L’appel a été introduit au mois de février dernier, mais ce n’est qu’hier que les responsables de la JSK (Hannachi et l’avocat) ont été convoqués par le TAS pour défendre la cause de leur club. Même si le verdict n’est pas pour demain, les dirigeants de la JSK sont certains d’avoir gain de cause avant même que le président et les arbitres composant le Tribunal arbitral du sport ne délibèrent.
L’appel introduit contre la sentence de la chambre de résolution des litiges rendue le 21 septembre et notifiée au club le 28 janvier 2013 a été fait par maître Maurice Tihal, lequel a adressé un mémoire de 12 pages pour mieux défendre la cause de la JSK.
D’après les échos qui nous sont parvenus, le TAS ne rendra son verdict dans l’affaire opposant la JS Kabylie à Dabo qu’au mois de septembre. Le président de la JSK a été convoqué pour défendre la cause de son club. On ignore sur quoi il a axé son intervention, mais, d’après le mémoire de 12 pages envoyé au TAS dont nous disposons d’une copie, la direction de la JSK rappelle que l’article 6 du contrat du transfert du 1er juillet 2007 et qui est postérieur à l’annexe signée le 15 juin 2006 stipulait : «Le présent accord se substitue et rend nuls de plein droit tous les échanges projets, discussions et plus généralement tous les documents antérieurs qui ne pourront ainsi trouver à s’appliquer.»
L’autre point sur lequel la direction a insisté est le fait que Guedjali n’avait pas de licence FIFA. «Guedjali n’ayant pas la qualité d’agent de joueur ne pouvait donc agir au nom de l’intimé. Il ne pouvait non plus engager Dabo en signant l’annexe du 15 juin 2006.»
La JSK demande 50 000 € d’indemnités
En plus du constat de la nullité absolue de l’annexe au contrat signé le 15 juin 2006, la direction de la JSK a demandé au TAS que l’intimé soit condamné au paiement de 30 000 euros au titre de préjudice moral pour atteinte à la réputation de la JSK et de 20 000 euros au titre des frais d’avocat.
Salim A.