Astucieusement, les dirigeants ont repoussé la date de cette AG au 20 juin, car ils pensaient qu’ils auraient l’honneur de confier les clés du club à Naftal. Toutefois, ce projet, pour des raisons inconnues, tarde à se concrétiser. Du coup, ce sont les calculs des dirigeants qui ont été faussés. Ainsi, la date du 20 juin fixée par eux-mêmes arrive à échéance, et c’est donc ce jeudi que l’AG des actionnaires aura lieu. Contesté pour son incapacité à régler le problème d’argent, Larbi Abdelilah sera mis à l’épreuve. Tandis que certaines voix prédisent sa destitution ce jeudi, il pourrait prendre tout le monde à contre-pied en annonçant sa démission. Son successeur au poste de PDG de la SSPA/MCO sera naturellement Youssef Djebbari. Telles sont les rumeurs qui circulent dans le proche entourage du club phare de l’Ouest avant la tenue de cette AG.
Une nouvelle composante du CA
Autre fait qui devrait se produire lors des travaux de ce jeudi, la désignation de nouveaux membres dans le conseil d’administration. Selon les échos qui nous sont parvenus, le choix se portera sur des personnes qui peuvent mettre la main à la poche pour aider le club lorsqu’il sera dans le besoin financièrement. D’ailleurs, cela a été le vœu depuis toujours de Youssef Djebbari. «Je veux voir un conseil d’administration avec des gens qui peuvent apporter un plus au club», répétait souvent le président du CSA qui devrait sans surprise reprendre les commandes du MCO dès ce week-end.
Revoir le protocole d’accord signé avec Naftal
L’autre détail qui sera débattu ce jeudi est lié au protocole d’accord signé au mois de septembre avec Naftal. Cet accord, qui prévoit l’introduction de cette société à hauteur de 75% du capital social de la SSPA/MCO, sera revu, laisse-t-on entendre. Les actionnaires, à leur tête Djebbari et Belhadj, souhaiteraient que le MCO ne soit pas minoritaire dans le futur conseil d’administration qui sera mis en place une fois que Naftal aura racheté le club. Reste à savoir si les responsables de Naftal accepteront de se soumettre à cette condition, certains craignent même que la filiale du groupe Sonatrach renoncerait à s’engager avec le MCO une fois que cette condition de se partager le pouvoir sera rendue publique. Alors, attendons pour voir.
M. S.
Les négociations n’ont pas abouti
Belarbi : «Il reste un détail à régler…»
Ce portier, qui intéresse le MCO depuis longtemps, a négocié ce dimanche avec les dirigeants du club. Le premier round des négociations n’a pas abouti à un accord entre les deux parties.
- Ce dimanche, vous avez négocié avec les dirigeants du MCO. Sur quoi vous vous êtes quitté ?
- Effectivement, j’ai rencontré les dirigeants Abdelilah et Kalaïdji dimanche après-midi. Evidemment, on a discuté de ma venue au MCO. Toutefois, après négociation, on n’a pas trouvé un terrain d’entente sur le montant du salaire, on va se revoir ce lundi pour finaliser.
- L’offre faite par le MCO est-elle proche du montant que vous avez exigé ?
- Disons qu’on n’est pas loin, eux (les dirigeants du MCO) m’ont fait une proposition, moi j’ai fait la mienne et on attend de se revoir pour éventuellement trouver un accord définitif. En principe, ça devrait déboucher sur cette issue vu qu’il y a une volonté de la part des deux parties de collaborer.
- Qu’est-ce qui vous motive à jouer au MCO plutôt qu’ailleurs ?
- C’est vrai que je ne manque pas de sollicitations. Il y a eu l’USMB, ensuite la JSMB et tout récemment l’ESS. J’ai décidé de donner la priorité au MCO pour plusieurs raisons. Etant donné que je réside à Mostaganem, je ne risque pas en signant au MCO de m’éloigner de chez moi. En outre, le discours de Larbi Abdelilah m’a plu, cet homme a été dès le premier contact sincère avec moi. Etant quelqu’un qui fonctionne au feeling, tout de suite je me suis dit que ma place est au MCO et nulle part ailleurs.
- On dit que Bencheni Charef, qui est un actionnaire au MCO, vous encourage à opter pour ce club…
- Certes M. Bencheni ne m’a dit que du bien du MCO sans toutefois exercer une pression sur moi afin que j’opte pour ce club. Pour être plus direct, c’est le destin qui décide, ni moi ni quelqu’un d’autre.
- Souvent dans les négociations, les gardiens exigent une place de titulaire, avez-vous formulé cette demande aux dirigeants du MCO ?
- Non, je ne suis pas fou pour le demander. Aucun joueur ne signe pour une place de titulaire. Pour les dirigeants du MCO, je serai en concurrence avec Dahmane. J’espère seulement que cette concurrence sera loyale.
- Ce mardi, vous devriez rencontrer le président de l’ESS, info ou intox ?
- C’est vrai, les dirigeants de l’ESS m’ont donné rendez-vous ce mardi, mais celui-ci dépendra de la suite des négociations que je vais avoir avec les dirigeants du MCO.
M. S.
Bouazza cible de plusieurs clubs
En dépit de son statut au MCO (il n’a pas beaucoup joué la saison dernière), le jeune arrière gauche Bouazza Krachai est l’objet de convoitises de plusieurs clubs. Outre le MCEE et l’USMH, cette semaine, l’ESS s’est renseignée sur lui. Libre de tout engagement avec le MCO, cet international junior pourrait succomber au chant de sirènes des autres clubs.
Naï-Amine et Mokhtar ont signé
Le sociétaire de Tissemsilt, qui a déjà rencontré le président Abdelilah en fin de semaine dernière, a signé hier au profit du MCO un contrat de deux saisons. Etait présent aussi au bureau le jeune attaquant de l’USMA qui a signé lui aussi un contrat d’une année à titre de prêt.
Le CSA vire 2 milliards à la société
Comme convenu, le CSA a viré la somme de deux milliards sur le compte de la SSPA pour régulariser Dagoulou et Aouedj et verser une avance aux nouvelles recrues, a-t-on appris.
Binya bénéficierait d’une dérogation
Pour le recrutement d’un joueur étranger, parmi les conditions posées par la FAF pour le qualifier, son âge ne devrait pas dépasser les 27 ans. Or, Gilles Binya en a deux de plus (il est né en 1984). Toutefois, l’international camerounais, qui intéresse fortement Djebbari, pourrait bénéficier d’une dérogation de la FAF pour avoir déjà évolué dans le championnat d’Algérie et pour son statut de joueur international, puisqu’il a porté plusieurs fois le maillot du Cameroun.
Le club doit 500 millions à l’hôtel El-Mouahidine
En plus des joueurs à payer, la direction du MCO doit verser 500 millions à l’hôtel El-Mouahidine, qui accueillait les joueurs externes (Achiou, Ferradji, Zarabi, Bouguerra, Dahmane et Chaïb) pendant la phase retour, sans oublier le regroupement de l’équipe la veille de chaque match.