JSK : Compétition perce le secret des salaires

Malgré l’opacité qui caractérise la gestion financière de la JSK, on a réussi quand même à se procurer la grille des salaires des joueurs.

Ça n’a pas été aisé pour nous de percer le secret des mensualités des joueurs, surtout lorsqu’on sait que le président Hannachi a jalousement gardé dans son bureau « top secret » tout ce qui a trait aux dépenses du club et par conséquent, la masse salariale de ses « employés ». il a même instruit son staff  administratif de faire attention à ce qu’il n’y ait aucune fuite à ce propos. A présent, le voile est levé, le secret est percé. Le travail d’investigation que nous avons mené nous a permis d’avoir en notre possession les documents détaillés des salaires perçus par les joueurs de la JSK. Une première. Ces documents que nous avons pris le soin de vérifier auprès de plusieurs sources renseignent sur des anomalies commises sciemment par la direction de la JSK pour dégager sa grille des salaires. Il est étonnant de voir qu’un international de la trempe d’Essaïd Belkalem ne perçoive officiellement aucune rémunération du club qui l’a formé et hissé eu rang d’international. Il est aussi hallucinant de découvrir que certains joueurs qui n’ont que quelques minutes de temps de jeu touchent un salaire faramineux…

Hannachi a pris l’habitude de passer ses bilans financiers aux membres de l’AG  en évitant évidemment de détailler ces dépenses et encore moins d’évoquer le montant des salaires. Pire, les membres de l’assemblée n’osent même pas lui demander des comptes concernant les dépenses du club. Au regard des sommes déboursées cette saison, l’équipe méritait mieux qu’une place au milieu du tableau. Mais il ne suffit pas de dépenser sans compter pour bâtir une grande équipe. Ce n’est donc pas une surprise si le président Hannachi ne parvient même pas à payer les joueurs en ce moment. C’est facile de crier sur tous les toits que les industriels de la région doivent aider la JSK, mais qui leur garantit que leur argent soit utilisé à bon escient. C’est la toute la question !

Bref, nous vous laissons le soin de découvrir le monde de gestion de Hannachi au cœur même de son système. Cela va certainement lui déplaire, mais on est dans notre rôle…

Salim T.               

Des remplaçants surpayés

Dans tous les clubs, les joueurs ne sont pas mis à la même enseigne. Mais ce qui saute aux yeux lorsqu’on jette un coup d’œil sur la grille des salaires des joueurs est que les remplaçants sont royalement rémunérés par la direction kabyle. A titre d’exemple, l’attaquant Fayçal Belakhdar, qui n’a fait que de brèves apparitions cette saison, perçoit un salaire de 85 millions de centimes par mois. Il n’est pas le seul à être bien payé. Même Bouaïcha, qui a rarement joué titulaire lors de la phase aller avant de chauffer le banc pendant plusieurs matches, touche 80 millions de centimes par mois. Mais les cas les plus surprenants sont ceux de Boulaïnceur et Bouchouk recrutés au dernier mercato hivernal dans le but d’apporter du punch à la ligne offensive et qui se sont contentés de quelques apparitions jusqu’à maintenant avant d’être relégués sur le banc. Ils perçoivent une mensualité de 125 millions de centimes. La faute ne leur incombe pas, bien sûr, mais si la direction avait cassé sa tirelire pour s’attacher leurs services, c’est pour qu’ils apportent un plus à l’équipe. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à maintenant. L’entraîneur Nacer Sandjak s’en est défendu en affirmant que les dirigeants ne l’ont pas associé à l’opération recrutement. S’ils l’avaient consulté, ils pourraient aujourd’hui l’accabler, mais comme ils ont fait leurs emplettes sans prendre la peine de demander l’avis de leur entraîneur, ils devront en assumer les conséquences.

Salim T.

 

Boukhari précise

Le secrétaire de l’équipe seniors, Saïd Boukhari, a tenu à apporter une précision concernant l’article paru dans notre édition d’hier «Boukhari désavoue Hannachi», il a en effet déclaré qu’il n’a pas désavoué Hannachi et qu’il a simplement dit que les règlements ne lui permettent pas de présider la JSK étant donné qu’il n’est actionnaire ni membre du conseil d’administration.  

 

Maïza, un défenseur à 130 millions de centimes par mois

Adel Maïza, l’ex-défenseur de l’USMA, a eu droit à un salaire qui ferait tourner la tête à plus d’un. Il est de 130 millions de centimes par mois. Titularisé lors des premières journées de la phase retour avant d’être relégué sur le banc, Maïza peut se consoler à chaque fin du mois en allant à la banque pour retirer ses 130 millions de centimes. Maïza a des qualités, mais cela n’explique en rien de débourser une somme colossale pour s’attacher les services d’un défenseur, alors que le club dispose déjà de trois défenseurs centraux sans parler des jeunes. Le hic est que les dirigeants lui avaient promis une place de titulaire lors de la signature de son contrat. C’est ce qu’on appelle avoir le beurre et l’argent du beurre.

S. T.   

Khelili, le moins payé avec 35 millions de centimes

Le joueur le moins payé de l’équipe senior, c’est bien Sofiane Khelili. Sa mensualité ne dépasse pas 35 millions de centimes. Chauffant le banc depuis presque 2 ans, l’ancien pensionnaire du NAHD aura du mal à retrouver sa pleine forme. Si les dirigeants l’avaient prêté au dernier mercato hivernal, il aurait dit oui sans réfléchir. Le club sera gagnant en n’assurant pas le salaire d’un joueur qui n’est même convoqué dans la liste des 18. Le joueur trouvera aussi son compte en optant pour un club qui lui permettra de joueur.

S. T.

La grille de Belkalem est blanche

Alors que tout le monde pensait que Belkalem est parmi les joueurs les mieux payés à la JSK, la vérité est autre. Dans la grille des salaires qu’on s’est procuré, la case de Belkalem est blanche. Aucun salaire ne lui a été fixé comme s’il n’était pas un employé du club. C’est inimaginable, mais c’est la triste verité. Le président Hannachi a décidé de le payer à sa manière en ne lui octroyant aucun centime. Et dire que Belkalem est un enfant du club et l’un des meilleurs défenseurs du championnat algérien. Mais à la JSK, il ne suffit pas d’être bon pour avoir ses droits. Si jamais quelqu’un ose contredire le président Hannachi, il risque d’être privé même de ses salaires. L’enfant de Mekla l’a vérifié à ses dépens et, malgré ça, le président de la JSK ne rate aucune occasion pour lui nuire.

S. T.     

Raïh, Fergane, Ould L’hadj et Ihadjadene, 5 millions chacun

Le président Hannachi n’a pas cessé de susurrer durant toute l’intersaison qu’avec Raïh, Fergane, Ould L’hadj et Ihadjadene la relève est assurée. Il n’arrêtait pas de les encenser à tel point qu’on s’est dit que ces joueurs exploseront cette saison. On pensait que pour les encourager il leur accordera des salaires intéressants. Mais ce n’est pas le cas, ces jeunes n’ont droit qu’à un salaire de 5 millions de centimes. C’est très peu lorsqu’on constate que leurs équipiers perçoivent jusqu’à 190 millions de centimes. C’est normal donc qu’ils émettent le vœu de partir avant même de se faire un nom à la JSK.

S. T.

 

Mokdad, le mieux payé

Si le défenseur Sofiane Khelili est le moins payé, Abdelmalek Mokdad est le joueur le mieux payé à la JSK. Il s’est entendu avec la direction pour percevoir un salaire de plus de 200 millions de centimes, mais les dirigeants l’ont revu à la baisse. Actuellement, il ne perçoit que 190 millions de centimes par mois. Le deuxième meilleur joueur le mieux payé est l’attaquant Mohamed Chalali avec un salaire de 160 millions de centimes par mois. Ensuite, viennent Bouchouk, Boulaïnceur et Maïza pour ne citer que ceux-là.

S. T. 

Boukhari précise

Le secrétaire de l’équipe senior, Saïd Boukhari, a tenu à apporter une précision concernant l’article paru dans notre édition d’hier «Boukhari désavoue Hannachi». Il a en effet déclaré qu’il n’a pas désavoué Hannachi et qu’il a simplement dit que les règlements ne lui permettent pas de présider la JSK étant donné qu’il n’est ni actionnaire ni membre du conseil d’administration.  

 

 

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