Enfin, l’affaire du transfert du joueur béninois Pascal Angan du CRB au club d’Al-Ismaïly a connu son épilogue.

En effet, les responsables égyptiens ont publié hier sur le site officiel du club un document officiel qui certifie effectivement qu’Angan était bel et bien libre de tout engagement et qu’il peut opter du coup pour l’équipe de son choix. Il est écrit sur ce document signé à Boumerdès le 7 avril 2013 par Gana (président du CRB), Angan Pascal (joueur), Sofiane Samadi (manager général), Mefti (DFC), Tarafi (avocat), Bouameur Madjid (agent du joueur) que le joueur en question finira la saison avec son club employeur, touchera 2 mois de salaire et sa libération sera établie en fin de saison. Tous les présents cités précédemment  étaient d’accord en signant le document que nous reproduisons ci-dessous.

 

Gana a menti pour les supporters

Finalement, tout avait été conclu entre le président Gana et son joueur avant même la fin du championnat. Mais le président belouizdadi a fabriqué tout un scénario afin de tromper les supporters du club et leur faire croire qu’il défendait les intérêts du club. A présent, les masques sont tombés et Gana aura vraiment du mal à se justifier auprès de tous les amoureux du club. Il est allé loin dans son mensonge en jouant avec les sentiments des milliers de supporters qui, certainement, ne lui pardonneront jamais son acte.

 

Sa démission devient une nécessité   

Maintenant que tout est clair à propos du transfert d’Angan et que le président Gana et ses collaborateurs sont les seuls et uniques responsables de cette mascarade, le départ de ce dernier devient une nécessité. En effet, Gana sera dans l’obligation de déposer sa démission aux membres du conseil d’administration à l’occasion de la réunion prévue demain et en aucun cas, il devrait faire machine arrière et revenir sur sa décision, car il n’a pas du tout sa place dans un grand club qui s’appelle le CRB et qui a été toujours géré par des hommes honnêtes qui connaissent son histoire.

H. A. B.

 

Condamné à payer les joueurs avant le 1^er Juillet

Le CRB pourrait être privé de recrutement

La Ligue de football professionnel a publié sur son site internet le dispositif réglementaire de l’exercice 2013-2014. L’article 7 stipule que tout club qui n’a pas régularisé les arriérés financiers de ses joueurs avant le 1^er juillet sera interdit de recrutement. Le CRB risque gros et pourrait réellement  être privé de recrutement, et ce, pour la simple raison que la plupart des joueurs, pour ne pas dire tous, ne sont pas encore payés. Ces derniers n’ont pas touché le moindre centime depuis des mois maintenant. La direction doit à certains d’entre eux plus de sept mois de salaire. Il faut dire que c’est en raison justement des salaires impayés des joueurs que le club a enregistré lors de l’exercice qui vient de s’écouler des résultats mitigés. Les camarades du gardien Ousserir qui,  pourtant, se sont donnés à fond tout au long de l’exercice sportif ont été agacés par les promesses du président Gana, en matière de régularisation de leur situation qui, finalement, n’ont pas vu le jour. Une situation qui s’est répercutée négativement sur leurs résultats. Alors avec l’annonce du départ de Gana qui devrait en principe déposer sa démission demain, les joueurs ne vont pas trouver avec qui ils vont parler et ne seront pas payés d’ici la date du 1^er juillet. Ceci dit, l’article 7 sera appliqué sur le club et celui-ci sera interdit de recruter des joueurs.

 

La direction est incapable de ramasser une grande somme d’argent

Le temps presse vraiment au CRB. La direction du club ne pourra jamais ramasser une grande somme d’argent pour payer l’ensemble des joueurs qui réclament plusieurs mensualités. Si les caisses du club avaient été renflouées auparavant, le président Gana aurait pu payer ses joueurs. Alors ce n’est pas maintenant que cet argent va tomber du ciel. Sauf intervention des amoureux du club pour aider le premier responsable à payer ses joueurs, ce dernier serait incapable d’honorer son engagement avant la date butoir annoncée par la ligue, et le Chabab risque vraiment d’être privé du recrutement. Une situation qui engendrait certainement des conséquences néfastes pour l’avenir du club algérois qui a connu beaucoup de problèmes ces quatre dernières années.

 

Seule la CNEP pourrait sauver le club

Tout le monde est unanime à dire que le président Azzeddine Gana a échoué dans sa mission de gérer le Chabab. Depuis son arrivée à la tête du club, les problèmes ne cessent de s’alourdir. Conscient qu’il n’a pas été à la hauteur de la confiance placée en sa personne, il a décidé de se retirer du club et laisser sa place pour quelqu\'un d’autre. Au CRB, et de l’aveu de tous les inconditionnels du club, seule l’intervention de l’Etat pourrait le sortir de la crise. Dans ce sens, on attend que la CNEP intervienne dans les plus brefs délais pour reprendre l’équipe et procéder comme premier pas à la régularisation de tous les joueurs pour que le recrutement ne soit pas stoppé.

H. A. B. 

 

Messaoudi : «Les problèmes sont la raison de nos résultats mitigés»

 

Pour le latéral droit du CRB recruté lors du mercato estival passé, son équipe avait la capacité de réaliser un résultat meilleur n’étaient tous les problèmes vécus. Quoiqu’il estime que lui et ses coéquipiers ont donné le maximum pour honorer leur engagement. Il souhaite que les responsables du club bougent afin de trouver les solutions à tous les problèmes du club afin que la saison prochaine ne soit pas semblable à celle qui vient de s’achever.

- Tout d’abord, qu’avez-vous à nous dire sur le parcours de votre équipe lors de la saison ?

- Vu tous les problèmes qu’on a vécus, je peux dire qu’on a réalisé un bon parcours. Finir sixième est pour moi un parcours positif, bien sûr vu les situations difficiles par lesquelles on est passés. Certes, on aurait pu faire mieux, mais ce qu’on a vécu s’est répercuté négativement sur nous.

- Alors pour vous, les problèmes vécus sont la raison de votre échec…

- Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un échec, car on n’a pas joué pour sauver le club de la relégation, et ce, malgré tous les problèmes. Pour votre question, je vous dirais oui, les problèmes vécus sont la cause des résultats mitigés qu’on a enregistrés. Sans ces problèmes, je peux vous assurer qu’on aurait fini parmi les premiers en championnat.

- Maintenant que la saison est terminée, qu’attendez-vous de vos responsables ?

 - On n’attend rien d’eux. On veut seulement qu’ils honorent leur engagement et être à la hauteur des promesses qu’ils nous ont faites au début de la saison. Personnellement, j’espère qu’ils bougeront dans le bon sens et trouver les solutions à tous nos problèmes.

Là-dessus, je veux ajouter une chose…

- Oui, allez-y…   

- Le CRB est un grand club et ne mérite pas ce qui lui arrive. Il faut que tous les amoureux du club se réunissent afin de le sauver. Il dispose aussi de joueurs de bonnes familles qui n’ont jamais lésiné sur les efforts afin de défendre ses couleurs, et si on leur offre un minimum de moyens, je suis persuadé que la saison prochaine sera meilleure.

- Sur le plan personnel, qu’avez-vous à nous dire sur la saison que vous avez passée dans l’équipe ?

- Je ne vous cache pas que mes débuts étaient vraiment difficiles. Je parle de l’époque de l’entraîneur Arena qui ne me faisait pas confiance et qui ne comptait pas sur moi. Mais avec l’arrivée de Bouali qui m’appelait souvent, j’ai retrouvé mes repères dans l’équipe et je jouais vraiment à l’aise. Alors, c’est grâce à Bouali que j’ai réussi à m’intégrer et donner un plus à l’équipe.

- Même en présence de Mameri, vous avez trouvé des difficultés à s’imposer…

- Mameri est un bon joueur d’expérience. Certes, je ne jouais pas quand il était dans l’équipe, mais il n’en demeure pas moins que j’ai appris beaucoup de choses de lui. Il était un joueur exemplaire, je lui souhaite toute la réussite.

H. A. B.