Ensuite, il a été décidé que Bougherra et ses coéquipiers fassent un vol de nuit en décollant d’Alger le 13 au soir pour arriver aux environs de 7h du matin le lendemain 14. Mais au final et suite à la demande du sélectionneur national le voyage a été encore avancé. En effet, ce dernier a fait savoir à ses responsables qu’il souhaiterait que l’équipe parte dans la journée du 13 juin pour arriver dans la soirée du même jour. En fait, si l’entraîneur national a changé à la dernière minute le départ pour le Rwanda, ce n’est pas du tout par hasard. En effet, Kigali est une ville qui est située en altitude, plus exactement à 1700 mètres, un facteur qui perturbe fortement le sommeil, notamment durant les premières vingt quatre heures. Ainsi donc et afin que les joueurs puissent s’acclimater à ce nouveau facteur, l’entraîneur national a voulu que ses joueurs passent trois nuits complètes avant dimanche, le jour de la rencontre. 

De longues nuits de sommeil, le seul remède

La possibilité que leur sommeil soit perturbé lors de la première nuit existe, mais d’ici dimanche, tout le groupe aura normalement disposé de temps suffisant pour faire au moins deux nuits complètes avant la rencontre. C’est pour dire que si le taux d’humidité est bien inférieur à 

celui du Bénin puisqu’il ne dépasse pas les 50% à Kigali, et que la température est très ambiante, notamment à l’heure du match où le mercure descend considérablement et peut atteindre les 23°C, l’autre facteur  auquel les Verts devront s’adapter est l’altitude. 

Beaucoup de récupération et de longues nuits de sommeil avec des grasses matinées jusqu’à 10h, seront les remèdes pour y faire face  dimanche lors de la deuxième rencontre capitale qui attend les Verts au stade Amahoro de Kigali. 

A. H. A.