Si avant son départ à Fès, Aït Djoudi n’arrêtait pas d’affirmer qu’il ne trouvera aucune peine pour récupérer sa lettre de libération, il a vite déchanté puisque lors de sa première rencontre avec Merouane Bennani qui a eu lieu mardi soir, celui-ci lui a rappelé qu’il est encore sous contrat et qu’il n’a nullement l’intention de le laisser partir même pour entraîner l’équipe de sa région. Aït Djoudi a fait de son mieux pour lui faire changer d’avis en lui disant entre autres que c’est toute la Kabylie qui le réclame et qu’il ne pourra jamais tourner le dos à la JSK. Les arguments avancés par l’entraîneur kabyle n’ont pas eu l’effet escompté. Et pour mettre un terme aux discussions, Bennani a exigé de lui de rembourser une année de salaire, s’il tient vraiment à partir. Cette condition a refroidi Aït Djoudi surtout que la situation qui prévaut actuellement à la JSK ne l’encourage nullement à faire un tel sacrifice.
Il lui a demandé pourquoi il n’a pas déposé un préavis de démission
En plus d’avoir exigé le remboursement d’une année de salaire, le président Bennani a affirmé à son interlocuteur qu’il aurait dû l’aviser de son départ en déposant un préavis de démission deux mois avant qu’il ne décide de quitter le MAS de Fès. Son équipe est qualifiée à la phase des poules de la coupe de la CAF et il n’a pas le temps de commencer à chercher un entraîneur. Si le président du MAS de Fès continue à camper sur sa position, Aït Djoudi ne viendra pas à la JSK. Le président Bennani a tous les atouts entre ses mains et c’est pour cela qu’il n’est pas inquiet malgré l’annonce par la presse algérienne du départ d’Aït Djoudi du MAS de Fès.
Un 3e round des négociations prévu pour aujourd’hui
Malgré toutes les tentatives d’Aït Djoudi de convaincre son président de lui remettre sa lettre de libération, celui-ci s’est montré inflexible. Il l’a rencontré à deux reprises depuis qu’il est à Fès, mais sans réussir à lui faire changer d’avis. Un troisième round de négociations est prévu pour aujourd’hui et si Aït Djoudi ne trouve pas un accord avec Bennani, on peut dire que sa venue à la JSK risque de tomber à l’eau.
Il regagnera Tizi demain
Quelle que soit l’issue de ses négociations avec son président, Aït Djoudi regagnera la ville de Tizi Ouzou ce vendredi. S’il ne revient pas avec sa lettre de libération, la direction de la JSK se retrouvera dans une situation très embarrassante.
N. B.
«Je m’attendais à ça»
«Je savais dès le départ que le président Bennani fera tout pour me dissuader de partir. On n’a pas encore trouvé un accord, mais je ne désespère pas de le convaincre de me laisser partir. J’ai réalisé de bons résultats et c’est tout à fait normal que mes dirigeants tiennent à moi.»
«Je ne reviendrai pas à la JSK sans mon staff»
En raison de tout ce qui a été dit sur la composante de son staff, Azzedine Aït Djoudi a été clair en disant qu’il ne reviendra pas à la JSK sans son staff. «Bien sûr que je ne travaillerai qu’avec mon staff», a-t-il dit. Il faut dire qu’au moment où Aït Djoudi négocie pour avoir sa lettre de libération, certains dirigeants veulent lui imposer des assistants avec lesquels il n’a pas l’habitude de travailler. Dans tous les clubs du monde, c’est l’entraîneur qui choisit son staff et non pas la direction.
N. B.
Berchiche : «Oui, Hannachi m’a contacté»
Le défenseur du MCEE confirme ses contacts avec la JSK. Poussé à la sortie à la fin de l’exercice 2009-2010, Berchiche pourrait revenir si la direction de la JSK rachète sa libération.
- Cela fait plusieurs jours qu’on parle de votre retour à la JSK, qu’en est-il au juste ?
- Il y a eu des contacts, mais je n’ai rien négocié pour le moment.
- Peut-on connaître le nom du dirigeant qui vous a contacté ?
- Un dirigeant du CSA a pris attache avec moi avant que le président Hannachi ne prenne le relais.
- Que vous a dit au juste le président Hannachi ?
- Le président Hannachi veut bâtir une équipe capable de redonner le sourire aux fans en faisant appel aux enfants du club. Il a un projet pour l’avenir et je ne vous cache pas que son discours m’a convaincu.
- Vous êtes sous contrat avec le MCEE, allez-vous ramener vous-même votre lettre de libération ?
- Non, c’est à la direction de la JSK de récupérer ma lettre de libération. Par respect au MCEE, je ne peux pas réclamer ma libération. J’ai d’ailleurs dit à Hannachi que s’il me veut vraiment, il devra racheter mon contrat.
- En 2010, la direction vous a poussé à partir, avez-vous oublié ce qui s’est passé ?
Je ne suis pas rancunier. J’ai laissé ma place propre et je n’ai aucun problème avec qui que ce soit. L’intérêt du club prime sur tout.
- Avec la libération de Khelili, Maïza et le probable départ de Belkalem, les dirigeants kabyles comptent énormément sur vous pour la saison à venir…
- Je suis prêt à venir, mais c’est au président Hannachi de ramener ma lettre de libération. Mon destin n’est pas entre mes mains, mais j’espère que mon retour à la JSK devienne effectif dans les jours à venir.
N. Boumali
Gourmi rendra sa réponse aujourd’hui ou demain
Par Karim A
Après sa rencontre avec le président Hannachi avant-hier sur son probable recrutement par la JSK, le milieu de terrain Khaled Gourmi devra rendre sa réponse aujourd’hui ou demain. Ayant eu une franche discussion avec le président Hannachi, le milieu de terrain de l’ESS n’a pas pris une décision finale. Ce n’est qu’près un temps de réflexion qu’il tranchera quant à opter pour le club phare de Kabylie ou non. Intéressé de jouer à la JSK la saison prochaine, Gourmi espère cependant que Hannachi acceptera la proposition qu’il lui a faite. Autrement dit, Gourmi souhaite que Hannachi revoie sa proposition à la hausse et de l’estimer à sa juste valeur. Cependant, on ne sait pas si Gourmi rendra une réponse favorable ou bien il choisira une autre destination vu qu’il est convoité par d’autres clubs comme le CSC et l’ESS
Hannachi veut l’enrôler
Ce n’est un secret pour personne, Kaled Gourmi est l’une des priorités de Hannachi afin de sauver son recrutement. Après avoir raté presque tous les joueurs ciblés, Hannachi mise sur le recrutement de Gourmi pour renforcer son équipe en prévision de la saison prochaine. A cet effet, on n’écarte pas la possibilité de voir le chairman kabyle faire une proposition meilleure que la première pour assurer les services de Gourmi vu que la reprise des entraînements s’approche et que le club n’a assuré que les services de Chibane et Madi qui ont signé depuis plusieurs jours déjà.
Tout sera clair dans les prochaines heures
Ainsi donc, tout sera clair lors des prochaines heures et les supporters kabyles sauront si Gourmi jouera pour la JSK ou non. Il reste à savoir maintenant si Hannachi réussira cette fois à l’avoir ou bien il choisira une autre destination comme ça a été le cas avec plusieurs éléments à l’instar de Derrag, Belkaroui, Gharbi pour ne citer que ceux-là qui ont opté pour d’autres formations en dépit de tous les efforts du président Hannachi pour les avoir à a JSK.
K.A.
Hannachi offre 150 millions à Zerrara
Selon une source proche de la direction, le président Hannachi a offert un salaire de 150 millions de centimes au milieu de la JSMB Toufik Zerrara. Cette proposition a été en deçà des attentes de Zerrara, qui s’est distingué par ses belles prestations sous le maillot de la formation de la Soummam. Intéressé par l’idée de jouer à la JSK, il espère que le président Hannachi revoie à la hausse son offre. Les responsables du CSC et de l’ESS lui ont fait des propositions plus alléchantes que celle de Hannachi. Ce dernier devra donc estimer Zerrara à sa juste valeur s’il le veut vraiment dans son effectif.
M. A.
Hannachi s’oppose au retour de Hamenad
Comme tout le monde le sait, Azzedine Aït Djoudi a voulu ramener avec lui Omar Hamenad à la JSK pour prendre en charge les gardiens de but de l’équipe senior. Cette histoire a fait naître une grande polémique à la JSK. Beaucoup de choses ont été dites à propos du retour de l’ancien portier des Vert à Tizi Ouzou, mais Aït Djoudi et Hannachi ont réussi à régler cette affaire, puisque le premier responsable du club phare de la Kabylie a donné carte blanche à son entraîneur sur le plan technique. Et après l’insistance de l’entraîneur du MAS, Hannachi a fini par accepter Hamenad dans le staff technique de l’équipe première. Cependant, hier, le numéro un des Jaune et Vert a changé d’avis, on ne sait pourquoi. Selon une source très proche de la direction kabyle, Hannachi s’oppose au retour de l’enfant de Mekla à la JSK et n’a pas hésité à appeler Aït Djoudi qui se trouve au Maroc afin de le mettre au courant de sa décision et de ses intentions d’engager un autre entraîneur des gardiens de but.
Il veut Kaïdi ou Allane comme entraîneur des gardiens
Certes, la JSK se trouve sans entraîneur des gardiens de but après le limogeage de Suibes, cependant, Hannachi n’est pas inquiet sur ce plan, lui qui veut désigner Saïd Kaïdi alors que ses proches ont déjà contacté Allane. Hannachi veut engager l’un de ces deux entraîneurs afin de barrer la route à Hamenad. Pourtant, ce dernier s’est montré, publiquement, prêt à revenir servir la JSK.
M. A.
La JSK insiste sur Berchiche
Comme nous l’avions rapporté dans l’une de nos précédentes éditions, la formation du Djurdjura par le biais de ses dirigeants veut récupérer Berchiche, un joueur qui a quitté le club dans des conditions très compliquées en 2011. Deux ans après son départ, Berchiche est sur la liste de Hannachi. Ce dernier en personne veut recruter le natif d’Ath Douala alors que deux ans en arrière, ce meme joueur était sur sa liste noire. Le nom de ce joueur était cité du côté du siège du club juste après le début de l’opération recrutement avant que les responsables et les décideurs de la JSK ne l’effacent de la liste des joueurs à recruter. Les dirigeants de la JSK étaient unanimes à dire que Belkaraoui doit jouer dans leur club ils étaient prêts à mettre le paquet pour le recruter. Cependant, non seulement ces dirigeants ont perdu Belkaraoui, mais ils ont libéré Maïza, alors que Belkalem est sur le point de s’engager avec un club européen. Devant cette situation, Hannachi n’a pas trouvé d’autre solution que de contacter Koceile Berchiche.
Quelques membres du CA sont contre son retour
Alors que le sort de Berchiche est entre les mains du président du MCEE, vu qu’il est toujours sous contrat avec l’équipe des Hauts Plateaux, quelques membres très influents du CA sont contre son retour. Pour eux, ce joueur a été libéré deux ans auparavant pour insuffisance technique et mauvaise conduite au sein du groupe. Pourquoi alors le recruter aujourd’hui. Toutefois, comme à son habitude, Hannachi ne va pas prendre l’avis de proches collaborateurs pour faire quoi que ce soit, lui qui a engagé un entraîneur sans même consulter son président de section.
M. A.
Les 3 grandes contradictions de Hannachi
Par Salim T.
Depuis qu’il est président de la JSK, Hannachi a multiplié les contradictions dans ses déclarations et ses prises de décision. L’homme fort des Canaris change souvent, d’un jour à l’autre, son avis. Néanmoins, cet été, Mohand- Chérif était obligé de changer toute sa politique pour une question de moyens financiers. La JSK n’est plus ce club stable sur le plan financier, ce club qui payait les joueurs à jour et au dernier centime, ce club qui prenait les meilleurs joueurs sur le marché des transferts. Devant cette situation, le premier responsable du club le plus titré du pays n’a pas trouvé autre chose que de tirer sur Sonatrach et de se contredire continuellement. Apparemment, Hannachi ne sait plus quoi faire ces derniers temps. Avec la crise des résultats et la crise financière, avec la pression des supporters, avec l’absence d’une stratégie claire de travail et avec aussi un grand manque d’ambition, le président des Jaune et Vert s’est contredit en l’espace de trois mois à trois reprises.
1. «La JSK jouera les premiers rôles la saison prochaine», déclare-t-il au départ avant de dire : «On a opté pour la formation et un projet à long terme»
A trois journées de la fin du championnat, la formation du Djurdjura avait certes assuré son maintien, néanmoins, les Canaris étaient sûrs de ne pas terminer sur le podium. La JSK s’est contentée «malheureusement» de la septième place en championnat, alors qu’en coupe d’Algérie elle a été éliminée au second tour et elle n’a pas participé à une compétition continentale comme d’habitude. Un bilan moral donc catastrophique pour le club cher à tous les Kabyles. Devant cette situation, Hannachi n’a pas trouvé quoi dire que de parler de titre et de premiers rôles. Il a promis une nouvelle fois aux fans du club les premiers rôles en championnat. Néanmoins et contrairement à son habitude, Hannachi n’a pas attendu cette fois le début du championnat pour parler de changement de politique et de revoir les ambitions de son équipe à la baisse. Quelques jours seulement après avoir parlé des premiers rôles, Hannachi revient sur ses décisions et parle aujourd’hui de la formation et d’un projet à long terme, comme si la JSK est une modeste équipe de notre championnat. Hannachi a peut-être oublié que la JSK est le club le plus titré du pays et le club qui écrasait tout sur son passage par le passé.
2. «Plus jamais un entraîneur local n’entraînera la JSK» et il engage Aït Djoudi
L’autre plus grande contradiction du président Hannachi est liée à l’affaire de l’entraîneur. Au lendemain du limogeage de Sandjak, Hannachi a juré devant tout le monde qu’il n’engagera jamais à l’avenir un entraîneur local, et que seul un grand entraîneur étranger entraînera la JSK. Les supporters étaient très contents après les déclarations de leur président, mais ils étaient plus contents encore lorsque Hannachi a contacté Denis Lavagne, Velud, Walemme… or, ce n’était que des paroles en l’air, puisque même l’entraîneur portugais Barreto ou Amoros n’ont été engagés. Hannachi a engagé Aït Djoudi, qui est un entraîneur local, un Algérien qui a juste travaillé au Maroc. Comme Hannachi n’a pas pu engager un entraîneur étranger, il s’est rabattu sur le « chef de l’opposition ».
3. Il a contacté Belkaraoui, Gherbi, Aoudia, Karaoui, Doukha… et il a recruté Chibane, Madi…
Concernant le recrutement, Hannachi n’a pas hésité à parler de grands renforts au départ. D’ailleurs, c’est la JSK qui a ouvert le marché des transferts cet été en contactant tous les joueurs de notre championnat. Les supporters étaient aux anges lorsque Hannachi contacta Belkaraoui, Karaoui, Aoudia, Yachir, Doukha, Gherbi… et les autres poids lourds de notre championnat. Cependant, et une nouvelle fois faute de moyens ou à cause de … Sonatrach, Hannachi a changé sa politique en se basant sur «des jeunes pétris de qualités ». D’ailleurs, la JSK a recruté un avant- centre de l’inter-régions et un remplaçant d’une équipe de seconde division.
S. T.
Limane : «Si je viens à la JSK, c’est pour jouer»
Le deuxième gardien de l’USMH, Houssam Limane, confirme dans cet entretient ses contacts avec la JSK. Même s’il est encore sous contrat, il ne désespère pas de récupérer sa lettre de libération.
- Votre nom a été évoqué dans l’entourage de la JSK depuis le mois de mai dernier, avez-vous reçu une offre de ce club ?
- Le président Hannachi m’a contacté au début de la semaine. Il m’a fait savoir qu’il m’attendra jusqu’à la fin du mois de juin. Je dois vous dire qu’avant même la fin du championnat, un dirigeant kabyle a pris attache avec moi pour se renseigner sur ma situation administrative, mais j’ai attendu plusieurs jours avant que le président Hannachi me contacte.
- Quelle a été votre réponse à Hannachi ?
- Je lui ai dit que je suis sous contrat et je dois d’abord récupérer ma lettre de libération avant de négocier avec lui.
- Savez-vous que vous êtes parmi les gardiens sur lesquels le président Hannachi insiste ?
- Le président Hannachi a été clair avec moi en me disant qu’il me veut dans son effectif. Je suis honoré par l’intérêt qu’il me porte et j’espère que je récupérerai ma lettre de libération pour que je puisse opter pour la JSK.
- On a appris d’une source digne de foi que le président Hannachi vous a sollicité pour être le gardien numéro 1 de la JSK la saison prochaine…
- Si je viens à la JSK, c’est pour jouer. Un dirigeant, dont je ne citerai pas le nom, m’a clairement dit que si Hannachi m’a fait appel, c’est pour que je joue.
- Votre destin n’est pas entre vos mains puisque vous êtes sous contrat avec l’USMH, que comptez-vous faire maintenant ?
- Vous savez, la direction de l’USMH me doit 5 mensualités. J’ai appelé à plusieurs reprises le président Laïb pour tenter de trouver un accord avec lui, mais il ne décroche pas. La direction de l’USMH me pousse à saisir la chambre de résolution des litiges.
- Le président Hannachi vous a demandé de récupérer vous-même votre lettre de libération…
- Oui, c’est ce qu’il m’a demandé. Il va m’attendre jusqu’à la fin de ce mois. Si le président Laïb continue à ne pas me répondre au téléphone, je serai contraint de saisir la chambre de résolution des litiges. J’espère régler mon problème le plus vite possible.
N. Boumali