MCO : La direction est-elle exempte de tout reproche ?

Sept (7) changements ont été opérés à la tête de la barre technique de l’équipe du MC Oran en cette saison.

En l’espace de dix (10) mois, sept entraîneurs et autant d’adjoints se sont succédé pour différentes raisons. Luc Eymael, parti avant le début du championnat, Raoul Savoy, Abdallah Mecheri, Tahar Chérif El-Ouazzani et Sid Ahmed Slimani, remerciés pour insuffisance de résultats, ainsi que Djamel Benchadli pour avoir voulu …ramener Ferahi, Tiouli et Madouni (excuser du peu). Au dixième mois, la direction a engagé Omar Belatoui, un enfant du club avec qui l’équipe des Rouge et Blanc a rempli son contrat, avec en prime une accession historique à la fin de l’exercice 2008-2009. Sept entraîneurs pour une formation dont les éléments sont assez fragiles sur le plan mental. Beaucoup d’entre eux s’amusent à brancher une oreille sur les voix parlant des problèmes internes du club plus une autre vers les primes et salaires au moment où une grosse partie de la ville vit sous la peur.

 

Des oreilles branchées vers la barre technique, pas vers l’équipe

Pendant tout ce temps, les dirigeants, conscients de cette peur, ont toujours branché leurs oreilles (les deux) du côté de la barre technique, à leurs yeux seule responsable des échecs de l’équipe chère aux supporters. Très souvent absents aux entraînements, les responsables actuels de ce pôvre club, n’ont jamais eu le courage de secouer les joueurs dont certains ont un salaire qui dépasse l’imagination tellement leur niveau est quelconque. Combien de fois, cette direction a parlé de conseil de discipline et combien sont les éléments sérieusement et sévèrement sanctionnés ? Aucun à  notre connaissance.  La responsabilité de ceux qui dirigent les affaires du Mouloudia d’Oran n’est-elle pas entièrement engagée. «Ce n’est pas de la faute des joueurs, ils sont très mal gouvernés tout simplement», dixit un groupe de supporters du MC Oran.

L. M. A.    

 

Bourzama : «A nous de faire le forcing pour aider Belatoui»

 

A l’instar du gardien Ferradji et du milieu Aouedj, le polyvalent Bourzama est dans l’œil du cyclone de la direction. Pour avoir eu une vive discussion avec le manager Abdennour, ce joueur devra passer devant un conseil, du moins à en croire les dires des dirigeants actuels. Dans cet entretien réalisé au téléphone hier matin, ce joueur portant le numéro 22 se dit navré et confus à la fois.

 

Par L. M. Azzi

- L’incident avec le manager est clos apparemment, que s’est-il réellement passé ?

- Permettez-moi de dire que parfois les gens ont du plaisir à donner trop d’ampleur à de simples malentendus. Car pour être plus précis, quand j’ai refusé de lui serrer la main, il a essayé de poser sa main sur mon épaule. Mais quand j’ai voulu l’en empêcher, il a glissé par terre et c’est tout. Mais je n’ai jamais posé ma main sur lui, je ne pourrais jamais le faire contre une personne plus âgée que moi. Et maintenant on raconte que Bourzama a donné un coup de poing à ce dirigeant. Donc rien de grave ne s’est produit entre lui et moi, la preuve tout est rentré dans l’ordre.

- Sauf pour la direction qui ne semble pas avoir apprécié cette scène…

- Avec la direction, l’incident est clos. Abdennour a expliqué à Larbi (Abdelilah) qu’il ne s’est rien passé de grave et que c’était juste un malentendu entre lui et moi. La preuve on s’est réconciliés immédiatement. Comme je viens de le dire, il est plus âgé que moi. Et il fait partie de la direction de mon club. De par ma nature je ne suis pas du genre à provoquer ce genre de problèmes. Je lui ai présenté mes excuses.

- Mais pourquoi avez-vous refusé de lui serrer la main ? 

- Franchement, j’étais à bout de nerf en raison de mon statut dans l’équipe. Comme vous le savez, depuis quelque temps je fréquente beaucoup le banc des remplaçants. Aucune explication ne m’a été signifiée par l’entraîneur. Au départ je pensais que le manager devait défendre ma cause. C’est la seule raison qui m’a poussé à l’empêcher de me serrer la main. Franchement, je regrette cet incident qui s’est produit sous l’effet de la colère.

- Quelle a été la réaction de Belatoui ?

- Il n’a pas vu la scène mais il a été surpris d’apprendre la nouvelle. Vous savez, il me connaît très bien. Il sait que je ne suis pas habitué à créer des problèmes. Naturellement je lui ai présenté mes excuses, surtout qu’il vient d’arriver. Je ne voulais pas en arriver là pour sa prise de contact avec les joueurs. Je suis navré et confus en même temps.

- Justement que pensez-vous de son retour ?

Je pense que nul ne doit ignorer que Belatoui est un enfant du MCO. C’est un entraîneur qui a fait ses preuves et même quand il était joueur avec une carrière très riche. Les joueurs le connaissent bien. Ce sera à nous de faire le forcing pour l’aider dans sa tâche. Nous sommes dans l’obligation de l’aider et d’appliquer ses consignes et de respecter ses choix.

- Une tâche qui ne s’annonce pas facile…

- Exact ! Vous savez après la défaite à Batna, l’étau s’est resserré sur notre formation. Mais notre destin est entre nos mains. Nous n’avons plus qu’à réagir afin de négocier les derniers matches au programme par les résultats qu’il faut. On ne doit compter que sur nous-mêmes.

L. M. A.

 

Abdennour : «Il s’est excusé» 

Prié de donner sa version des faits signalés à la reprise des entraînements, le manager Seddik Abdennour a répondu : «Il ne s’est rien passé de grave pour que les gens s’amusent à donner de l’ampleur à cette histoire. Bourzama s’est excusé mais c’était juste un simple malentendu. Certains en ont profité pour raconter des trucs invraisemblables.»

 

Que devient Aoued ?

Le milieu Mohamed Amine Aoued n’a plus donné signe de vie depuis le retour de l’équipe de Batna. En effet, l’ancien pensionnaire du CR Belouizdad a raté les trois séances d’entraînements tenues après un repos de deux jours. Aucune explication n’a été fournie au sujet de cette absence sauf que d’après une source autorisée, ce joueur au numéro 11 a évoqué un ennui de santé dû à la «fatigue». Néanmoins, le staff médical de l’équipe fanion n’a pas été mis au courant de ce bobo. Il est utile de noter l’impossibilité de notre journal de le joindre au téléphone, hier matin.

 

Le Mouloudia vainqueur de l’IRB El Kerma

Comme prévu, la formation du MC Oran a affronté son homologue de l’IRB El-Kerma, au stade Habib Bouakeul hier matin. Sous une pluie battante, la confrontation entre le 13 ème de Ligue 1 et le second du groupe B de la régionale 2 s’est soldée par la victoire du premier sur le score de quatre buts à un (4-1, 2-1 à la mi-temps). Zidane, Bouguerra, un défenseur contre son camp puis Sandaogo ont marqué pour le Mouloudia. Cette rencontre a permis à l’entraîneur Omar Belatoui d’aligner tous les joueurs formant son échiquier, à l’exception de Dagoulou qui s’est contenté d’une séance de jogging.

 

MCO-ES Araba, mardi prochain

Après avoir donné la réplique à l’IRB El-Kerma, la bande des Rouge et Blanc devra se mesurer à l’ES Araba. D’après une source autorisée, la confrontation est prévue mardi prochain au stade Habib Bouakeul où le coup d’envoi sera donné à 10h. Il est à noter que l’adversaire du Mouloudia n’est autre que le leader de la poule Ouest de l’Inter-régions.

 

Dagoulou a tout conclu avec l’ES Sétif, sauf…

Lié au club jusqu’en 2014, le milieu offensif Eudes Dagoulou a de très fortes chances de changer d’air à la fin de l’exercice écoulé. En effet, une source digne de foi assure que le Centrafricain a trouvé un terrain d’entente avec la direction de l’ES Sétif. Les dirigeants du club d’Ain Fouara ont promis de trouver un arrangement financier avec leurs homologues du MC Oran pour la lettre de libération du joueur au numéro 19. D’après nos informations, les contacts ont commencé au moment où le joueur avait un problème avec son employeur au sujet d’un véhicule. Reste à savoir si les dirigeants ne s’opposeront pas à ce transfert qui leur apportera beaucoup d’argent, toutefois !

 

 

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