ASO-Nessakh : «Que Medouar me facilite le départ»

L’arrière gauche de l’ASO, Nessakh, toujours sous contrat, voudrait bien quitter les lieux, mais il doit négocier sa libération. D’ailleurs, il attend les dirigeants de l’ESS qui lui auraient fait une offre, surtout que la direction de l’ASO a insisté pour qu’il ramène un club dans le cas où il voudrait partir.

- Comment va Nessakh ?

- Que voulez-vous que je vous dise, sinon que je suis toujours chez moi à Oran, attendant que ma situation soit clarifiée. J’attends que la direction de l’ASO m’appelle pour voir où j’en suis puisque j‘ai lu quelque part que je fais partie d’une liste de joueurs qui seront libérés, mais je suis le seul qui doit négocier sa lettre de libération et cela me fait mal.

- Les dirigeants n’ont pas voulu pardonner vos sautes d’humeur, voire vos fugues répétées…

- Pour revenir à tout cela, je peux vous dire que j’ai signé les yeux fermés à l’ASO en faisant confiance à Medouar surtout. La preuve, je lui ai donné mes papiers, dont mon passeport, avant de signer mon contrat pour dire que j’y avais le cœur.

- Viennent ensuite les matches de Ligue des champions où vous avez brillé à Tunis notamment…

- C’est vrai et j’ai donné le meilleur de moi-même, même en championnat, pour montrer que je pouvais réussir, mais les conditions dans lesquelles était le club ont stoppé mon élan.

- Comment ça ?

- Il y a d’abord le fait que je me suis blessé et je ne voulais pas m’exposer à une rechute, car, à l’ASMO,  j’ai eu un problème de ce genre en catégorie jeunes.

- Toutefois, vous avez effectué votre retour parmi le groupe…

- Oui, mais Benchouia n’a pas voulu de ma présence en me renvoyant à la direction. J’ai expliqué mon cas en insistant sur mon dû qui n’arrivait pas et j’ai même signé un papier dans lequel je devais cesser les absences. C’est dire que mes intentions étaient bonnes, mais la direction du club devait faire de même en me payant, ce qui n’a pas été fait alors que d’autres joueurs l’étaient. A chaque fois que je demandais mon dû, on me disait d’attendre Medouar, alors que c’est le CA qui m’a donné le chèque, ce qui n’était pas pour m’encourager à continuer.

- Il fallait patienter et honorer votre contrat…

- Je sais que c’est là une erreur, mais, à ma place, je ne vois pas quelqu’un d’autre résister à ces agissements.

- La direction vous a-t-elle appelé depuis ?

- Non, personne et j’ai entendu dire que je suis libérable, mais que je dois négocier ma libération. Pourquoi me fait-on ça alors que d’autres joueurs ont été libérés. Il ne m’est jamais arrivé pareil chose depuis que je joue au football.

- On parle de contacts avec certains clubs, est-ce vrai ?

- Oui, certains clubs veulent me voir parmi leur effectif. Cela me flatte, mais me chagrine en même temps, car j’appréhende le fait que la direction de l’ASO me rende la chose difficile. Je lui lance un appel pour qu’elle me facilite le départ.

A. B.

 

Le boss tire à boulets rouges sur certains

Lors de son intervention sur les ondes de la chaîne de Chlef, Medouar n’a épargné personne. Avec le franc-parler qu’on lui connaît puisque, tout autant que les joueurs qui se sont reconvertis en syndicalistes, il a tiré à boulets rouges sur les clubs qu’il a qualifié de ceux de l’Etat et qui sont gérés par Sonatrach et Tassili Airlines. «Ces clubs tout autant que leurs managers ne connaissent rien au football, mais comme ils détiennent la manne financière d’une société dont les rentrées nous font vivre, ils se permettent de payer des salaires pas du tout conformes au niveau des joueurs. Un joueur comme Gherbi touchait 80 millions chez nous, il en touchera 200 chez le Doyen. Les dirigeants de ces clubs font de la surenchère pour satisfaire leurs supporters qui montent au créneau», a-t-il dit avant de s’étaler sur la libération de ses joueurs. 

 

«On ne veut plus de Mellouli à l’ASO»

«On a libéré quatre joueurs, Enyenga, Traoré, Saïdi et Kebsi dont les contrats ont été résiliés. On fera de même avec ceux qui nous ont créé des problèmes en se faisant des syndicalistes. Même si Mellouli a déposé son contrat, l’avenant dont il a parlé n’est pas  valable, car la ligue ne reconnaît que le contrat type. Toutefois, on ne veut plus de lui à l’ASO d’autant plus qu’on va rajeunir l’effectif en y injectant du sang nouveau.» Ainsi, de par ces allégations, il y a de fortes chances que Ghalem, Zazou et Saïdoune soient libérés.

A. B.

 

Vers l’élargissement du staff technique

La direction du club chélifien compte élargir le staff technique qui sera chapeauté probablement par Ighil. Dans cet état de fait, elle proposera à Benchouia de continuer à faire partie de ce staff même s’il ne veut plus être un adjoint. S’il continue à camper sur ses positions, il sera donc libre de quitter le club.

 

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