Tout le monde aura remarqué la sortie médiatique du président kabyle Moh-Chérif Hannachi. Il a rassuré les joueurs mécontents en leur assurant que Sandjak ne sera pas maintenu à son poste.

Cette sortie inattendue à la veille d’un match important face au MCA n’a pas été du goût de certains qui ont vu dans les déclarations du président une sorte de pique envers le coach, un défi et une affirmation. En effet, on assure côté kabyle que le président n’attend que la fin de saison pour se séparer de son entraîneur. D’ailleurs, Hannachi trouve que le seul moyen pour faire baisser le vent de contestation est de se séparer de son coach afin de ne pas voir les joueurs plier bagage et partir sous d’autres cieux. Il faut dire que les problèmes entre certains joueurs et l’entraîneur ont eu de fâcheuses conséquences sur le groupe. Ces affaires Belakhdar et Maïza sans oublier la mise à l’écart de Bouchouk ont fait réagir les responsables qui ont décidé de réagir et ne pas rester les bras croisés d’autant plus que l’équipe s’est fixé comme objectif de finir parmi les équipes de tête.

Hannachi a pris partie avec ses joueurs

Tout le monde sait qu’entre Sandjak et Hannachi, ce n’est pas le grand amour. Depuis quelques semaines, le président ne cesse de critiquer les méthodes de son entraîneur, remettant en cause ses décisions d’accorder beaucoup de repos aux joueurs. Avec sa sortie d’hier, Hannachi prend partie avec ses joueurs et lâche encore un peu plus son entraîneur alors que la saison n’est pas encore finie. La question qui se pose est la suivante : pourquoi Hannachi a-t-il choisi ce moment pour sortir de telles déclarations ? Ne pouvait-t-il pas attendre la fin de saison ou bien seulement la fin du match face au MCA ? En tous les cas, ce n’est pas la meilleure manière d’encourager son équipe.

I. Z.