JSK : Hannachi est déjà à la recherche d’un entraîneur

Le président Hannachi pense d’ores et déjà à la saison prochaine. 72 heures après le renvoi de Sandjak, la direction songe à recruter un entraîneur étranger capable de mener la JSK vers d’autres consécrations.

Plusieurs entraîneurs ont déjà été proposés, mais les dirigeants n’ont pris aucune décision pour l’instant. Ils ont le temps devant eux pour choisir le coach qui convient à la JSK. Mais ce n’est pas l’unique raison, car il faut souligner que les caisses du club sont vides et que tant que la direction ne dispose pas de moyens financiers, elle ne peut engager des pourparlers avec des entraîneurs susceptibles de succéder à Sandjak. L’empressement de la direction à engager un entraîneur avant la fin du championnat est dicté par son souci de réussir son intersaison. Il décidera lui-même des postes à pourvoir et des joueurs à libérer. La saison dernière, le président Hannachi avait fait son recrutement avant même d’engager un coach. Résultat, l’équipe n’a toujours pas assuré son maintien à cinq journées du baisser de rideau, et ce, malgré les milliards déboursés par la direction.

Il refuse Geiger

Le premier entraîneur à être proposé au président Hannachi par ses proches collaborateurs est Alain Geiger. Bien que ce dernier ait réalisé de bons résultats avec les Canaris en Champions League africaine avant de remporter le doublé avec l’ESS, le président de la JSK ne veut plus de lui. Il aurait confié à ses proches que Geiger ne répond pas au profil qu’il recherche. Le coach suisse est sans club depuis plus d’une année et il se dit prêt à revenir dans le cas où la direction le sollicite. Les supporters l’estiment beaucoup, mais le président Hannachi ne veut plus de lui. On ne sait même pas ce qu’il lui reproche. Ce qui est certain, c’est que Geiger ne laisse jamais personne s’immiscer dans son travail. 

Il veut un entraîneur d’envergure comme Roger Lemerre

Persuadé qu’avec un grand entraîneur, il gagnera aisément le championnat, le président Hannachi s’est lancé le défi d’engager un coach d’envergure. La direction s’abstient de citer le moindre nom, mais elle confirme néanmoins qu’elle a été destinataire de plusieurs CV. Le salaire de Sandjak était de 220 millions par mois et le président Hannachi affirme qu’il peut assurer les services d’un grand entraîneur étranger pour moins de 30 000 euros par mois.  Mais ce refrain revient à chaque fois que l’équipe va mal. Ce n’est pas évident que la direction recrute un entraîneur de renom, surtout lorsqu’on sait que les caisses du club sont vides.

Mohamed A.    

 

Mekaoui réintégrera-t-il le groupe ?

L’arrière gauche, Zinedine Mekaoui, continue à bouder son équipe. Malgré le limogeage de Sandjak, l’ex-pensionnaire du CSC fait toujours la tête. Mécontent de sa non-convocation pour la rencontre face au MCA, Mekaoui avait menacé de ne plus remettre les pieds à la JSK. Il ne décolère toujours pas, puisque quatre jours après le renvoi de Sandjak, il ne s’est pas présenté aux entraînements. Cela fait longtemps qu’il rumine sa colère, et sa non-convocation pour le clasico face au Mouloudia d’Alger n’a été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Titulaire à part entière durant tout la phase aller, Mekaoui a eu du mal à accepter son statut de remplaçant. Il a fini par perdre son self-control et personne n’est en mesure de dire s’il reprendra ou pas aujourd’hui les entraînements avec ses équipiers.

Les dirigeants devaient l’appeler hier pour le prier de revenir

L’absence prolongée de Mekaoui commence à inquiéter les dirigeants, surtout que les supporters s’insurgent contre les absences à répétition de quelques joueurs. S’attendant à ce que tous les mécontents réintègrent le groupe après le départ de Sandjak, les responsables devaient appeler hier Mekaoui afin de tenter de le convaincre à revenir. Il a vécu des moments difficiles et comme l’a révélé le désormais ex-entraîneur des Canaris, l’ex-pensionnaire du CSC souhaite partir. Toutefois, son destin n’est pas entre ses mains, puisqu’il est lié à la JSK jusqu’à juin 2014. S’il ne reprend pas aujourd’hui, il ne fera qu’aggraver son cas, car il n’aura droit à aucune excuse. L’entraîneur avec lequel il était en désaccord n’est plus en poste et il n’aura d’autre choix que de revenir pour éviter de se retrouver dans une situation embarrassante.

Mohamed A. 

 

Benlamri blessé, mais…  

Victime d’une blessure à l’épaule lors de la rencontre précédente face au MCA, Djamel Benlamri n’a pas encore réintégré le groupe. Le hic est qu’il n’a même pas pris la peine d’appeler les membres des staffs technique et médical pour les informer de son absence. Dans tous les clubs lorsqu’un joueur contracte une blessure, c’est le staff médical qui le prend en charge pour suivre l’évolution de sa guérison.

M. A.

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