USMH : Y a-t-il une affaire Bitam ?

Ce qu’on appelle déjà «l’affaire Bitam» ne va certainement pas connaître une fin heureuse. En effet, lors de la rencontre amicale d’hier, les Jaune et Noir ont terminé la partie à 10 alors que Bitam était sur le banc de touche, ce qui a suscité de grandes interrogations.

Pour comprendre l’histoire, il faut remonter à la séance d’entraînement de lundi. Ce jour-là, le milieu offensif Abdelmalek Bitam s’est accroché avec un dirigeant. Pour une histoire de maillots, ils ont failli en venir aux mains, avant que les joueurs n’interviennent pour séparer les deux personnes. En effet, Bitam, qui nous a raconté les faits, nous a expliqué les raisons de leur dispute. «J’ai acheté à Laoufi des maillots, et mon nom était mal écrit dessus, je les lui ai donc rendus, pour qu’il les change, ça a duré des semaines. Lors de la séance de lundi, alors que je me rendais au vestiaire, je tombe sur le monsieur en train de tenir au téléphone des propos méchants à mon encontre et jurer de briser ma carrière, il a même dit ‘’Ce sale Chaoui’’, c’est là que je me suis accroché avec lui. Par la suite, je suis allé me plaindre à l’entraîneur, à peine j’ai commencé à lui exposer la situation, il m’a arrêté et n’a pas voulu entendre plus, j’espère juste qu’il ne se fera de fausses idées à mon sujet, et comprendre que je ne suis pas fautif dans cette histoire. Je suis là pour jouer, pas pour avoir des conflits avec des gens.» Pensant que c’était fini, et ayant décidé même de mettre une croix sur ces maillots qui ne lui ont apporté que des ennuis, grand fut son étonnement lorsqu’il n’a pas pris part à une minute de jeu dans la rencontre amicale d’hier, alors que l’équipe avait terminé la partie à dix, Charef n’a pas jugé utile de faire rentrer l’enfant des Aurès.

Sanction ou mise à la porte ?

En effet, alors que l’entraîneur a fait sortir un joueur pendant la partie, Bitam s’attendait à ce que Charef lui fasse appel pour l’incorporer dans le dernière quart d’heure, mais ce fut la grande désillusion pour Bitam, qui a vu du banc de touche ses camarades finir la partie à dix. Très déçu à la fin de la rencontre, le joueur nous dira quand même qu’il n’en veut pas au coach. «Je ne pensais pas que j’allais rester sur le banc, je respecte la décision de l’entraîneur, je ne veux pas trop m’étaler sur le sujet…», nous a dit le joueur. La question qui se pose désormais est la suivante : est-ce que l’entraîneur a voulu le sanctionner, est-ce autre chose ou serait-ce une façon de mettre le joueur à la porte ? Puisque c’est tout de même bizarre de ne pas utiliser un joueur dans une joute amicale et laisser l’équipe terminer la rencontre à dix.

Ses camarades le soutiennent

Connaissant leur coéquipier pour ses qualités footballistiques et humaines, l’éducation de Bitam lui a permis de vite se faire des amis dans le groupe USMH, aimable et serviable, c’est comme ça que le décrivent ses camarades. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué l’occasion de lui apporter leur soutien, et bon nombre d’entre eux sont allés lui remonter le moral après la rencontre amicale.

Son recrutement était-il nécessaire ?

Voulant absolument le recruter au mercato hivernal, Bitam a, rappelons-le, choisi l’USMH au lieu de la JSK, qui était parvenue à convaincre Bouchouk et non pas Bitam, qui a choisi le challenge sportif au lieu de l’argent. Est-il convenable d’insister pour ramener un joueur et ne lui offrir que 40 petites minutes réparties en trois rencontres sur 7 ? Son recrutement était-il nécessaire, surtout quand on connaît les qualités de ce milieu de terrain, qui a plus fait connaissance avec le banc de touche que la pelouse du 1er-Novembre ? Ou encore l’USMH aurait-elle dû le laisser à la disposition de son ancien club où il avait du temps de jeu ou encore le laisser partir vers la JSK, tout comme l’a fait Bouchouk. C’est bien dommage que l’USMH ne puisse pas exploiter les qualités de ce joueur.

R. H.

 

 

USMH 6- OGC 2

Dans la rencontre amicale qu’ont jouée les Jaune et Noir hier matin, au stade 1er-Novembre face à la formation de Gué-de-Constantine, les Harrachis se sont largement imposés devant un adversaire de niveau faible.

Manquant cruellement de compétition, l’USMH, qui était dans l’obligation de compenser par des joutes amicales, a livré hier sa dernière joute avant de renouer avec le championnat samedi prochain à El-Harrach, dans une rencontre comptant pour la 26ejournée de L1. Se mesurant à une équipe de palier inférieur, les Jaune et Noir ont pu se remonter le moral en remportant haut la main le match qui les a opposés à l’OGC sur le score fleuve de 6 buts à 2. Dans la première période, l’entraîneur a aligné l’équipe titulaire qui a pu, en 45 minutes, mettre cinq buts dans la cage adverse. En effet, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir Younès ouvrir la marque après une passe lumineuse du grand revenant Elamali, il sera suivi, quelques minutes plus tard, par Bounedjah idéalement servi, encore une fois, par Elamali. Après avoir été deux fois passeur, ce dernier ajoutera le troisième but sur une action individuelle où il a dribblé trois défenseurs à l’intérieur des six mètres avant de pousser le cuir au fond des filets. Le quatrième but sera l’œuvre d’Younès, qui s’est amusé lui aussi à dribbler un adversaire avant de marquer. Et, enfin, l’homme le plus en forme, Elamali, clôturera le bal de la première période en ajoutant un cinquième but, auteur d’un doublé dans cette rencontre. Jouant avec un schéma en 4-3-3, l’équipe a bien évolué dans cette rencontre, maîtrisant la balle et pressant son adversaire haut. En possession du ballon, les hommes de Charef évoluaient en un 3-5-2, avec Demou et Azzi qui surveillaient les arrières, un cran au-dessus Aït Ouamar avait pour rôle de stopper la construction de l’adversaire au milieu, pendant que les latéraux montaient pour apporter leur soutien à la ligne offensive. Hendou, lui, se retrouve donc dans une position assez avancée, alors qu’Elamali et Touahri rentraient dans le milieu du terrain pour fermer les espaces, Younès et Bounedjah étaient deux attaquants de pointe vers qui il fallait balancer les balles pour concrétiser les actions. Par ailleurs, la seconde période connaîtra l’incorporation d’un autre onze, composé essentiellement de joueurs espoirs, qui auront inscrit un but et encaissé deux autres. Pourtant, les Medane, Harrag et compagnie avaient participé quelques instants auparavant au match amical des U21 face au RCA. En outre, il est à signaler que l’USMH a évolué à dix pendant le dernier quart d’heure face à l’OGC, puisque Charef a fait sortir un joueur et n’avait pas jugé utile de le faire remplacer.

R. H.

Belkaroui et Tatem absents

La rencontre amicale jouée hier face à l’OGC a été marquée par l’absence de deux éléments importants, il s’agit de Belkaroui et Tatem dont les raisons de leur absence restent inconnues.

 

Elamali plus régisseur que milieu excentré

Auteur d’une prestation excellente face à l’OGC, le milieu offensif Amine Elamali, qui a pour habitude de jouer comme ailer, a été aligné comme meneur de jeu en l’absence de Tatem et Amada. Son rendement dans ce poste peut être qualifié de parfait, puisqu’il était omniprésent et derrière tous les bons coups de l’USMH. Meneur de jeu de formation, Elamali proposait des solutions et construisait le jeu des Harrachis avec beaucoup d’aisance et un esprit très offensif. Abordé après la rencontre, le joueur nous dira : «Vous avez vu mon rendement dans ce poste ! J’ai toujours dit que c’est en meneur de jeu que je me sens le mieux», avant d’ajouter : «Face à Béjaïa, ce sera mon match.» Il semblerait que l’éclectique Elamali est de retour, et c’est tant mieux pour l’USMH.

 

Les douleurs aux adducteurs l’empêchent de s’entraîner

Amada : «J’espère être prêt pour Béjaïa»

Blessé aux adducteurs lors de la séance d’entraînement de lundi, le milieu de terrain, Ibrahim Amada, n’a pas pu prendre part au match amical disputé hier, il s’est contenté de pédaler sur le vélo et regarder ses camarades jouer. Le joueur ne sait pas encore s’il sera rétabli d’ici la rencontre de samedi face à la JSMB. «C’est après la séance d’entraînement d’hier (lundi) que j’ai ressenti des douleurs au niveau des adducteurs. Pour l’instant, je ne peux pas m’entraîner, je ne sais pas quand je pourrai reprendre exactement, mais j’espère être rétabli très vite, afin de préparer avec mes camarades la prochaine rencontre que je n’ai nullement envie de rater.» Pour Amada, c’est de nouveau la course contre la montre, il ne lui reste que deux jours pour se remettre de sa blessure, et ses chances de débuter la rencontre sont très minces.

R. H.

 

Aujourd’hui, entraînement à 10h

A partir d’aujourd’hui, la charge de travail va diminuer, les Harrachis devront à partir de demain s’entraîner tous les jours à partir de 10h.

 

 

 

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