A quarante-huit heures du match face au CSC, les capés de Benyelles procèdent aux ultimes retouches.

Après un début de préparation marqué par plusieurs incidents, notamment un accrochage entre deux joueurs et le cas de Ghazali, la situation est redevenue normale. Afin de procéder aux réglages nécessaires, l’entraîneur a programmé deux joutes amicales contre les espoirs de Houti Noureddine et la sélection de la 2^e Région militaire.

Il va sans dire que Benyelles a tiré beaucoup d’enseignements à l’issue de ces deux parties, avec notamment la bonne prestation de jeunes joueurs, à l’image du défenseur Aguid et du gardien Hadji, ainsi que Saâdi. Ce dernier, recruté la saison dernière à l’ intersaison, a été peu sollicité. Sa venue au WAT a été justifiée par son excellente prestation en match de coupe d’Algérie la saison dernière dans son ancienne équipe, le WA Ramdane Djamel. Tout de suite, Saâdi a tapé dans l’œil de l’ex-coach du Widad.

Aussi, pour la confrontation avec les Constantinois du CSC, le patron technique du club entend apporter quelques changements dans le onze rentrant. Les deux gardiens, Mazouzi et Brixi, qui ont été décriés par le coach, risquent fort bien de rester sur le banc de touche. A moins que Benyellès qui estime, à juste titre d’ailleurs, ne pas prendre trop de risques dans une rencontre capitale et dont le résultat final nous fixera davantage sur les chances des Tlemcéniens quant à leur éventuel maintien.

 

Le sort des Tlemcéniens n’est plus entre leurs mains

Il faut dire aussi que les coéquipiers du capitaine Boudjakdji après la mise à jour du calendrier de la L1, ainsi que le nul arraché par le CAB à Béjaïa face à la JSMB, occupent désormais, en compagnie des voisins belabésiens la peu reluisante place de lanterne rouge. Aussi, il est impératif que les coéquipiers de Sameur réagissent face au CSC tout en espérant un faux pas des équipes qui restent sous la menace. C’est d’ailleurs ce souhait de l’entraîneur adjoint, Kerris, qui estime que les résultats des rencontres de la mise à jour disputées mardi dernier ne désavantagent nullement le WAT qui continue à y croire.

A. Z.