En effet, à quelques jours de la fin de la saison, tout le monde évoque ce fameux match entre Mouloudéens et Harrachis qui sera un choc entre deux équipes qui se défieront pour avoir cette seconde place. Tout le monde veut savoir où la rencontre se jouera. Pour le directeur général de l’OCO, il n’y a aucun souci pour abriter cette partie : «Le 5-Juillet sera disponible pour abriter le derby USMH-MCA prévu le 21 mai prochain. Il n’y a aucun problème pour le programmer. La pelouse sera prête.» Le directeur général de l’OCO assure aussi que la Ligue de football professionnel n’a rien programmé et aucune correspondance ne leur a été envoyée : «Aucune correspondance de la Ligue ne nous est parvenue à ce jour.» Une façon de faire savoir à tout le monde que le 5-Juillet ne fermera pas ses portes. D’ailleurs, il le confirme : «La fermeture du 5-Juillet n’est pas d’actualité et ne pourra se faire avant le 21 mai prochain.»
Par ailleurs, lors de son intervention sur les ondes de la radio samedi dernier, le président de la Ligue de football professionnel avait déclaré : «On est en train de voir avec les parties concernées avant de décider du lieu où se jouera le match entre l’USMH et le MCA. Le 5-Juillet fermera ses portes la semaine prochaine et ne sera donc pas disponible.» Selon Kerbadj, ce match sera programmée à Tchaker, et il n’a pas écarté non plus l’idée de le programmer à Lavigerie. Toutefois, il n’a pas été formel et a assuré que la décision serait prise prochainement.» Cette déclaration de Kara met fin aux hésitations de la LFP de programmer le dernier derby de la saison au 5-Juillet puisque cette enceinte ne fermera pas ses portes.
- A. Z.
Kerbadj : «La programmation suivra son cours»
Contacté par nos soins en début d’après-midi d’hier, le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, pensait que le stade du 5-Juillet allait fermer ses portes, mais Kara assure qu’il peut abriter ce fameux USMH-MCA et qu’il n’y a pas lieu d’aller voir ailleurs, puisque le 5-Juillet est disponible.
En effet, quand on lui a fait savoir que Kara, le directeur général du l’OCO, a assuré que le stade sera encore ouvert, le président de la LFP a déclaré : «Puisque le 5-Juillet ne fermera pas ses portes la semaine prochaine à cause des travaux, alors la programmation suivra son cours, et USMH-MCA se jouera au 5-Juillet.» Ainsi, il met fin aux interrogations des uns et des autres. Ainsi, le choc entre les Harrachis et les Mouloudéens se déroulera sur la pelouse du 5-Juillet. Les deux équipes s’affronteront pour cette seconde place que chaque équipe voudrait conquérir.
Bref, la LFP devrait envoyer prochainement une correspondance aux responsables de l’OCO afin de les informer que le dernier derby de la saison se déroulera au 5-Juillet. Les responsables du stade sont prêts à assurer lors de ce choc…
- A. Z.
Le CSC veut Kacem et Yachir
Auteurs d’une belle saison, Samy Yachir et Kacem Mehdi attirent les regards depuis un moment. C’est la raison pour laquelle les Constantinois les convoitent. Les dirigeants du CSC ont entamé leur marché et ils ont appelé Mohamed Merabet, le manager de Yachir et de Kacem, pour lui proposer de convaincre ses poulains d’opter pour l’aventure avec les Sanafir. S’ils ne trouvent pas un terrain d’entente avec les Mouloudéens, les deux joueurs n’écartent pas l’idée de partir ailleurs. Ils sont en fin de contrat et attendent que la direction du MCA les convoque afin de négocier leur prolongation de contrat. On a appris de sources proches, que les deux joueurs attendent de voir ce que va leur proposer le Mouloudia d’Alger. Si les salaires restent les mêmes, ils quitteront définitivement le club. Mais si la direction est compréhensive, ils resteront au Mouloudia d’Alger où ils se sentent bien. Donc, l’avenir de Kacem et Yachir est lié à l’augmentation de leur salaire.
- A. Z.
Drif : «Le MCA est pris en otage par le parrain Marif»
Abdelkader Drif, le seul président du Mouloudia d’Alger qui a gagné le triplé, qui a assuré la coupe d’Afrique au qoyen des clubs algériens, est sidéré, voire choqué par ce qui s’est passé lors de la finale de la coupe d’Algérie. Pour lui, Ghrib n’est qu’un ersatz d’un système asphyxié par un pouvoir caché et qui émane de l’Italie, à savoir l’ambassadeur Rachid Marif. Il pointe du doigt aussi Raouraoua qui, pour lui, a failli à sa fonction, puisque c’est lui le maître de la cérémonie et devait assurer qu’aucun souci ne se produise.
Cette affaire de refus de monter les marches lors de la remise des médailles par les Mouloudéens a pris une grande dimension. Plusieurs acteurs du sport ont condamné l’acte, chacun à sa manière. Certains pensent que la faute n’incombe pas seulement aux sanctionnés. Pour Drif, le mal est très profond et ce sont les pouvoirs cachés qui sont derrière ce désastre.
«Raouraoua est le maître de la cérémonie, il devait aller aux vestiaires»
En effet, comme à l’accoutumée, avec son franc-parler, Abdelkader Drif, l’ancien président mouloudéen pense que la faute touche même la grande instance du football algérien : «Quand on donne les pouvoirs à de pseudo-dirigeants, on s’attend à tout. A mon avis, le dirigeant, à savoir Omar Ghrib, qui a été désigné comme responsable dans ce malheureux accident, n\'est pas le seul fautif. J\'associe aussi l\'instance fédérale, à sa tête son président, dans ce krach. A mon avis, Raouraoua, le président de la FAF, est le maître de la cérémonie et, donc, il se devait de se présenter dans les vestiaires pour que le boycott ne soit pas consommé.» Pour Drif, ce n’était pas la mission du ministre de la Jeunesse et des Sports, Tahmi, qui a rejoint les Mouloudéens dans le vestiaire, sans succès. Et dans ce sens, Drif dira : « La République a été bafouée. Un ministre représente l’Etat. Tahmi ne devait pas descendre dans les vestiaires. Il a commis une faute, mais il l’a fait parce qu’il est un enfant du Mouloudia d’Alger. Normalement, c’était à Raouraoua d’aller dans les vestiaires pour rétablir l’ordre. C’est son rôle, mais il ne l’a pas fait. Moi, la question que je pose est : où était la puissance administrative ce jour-là ? Et donc, je me dis qu’elle a failli à sa mission.» La figure emblématique du Mouloudia d’Alger ne s’arrête pas là et va jusqu’en Italie, puisque, pour lui, c’est de là-bas que les ordres parviennent: «Ghrib, c’est le pouvoir apparent, mais derrière, tout le monde sait qu’il y a Marif. Depuis le divorce entre le MCA et la Sonatrach en 2001, le club est géré par un système mafieux. Il a été pris en otage par un parrain nommé Marif. Omar Ghrib n’est que le substitut de ce système contrôlé à distance.» Une façon de dire que Ghrib est une marionnette et que c’est Marif qui gère de Rome. Drif évoque les sanctions en déclarant : «Je dirais qu’il fallait sévir après cet accident malheureux, mais, pour ce qui est des sanctions, je n’ai rien à dire, je respecte la décision de la commission de discipline, et cela même si je suis très affecté pour le MCA qui ne mérite pas ça. On a joué 5 finales contre l’USMA, en on a gagné 4 et jamais, les Usmistes n’ont fait de scandale. Courbis a mis un système de jeu très intelligent qui a fait que les Usmistes gagnent le RDV.» Et pour clore son intervention, le président qui a gagné la coupe d’Afrique en 1976 dira : «Même si je suis loin des affaires du Mouloudia d’Alger, je reste un fervent fan de ce club et, comme ancien dirigeant, je tiens à présenter mes excuses au peuple algérien pour ce qui s’est passé.»
En somme, pour Drif, sanctionner Ghrib, c’est bien, mais il faut aussi sanctionner les gens qui le soutiennent et qui gèrent le club dans l’ombre. Il montre aussi du doigt le président de la FAF qui, pour lui, étant le maître de la cérémonie, se devait d’assurer le bon déroulement de la finale…
- A. Z.
Zemiti : «On se relèvera»
L’entraîneur adjoint des Vert et Rouge, propulsé en tant qu’entraîneur en chef suite à la suspension de Menad, revient sur la rencontre de Bordj et dresse un état des lieux lucide sur le moral des troupes.
Le doyen des clubs algériens a vécu une semaine des plus agitées suite à l’annonce des lourdes sanctions prises à l’encontre de Ghrib, Babouche, Chaouchi et Menad. Dans une telle situation, il est difficile pour les joueurs de se concentrer exclusivement sur leur travail. Comment ne pas penser aux camarades ? Devant cet état de fait, Farid Zemiti a avoué : «En toute franchise, ce fut vraiment difficile de remonter le moral des joueurs. Comme vous le savez, ils étaient tous abattus après l’annonce des sanctions. Le club a vécu une zone de turbulences et ça n’a pas arrangé la situation. Pour revenir au match, je dirais que, quand on est arrivés à Bordj, nous avons trouvé une atmosphère invivable, pire, ce fut un environnement des plus hostiles. Il était impossible de gagner face au CABBA dans de telles conditions. Pour vous dire la vérité, je suis dégouté de vivre ce genre de situation. On a essayé durant toute la semaine de retaper le moral des troupes. D’ailleurs, nous avons axé notre travail exclusivement sur le volet psychologique pour essayer de remotiver le groupe», dira-t-il amèrement.
«La deuxième place reste jouable»
La défaite enregistrée à Bordj conjuguée au succès du principal concurrent pour la seconde place, El-Harrach a compliqué davantage la mission du vieux club de la capitale dans sa quête de Ligue des champions. D’ailleurs, certains ont même assuré que c’était d’ores et déjà fini. Le coach algérois n’est pas du tout du même avis puisqu’il assure : «On ne va pas perdre espoir, j’ai accordé deux jours de repos à mes joueurs. Ainsi, ils auront l’occasion d’évacuer tout le stress après ce qu’ils ont vécu durant la semaine. Il faut qu’ils fassent le vide afin qu’ils puissent reprendre le travail dans la sérénité dans le but de préparer les deux prochaines rencontres face au CAB et à l’USMH qui seront très importantes.»
I. Z.