Le match retour entre l’Etoile du Sahel et la JSMB se résume ainsi, l’arbitre sénégalais, Fall Osmane, s’est adjugé le titre de l’homme du match en étant au centre d’un scandale que tous ceux qui ont vu le match ont été choqués par une machination qui semble avoir été montée de toutes pièces.

Visiblement, il s’est inspiré du fameux Yakouba qui avait éliminé la JSMB en LDC, et venu à son tour de la faire sortir de la coupe de la CAF, comme si on avait ordonné de rayer la JSMB de la compétition africaine, et dont Yakouba et Fall étaient les exécuteurs !

Pourtant, les gars d’Yemma Gouraya semblaient s’envoler droit vers les poules, après les tentatives de Zerrara (3’) qui voit son tir passer au-dessus de la transversale, puis le très bon travail individuel de Mébarki 11’, qui se joua des défenseurs de l’Etoile et adressa un centre dans la zone de vérité des Tunisiens qui ne trouvera pas malheureusement de finisseur, s’ensuivront deux tentatives très dangereuses de Felihi qui furent sauvées par le jeune portier Samer, puis le tir foudroyant des 25m d’Ashanté, qui rasa le poteau gauche de Samer. Derrag, véritable poison dans la surface des Tunisiens, amorça un contre très dangereux sur le couloir gauche de la défense de l’Etoile, dribble deux défenses et exécute un bolide de la ligne des 18m qui va mourir au fond des filets, la JSMB prend l’avantage, la qualification change de camp. Du côté de Béjaïa, c’est l’explosion de joie chez les Béjaouis, et c’est sur ce score d’un but à zéro que s’acheva la première période, qui fut maîtrisée de bout en bout par les camarades de Zerrara.

De retour des vestiaires, l’arbitre Fall prend les commandes de la partie et décida du sors de la JSMB. Sur la première action des Tunisiens, Il accorda un pénalty dont lui seul connaît le secret, les répétitions de la caméra avaient démontré que le jeune portier des Vert et Rouge, Samer, avait joué le ballon et n’avait pas touché l’attaquant de l’Etoile ; dans ses œuvres, l’arbitre sénégalais va expulser le seul gardien de but de la JSMB, dont le seul tort est qu’il a protesté une fausse décision. C’est la stupeur dans le camp béjaoui, les dirigeants entrent sur la pelouse pour dénoncer cet abus de Fall, la partie s’arrête pendant plusieurs minutes avant, que même désespérés, les joueurs ne reprennent le match, réduits à dix, avec le jeune milieu défensif, Laribi, comme gardien de but. La JSMB ne reviendra plus jamais dans le match et ne s’en remettra pas. Le penalty sera exécuté et réussi par le rentrant Sassi qui remettra les pendules à l’heure. Les hommes de Solinas tâcheront, pendant le reste du temps de la partie d’éviter la débâcle en défendant à l’emporte-pièce leur cage, en venant au secours de Laribi, qui va s’illustrer en sauvant son équipe de trois buts certains, déviant avec grande classe les bolides tunisiens tel un vrai gardien de but chevronné. Néanmoins, il finira par craquer sur une dernière action du match lorsqu’il ne pourra rien faire sur la reprise instantanée de Djaziri, lequel offrira une victoire inespérée aux Tunisiens.

La JSMB quitte avec les honneurs la campagne africaine, par la faute en grande partie de l’arbitrage mais aussi à son manque d’expérience, dans ce genre de compétition. La famille de la JSMB peut être fière de son équipe qui a, de l’avis de tous les observateurs, ,été un digne ambassadeur de l’Algérie, et sans aucun doute, ce club qui maintient sa courbe ascendante et continue de gravir les échelons, sans aucun doute, la justice divine sera un jour pour ce club qui fut lésé à répétition.

 

N. A.

 Fiche technique : 

 

Stade Olympique de Sousse, temps printanier, pelouse en gazon naturel en bon état, affluence faible, bonne organisation, arbitrage de M. Fall Osmane, assisté de MM. Moussa Diakaté et Hadj Abdellaoui.

 

Buts : Sassi (54’), Djazaïri (75’) ESS, Derrag 42’ JSMB.

 

Exp. : Samer (48’) JSMB.

 

Averts. : Ashanti (15’), Felihi (44’), Mébarakou (45’) JSMB.

 

ESS : El-Matlouli, Briti, Ghazi (Saci 25’), El-Faki, Boughetas, Maiti, Belakhal,  Belaïd, Ashanti, Drami, Akoui.

Ent. : Denis Lavagne.

 

JSMB : Samer, Mébarakou, Zafour, Mékhaldi, Hamouche (Laribi 48’), Boukemacha, Niati, Ait Fergan, Zerrara, Mébarki (Aoures (78’), Derrag (Hadji 82’).

Ent. : Hamouche Hacène.

 

 

 

Une poignée de supporters de la JSMB

On pouvait compter pas plus de 150 fans de la JSMB qui ont tenu à soutenir leur équipe favorite de près, cette poignée s’est fait entendre avec ces chants non stop durant tout le match.

Zafour se sacrifie

Comme nous l’avons rapporté dans notre édition d’hier, le défenseur central, Zafour Brahim, a décidé de jouer cette partie bien qu’il n’y ait pas tout à fait apte, Zafour n’a pas pu résister et a décidé de prendre les risques.

Aït Fergan comme arrière droit

En l’absence de Chehaima, blessé, l’entraîneur Solinas l’a suppléé par Aït Fergan, qui sera reconverti de milieu en latéral droit.

La JSMB déroule sur du gazon naturel

La prestation des Lions de la Soummam était bien meilleure hier face à l’Etoile sur la pelouse du stade Olympique de Sousse, et ce, par rapport au match aller. En plus de la détermination et du retour de certains joueurs clés, on aura constaté que les équipiers de Mébarki trouvaient une meilleure aisance sur le gazon naturel que sur le synthétique.

L’ESS essoufflée

Le niveau qu’ont affiché les joueurs de Denis Lavagne était en-dessous de celui au match aller à Béjaïa, et pour cause, les coéquipiers de Drami ont peiné physiquement, comme cela était attendu après le marathon des matches des play off du championnat tunisien.

 Une première mi-temps de haute facture

Les hommes de Solinas ont surpris et leurs supporters et les Tunisiens eux-mêmes, qui ont découvert un autre visage de la JSMB. En effet, en première mi-temps, les Béjaouis ont livré une partie de haute facture sur le plan technique et tactique. Les Tunisiens n’ont pu s’approcher de la cage de Samer que par des balles aériennes ou eds tirs de loin.

Samer, de l’héroïsme au cauchemar

Les plus pessimistes ne s’attendaient pas à la grosse prestation du jeune portier, Samer Yaakoub, qui est venu au secours de Djebarat. Il ne donnait guère l’impression qu’il venait de débuter avec les seniors, il a réussi à se mettre en confiance d’emblée et su rassurer sa défense, mais le destin lui a réservé un mauvais sort pour sa première, passant de l’héroïsme au cauchemar provoqué par l’arbitre sénégalais. Par ailleurs, ce jeune gardien a montré qu’il possède un grand talent et il est promis à un avenir radieux si on saura prendre soin de lui.

Derrag et Mébarki, de véritables poisons

Ils ont fait des malheurs dans la défense de l’Etoile, les défenseurs de cette dernière ont eu toutes les peines du monde pour les stopper, à chaque accélération ou pénétration que ce soit de Derrag ou Mébarki, c’était l’alerte générale dans le camp des Tunisiens, qui vont finir par céder au talent de Derrag, qui donnera l’avantage à son équipe à la 43’.

Derrag, en aller et retour

L’attaquant Derrag , auteur de la seule réalisation de son équipe hier, a réussi à marquer en aller et retour à l’ES Sahel, avec son but marqué au match aller.

Laribi, un potentiel tout terrain

Venu au secours de la cage béjaouie après l’expulsion de Sameur, le joueur polyvalent, Laribi, a fait exposer son potentiel tout terrain, trois arrêts dignes des grands gardiens de but, il est allé chercher le cuir sous la lucarne avec une détente remarquable. Ça lui a valu les félicitations des Tunisiens qui sont restés ébahis devant les œuvres de Laribi dans les bois.