniciens. J’ai réussi à battre Lemerre qui a un CV impressionnant. Certains coachs étrangers n’ont rien apporté au football algérien, mis à part Lemerre et Velud qui sont en train de faire du bon travail.»

«J’ai compris le mal du Mouloudia»

Revenant sur son club employeur, Menad assure qu’il a compris ce qui se passe au MCA : «Je suis parvenu à comprendre le mal du Doyen, c’est les clans. D’un côté, il y a des gens qui travaillent et s’efforcent de tout faire pour hisser le club plus haut, d’autres par contre font tout pour le détruire. C’est l’opposition.»

«Satisfait de mes recrues»

Le Mouloudia a été actif sur le marché hivernal en recrutant trois joueurs, Aksas, Bouguèche et Hadj Aïssa. Pour Menad, les recrues ont donné satisfaction : «Aksas et Bouguèche sont des valeurs sûres, ils apportent ce qu’on attend d’eux. Pour Hadj Aïssa, je savais qu’il était blessé lors de ses premières séances d’entraînement. Maintenant, je ne connais pas la date exacte de son retour.» Tout de même bizarre pour un entraîneur qui ne connaît même pas la date de la reprise de son joueur.

«Chaouchi est un type bien»

Tout le monde réclame le retour de Chaouchi en équipe nationale, les décideurs disent qu’il est indiscipliné. Qui mieux que son entraîneur pour faire la lumière : «Chaouchi est un élément de valeur, il est ponctuel, ça lui arrive d’être en retard comme tout le monde. C’est un gagnant, il donne tout. Il aime taquiner ses camarades, mais il crée une bonne ambiance à l’entraînement. De toute façon, de tous les gardiens de l’EN, c’est le meilleur.» Lorsque Menad fut questionné sur sa capacité à entraîner l’EN, il dira : «J’ai failli rejoindre le staff d’Halilhodzic, cependant, les responsables n’ont pas satisfait mes exigences financières.»

I. Z.