Dès la fin de la rencontre, les joueurs du Mouloudia se sont tous dirigés vers Omar Ghrib et l’ont porté en triomphe tout comme l’entraîneur Djamel Menad.

Une libération, voilà à quoi ressemblait la fin de match d’hier entre le doyen des clubs algériens et l’ESS. Dès que Houasnia a sifflé la fin du match, les joueurs se sont tous rués vers Omar Ghrib pour fêter avec lui la belle victoire acquise face au leader du championnat. Il faut dire aussi que les joueurs ont vécu une semaine des plus troublantes et des plus lourdes à la suite de l’affaire du boycott de la remise des médailles en finale de la coupe d’Algérie. Les joueurs étaient hystériques et se sont tous dirigés vers Ghrib pour le porter en triomphe devant le virage sud des supporters où ces derniers ont entamé le fameux chant : «Djeich Chaâb Mâak ya Omar», Chose qui a fait beaucoup plaisir au concerné qui a pu voir que sa cote de popularité auprès des fans n’a pas bougé d’un iota. Juste après Ghrib, ce fut autour de Menad d’être porté par ses poulains, lui aussi a eu droit à son moment fort en émotion. Ce dernier a encore une fois confirmé que les Chnaoua sont un public à part et qu’il restera quoi qu’il arrive derrière son équipe.

Les joueurs sont allés chercher captain Babouche

Par ailleurs, le groupe mouloudéen n’a pas omis son capitaine Réda Babouche qui était suspendu et qui a assisté à la rencontre à partir du tunnel qui mène aux vestiaires. Tout le monde s’est rué vers lui et l’a ramené sur le terrain pour qu’il profite lui aussi de cette belle communion entre supporters, joueurs et Ghrib.

Les supporters refusent de quitter le stade

Un fait inédit s’est produit à la fin de cette rencontre. Tous les supporters des Vert et Rouge sont restés à leurs places et ont longuement communié avec les joueurs et l’entraîneur et Omar Ghrib. Les fans du vieux club de la capitale sont restés longtemps après le coup de sifflet final afin de partager la joie de la victoire avec leurs favoris et dans une belle ambiance qui rappelle les plus belles années. D’ailleurs, tous les présents ont pu avoir une idée sur l’engouement que suscite le grand Mouloudia d’Alger auprès des supporters, puisque les fans ne sont pas remontés contre les joueurs après la défaite en coupe d’Algérie, ils se sont tous unis autour du club et des joueurs afin de sortir de cette situation qui a beaucoup pesé sur le moral des troupes. Chapeau Chanoua !

Ghrib : «Une réponse à ceux qui veulent casser le MCA»

Il était très ému à la fin de la rencontre, Omar Ghrib que nous avons accosté dira : «Dieu merci, nous avons sorti une belle partie, nous sommes parvenus à gagner, c’est le plus important à mon avis puisque ce résultat nous permet de préserver notre deuxième place en championnat. Maintenant, il faudra faire en sorte de poursuivre sur ce chemin afin d’atteindre notre objectif qui reste la Ligue des champions africaine. Ce succès est aussi une réponse aux gens qui ne cessent de vouloir casser le Mouloudia, ils n’ont rien à faire d’Omar, ils veulent casser le club, c’est tout. A ces gens je dis, on fera tout pour aller chercher la participation à la prochaine Ligue des champions.»

 M. Z.

 

Daoud, le malaimé de Menad

Il n’a pas été chanceux cette saison. Il n’a joué que le classico contre la JSK. Il a réussi un grand match et fait de même contre l’USMH. Djamel Menad ne cessait de lui jeter des fleurs et assurait à tout le monde qu’il est fort, qu’il ira en Espagne et qu’il fera une bonne préparation pour revenir encore plus fort. Malheureusement pour Daoud, même en réalisant une très bonne préparation, il revient et revit le même scénario. Une mi-temps contre le JSS et 10 minutes contre l’ASO. La suite est simple, soit il se retrouve dans la liste des 18 sans jouer, soit il est écarté de la liste des convoqués. Il a pris son mal en patience et n’a pas baissé les bras pour autant ; il croit toujours qu’il va réussir au MCA. Mais tout le monde se pose la question : qu’a fait Daoud à Menad pour avoir ce traitement ? Même quand il excelle, il se retrouve hors liste…

1. A.   Z.

 

Il est passé hier au siège de la LFP

Le désormais ex-président du conseil d’administration du Mouloudia d’Alger, Kamel Amrouche, est passé hier au siège de la Ligue de football professionnel où il a été auditionné. Ainsi, la CD a pu avoir toutes les versions des Mouloudéens.

Amrouche : «C’est moi le président, je n’ai pas démissionné»

 

Kamel Amrouche, que nous avons eu au bout du fil dans la journée d’hier, était formel sur le fait qu’il n’a pas démissionné et qu’il reste toujours le président du CA. Pour confirmer ses dires, il assure qu’aujourd’hui à 14h30 une réunion entre lui et les membres du CA sera tenue. Il confirme qu’il a fait un saut au siège de la LNF, mais juste pour prier la CD d’être généreuse avec le MCA.

Alors que le nom de Kaoua est annoncé, voilà que Kamel Amrouche intervient pour démentir : «Je suis toujours le patron. C’est moi le président du CA et je n’ai en aucun cas démissionné de mon poste.» Une façon de dire que le président du conseil d’administration a pour nom Kamel Amrouche. Comme on l’avait annoncé dans notre édition d’hier, le président Amrouche ne s’est pas présenté à la commission de discipline au niveau du siège de la LFP, mais le président Haddadj avait, sans citer son nom, assuré que l’une des personnes convoquées s’est excusée, car elle avait des empêchements professionnels. Mais hier, Kamel Amrouche s’est présenté au RDV que lui avait donné Haddadj et les autres membres de la commission de discipline. A cet effet, le président Amrouche dira : «Effectivement, je me suis présenté au siège de la Ligue afin de demander à la commission de discipline d’être clémente dans ses sanctions envers le Mouloudia d’Alger.» Pour montrer qu’il est toujours en poste et que tout se fait dans les règles, le président du CA, Kamel Amrouche, ajoute : «Mercredi à 14h30, une réunion entre les membres du conseil d’administration sera tenue.» Une façon de faire savoir que tout reprend son cours normal comme si de rien n’était. En tous les cas, Amrouche assure et insiste : «Je n’ai pas démissionné et je suis toujours le président du conseil d’administration de la SSPA/MCA.» En somme, il affirme que le patron du MCA, c’est lui et personne d’autre.

M. Z.