Certes, Hakim Medane entretient de très bons rapports avec Saïd Boukhari et tout le monde croyait que c’est ce dernier qui est derrière les contacts avec l’ancien meneur de jeu de la JSK et de l’USMH, mais, la réalité est toute autre. C’est Yazid Yarichène, le jeune président de section, qui a contacté ces derniers jours Medane. Les deux hommes ont beaucoup parlé et à maintes reprises. Yarichène n’a pas hésité à demander à son interlocuteur de revenir aux affaires de club, de prendre un poste clé, comme celui de manager général. Pour argumenter ses dires, Yarichène a fait savoir à Medane que le club a vraiment besoin de ses services et que les responsables du club comptent lancer un bon projet sportif et avec son retour, la JSK pourrait atteindre ses objectifs à moyen terme. Les deux hommes sont toujours en contact et une rencontre entre eux est même programmée pour cette semaine.
Les conditions de Hakim
De son côté, Medane, qui a acquis une grande expérience dans le monde de la gestion, n’a pas dit oui sur le champ. L’ancien gaucher des Canaris a posé des conditions quant à son retour aux affaires du club. D’abord, il a demandé de nettoyer l’entourage du club qui est, selon lui, malsain car il ne pourra jamais travailler avec un entourage pareil. Medane aurait même exigé le retour de Sadmi, car les deux hommes ont toujours travaillé ensemble à la JSK. Enfin, Medane est resté toujours à l’écoute de son ancien club et il n’a jamais hésité à donner un coup de main lorsque les responsables du club le sollicitent, la prouve, Medane a aidé les dirigeants des Jaune et Vert dans la venue de quelques joueurs l’hiver passé comme il a aussi joué un rôle dans le retour de Sandjak.
A. H.
Hannachi à ses proches
«Oui pour Menad, mais avec Medane»
La piste de Menad comme nous l’avons rapporté dans l’une de nos précédentes éditions est reléguée au second plan. Le président Hannachi a pris la ferme décision de recruter un entraîneur étranger, mais à l’un des responsables qui lui a suggéré de faire revenir Menad, il a rétorqué : «Oui pour Menad, mais avec Medane.»
Convaincu qu’il ne s’entendra jamais avec lui, car Menad n’est pas un entraîneur qui se laisse marcher sur les pieds, le président Hannachi conditionne son recrutement par le retour de Medane. Il sait que ce dernier parviendra à le gérer, surtout qu’il a déjà travaillé avec lui à la JSMB. Le coach Djamel Menad bénéficie de l’estime de la plupart des supporters de la JSK. Même s’il ne s’entend pas avec le président Hannachi, les dirigeants ont évoqué, il y a quelques jours de cela, son nom pour calmer les amoureux des Jaune et Vert. Mais ce n’était que de la poudre aux yeux, car sa piste n’a jamais fait l’unanimité au sein du conseil d’administration. D’ailleurs, elle n’a pas tardé à être écartée, puisqu’au lendemain de la finale de la coupe d’Algérie qui a opposé l’USMA au MCA, un responsable nous a indiqué que Menad ne reviendra pas à la JSK. L’actuel coach du MCA n’a jamais écarté son retour, mais il sait qu’il devra attendre un changement à la tête du club pour que cela se réalise. Les fans rêvent de son retour, mais pour des raisons qu’on ignore, sa piste a été écartée avant même que la direction ne négocie avec lui.
Mohamed A.
Alors qu’on parle avec insistance de son retour
Doudane : «Personne ne m’a appelé»
Ces derniers temps, il ne passe pas un jour sans qu’on parle du retour de Karim Doudane aux affaires du club. De son côté, le premier intéressé par cette histoire nous avoue : «J’ai entendu pas mal de choses ces derniers temps concernant mon retour au club. Pour le moment, personne ne m’a appelé pour me parler de quoi que ce soit», nous dira d’emblée l’enfant des 240-Logements. Dans le cas où les responsables du club prendraient attache avec lui, Doudane reste ouvert à toute discussion : «Je ne peux rien vous dire pour le moment. On doit d’abord discuter et s’il y aura quelque chose d’intéressant, comme un bon projet sportif par exemple, pourquoi pas. Mais il ne faut pas précipiter les choses, tant qu’il n’y a rien de concret, on ne pourra rien dire.»
A. H.
Le conseil d’administration se réunira aujourd’hui
Qui sera le futur entraîneur de la JSK ?
Comme annoncé par nos soins, le futur entraîneur de la JSK pourrait être connu dès aujourd’hui ou au plus tard ce jeudi. Le conseil d’administration devra se réunir aujourd’hui afin de trancher au sujet du futur successeur de Nacer Sandjak. La réunion du CA devait avoir lieu hier, mais elle a été reportée finalement à aujourd’hui en raison du décès d’un proche du président Hannachi. Si les membres du conseil d’administration tiennent leur réunion comme prévu, ils devront arrêter une liste de trois à quatre coaches avec lesquels ils devront négocier. Craignant de se tromper encore une fois, le président Hannachi tient pour la première fois à consulter ses collaborateurs pour choisir son entraîneur.
Jean-Guy Wallemme pourrait succéder à Sandjak
Même si l’ex-coach de l’AJ Auxerre, Jean-Guy Wallemme, ne dispose pas d’une carte de visite étoffée par rapport aux autres entraîneurs proposés, il pourrait être choisi par les membres du CA pour succéder à Sandjak. Il ne sera pas exigeant sur le plan financier. En plus dans un récent entretien accordé à notre journal, Wallemme nous a confié qu’il est disposé à prendre la JSK. Sans club depuis son départ de l’AJ Auxerre, ce coach ne dira pas non aux dirigeants kabyles. Non seulement il veut relancer sa carrière, mais le challenge de la JSK l’intéresse aussi.
Markov et d’autres dans la liste
Tant que le conseil d’administration n’a pas tenu sa réunion, il serait aléatoire d’avancer le futur entraîneur de la JSK. Les dirigeants ont reçu plusieurs CV et même s’ils ont déjà fait un premier tri, ils devront choisir encore parmi la liste des 5 entraîneurs arrêtée par la direction. Il nous a été impossible d’avoir tous les noms, mais d’après certaines indiscrétions, Plamen Markov et Manuel Amoros figurent dans cette liste. L’entraîneur Markov dispose d’une carte de visite éloquente et le fait qu’il parle couramment le français pourrait peser dans la balance. Il a déjà entraîné le Wydad de Casablanca, ce qui lui a permis d’avoir une idée sur le football maghrébin.
José Manuel trop vieux
Les chances de voir José Manuel succéder à Sandjak sont infimes. Certes, il possède une carte de visite étoffée, mais au vu de son âge et de sa non-maîtrise de la langue française, on imagine mal comment les dirigeants l’engageront. Il a plus de 67 ans et même si celui qui l’a proposé a confié aux dirigeants qu’il parle le français, les dirigeants réfléchiront mille fois avant de porter leur choix sur lui. Sa cote a baissé depuis son départ du Ahly du Caire, mais son manager, qui entretient de bons rapports avec un membre du conseil d’administration, fait le maximum pour le placer à la JSK. Le président Hannachi a confié à ses proches que José Manuel est trop vieux, mais en l’absence d’une stratégie bien définie, il ne serait pas étonnant que la direction prenne attache avec ce coach.
Mohamed A.
Ferhat Kernouf sur les traces de Rabie Meftah
Le jeune espoir Ferhat Kernouf intéresse au plus haut point le CSC. Auteur d’une belle prestation avec à la clé deux buts face aux Sanafir, les responsables du CSC veulent l’engager la saison prochaine. Tous ceux qui l’ont vu à l’œuvre lui prédisent le même avenir que Rabie Meftah.