Malheureusement, les résultats n’ont pas été en faveur des Widadis qui rétrogradent ainsi en Ligue 2. Il faut dire que les prémices de la descente aux enfers ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, depuis déjà deux saisons, les Zianides devaient attendre la dernière journée pour se maintenir. En ce sens que leur parcours reflétait parfaitement le mal qui rongeait la maison du WAT. De multiples problèmes se posaient avec acuité aux différents dirigeants, entre autre celui des finances qui avait empoisonné la vie du club. Certes, les dirigeants tlemcéniens étaient animés de beaucoup de volonté pour sortir le club de la gabegie. Mais était-ce suffisant pour redorer le blason terni.
Recrutement tous azimuts
Le recrutement opéré aussi bien durant la précédente intersaison que lors du dernier mercato hivernal n’a pas répondu aux espérances. Le président Yahla de même Bentchouk ont procédé à un recrutement tous azimuts d’une dizaine de joueurs dont le niveau était tout juste moyen. D’aucuns pensaient que la venue de Ghazali allait donner plus de tonus au compartiment offensif du WAT, mais la déception était totale. Ce dernier a été souvent la cible des supporters tlemcéniens qui le chambraient à chaque sortie notamment après le match perdu à Béchar face à la JSS. Mais en dépit des frasques de ce joueur, comment peut-il se concentrer dans une rencontre afin de donner le meilleur de lui-même. Sameur aussi est victime de l’animosité d’une partie des supporters. C’est dire que la formation des Zianides a passé une de ses plus mauvaises saisons depuis sa création. Certes, le WAT est bel et bien rétrogradé en Ligue 2, mais d’ores et déjà des décisions doivent être prises pour préparer la prochaine saison. Un assainissement radical devra être opéré pour que le WAT retrouve son lustre d’antan.
A. Z.