Le néo-attaquant des Canaris pense que son équipe a les moyens pour prétendre au titre. Malgré le recrutement peu satisfaisant opéré par la direction jusqu’à maintenant, il promet aux supporters kabyles que la JSK aura son mot à dire en championnat.

- La direction du MCO a saisi le TAS dans l’espoir de vous bloquer, comment avez-vous accueilli la nouvelle ?

- Moi, j’ai signé un contrat en bonne et due forme et je n’accorde pas de crédit à ce que disent les autres. Ce n’est avoir récupéré ma lettre de libération que j’ai officialisé mon transfert à la JSK. J’ai saisi la chambre de résolution des litiges, qui m’a donné entièrement raison, le reste n’a pas d’importance pour moi.

- Cette histoire ne vous inquiète pas alors… 

- Absolument. Pourquoi aurais-je peur d’être bloqué, alors que la CRL m’a donné raison ? Je suis à la JSK et tout ce qui m’intéresse maintenant est de réussir avec cette équipe.

- Ne pensez-vous pas que les dirigeants du MCO ont agi ainsi pour tenter de se justifier auprès de leurs supporters ? 

- Les gens doivent savoir que la direction ne m’a pas payé pendant 7 mois. Elle me doit 550 millions de centimes. Ce sont les dirigeants qui m’ont poussé à partir.

- Parmi les joueurs recrutés par la JSK jusqu’à maintenant, vous êtes le seul à avoir une certaine expérience. Croyez-vous que vous serez en mesure d’apporter le plus attendu de vous ?

- Bien sûr. Les dirigeants de la JSK m’ont fait confiance et je ferai tout pour ne pas les décevoir. Ils ont insisté pour me recruter et je donnerai le meilleur de moi-même pour apporter le plus attendu de moi.

- Vous avez déjà travaillé avec l’entraîneur Aït Djoudi en équipe nationale olympique, que pensez-vous de lui ?

- Aït Djoudi est un grand entraîneur. Le fait que le MAS de Fès ne veut pas le lâcher prouve qu’il a fait ses preuves. C’est quelqu’un qui communique bien et je suis sûr qu’il va mener la JSK à bon port. Aït Djoudi est comme un père pour moi.

- Vous avez sûrement opté pour la JSK afin d’être un titulaire indiscutable…

- Oui, si je suis venu à la JSK, c’est pour jouer. Je ne rechignerai pas à l’effort pour être à la hauteur de la confiance placée en moi.

- Les dirigeants n’ont recruté que de jeunes éléments cette saison, croyez-vous que la JSK est capable de jouer le titre avec l’effectif actuel ?

- Oui, la JSK a largement les moyens pour jouer le titre. L’équipe dispose de bons joueurs, à l’image de Benlamri. Je crois qu’on aura notre mot à dire.

- Quand allez-vous rejoindre votre nouvelle équipe ?

- Je ne rallierai en principe la ville de Tizi Ouzou que ce mardi.

- La JSK effectuera sa préparation d’intersaison en Slovaquie, c’est une bonne chose, n’est-ce pas ?

- Si les dirigeants ont opté pour la Slovaquie, c’est qu’ils ont jugé que ce pays offre toutes les commodités pour une bonne préparation. On promet aux supporters kabyles qu’on fera tout pour leur rendre le sourire.

N. B.

Il a empoché 6 salaires à la signature de son contrat

Selon une source digne de foi, l’attaquant Sid-Ahmed Aouedj a empoché une avance de 6 mois de salaire à la signature de son contrat. Il aurait empoché plus d’un milliard de centimes le jour où il a apposé sa signature sur le contrat qui lui a été proposé par les responsables kabyles.

 

 

Maniche n’est pas venu finalement

Le milieu Ivanirson Silva Oliveira n’est pas venu hier comme prévu. Pourtant, avant de se rendre à l’aéroport Houari Boumediene pour l’accueillir, son manager Yahia Hamri a eu une discussion avec lui au téléphone. Il lui avait assuré qu’il prendra le vol de Lisbonne en partance pour Alger, mais, finalement, il lui a fait faux bond. C’est la deuxième fois que son agent annonce l’arrivée du milieu cap-verdien, mais en vain. Mercredi dernier, il était prévu qu’il rallie Alger via Paris où il devait se faire établir un visa d’entrée en Algérie. Ne s’étant pas rendu en France, Maniche a récupéré son visa au Portugal avant que son manager n’annonce son arrivée pour hier à 18h30. Mais après une longue attente, il s’est rendu compte que son joueur n’a pas pris le vol comme prévu.

Il est attendu ce mardi à 14h  

Le manager Yahia Hamri garde toujours espoir de voir le milieu cap-verdien débarquer en Algérie. Il nous a d’ailleurs déclaré hier en fin d’après-midi que Maniche sera ce mardi à 14h à Alger. Le fait que le joueur ait fait faux bond sans aucune raison valable ne l’inquiète pas pour autant. Certes, Yahia Hamri explique sa non-venue par le désistement que doit signer le joueur à ses dirigeants. «C’est le week-end au Portugal et il doit attendre lundi pour le faire», a-t-il souligné. Mais son argument ne tient pas la route. Si le joueur doit attendre lundi comme il le dit, il ne se serait pas déplacé à l’aéroport pour l’attendre sachant qu’il ne viendra pas. Ce serait anormal que le joueur ait attendu jusqu’à 18h30 pour lui annoncer qu’il a oublié de signer un désistement au profit de la direction de Farense.    

Farense le bloque-t-il ?

Toujours d’après son manager, la direction de Farense doit une somme d’argent au milieu cap-verdien, mais celle-ci, pour ne pas le bloquer, lui a demandé de signer un désistement dans lequel il renoncera à son argent. Il est clair donc que le joueur ne peut partir sans l’accord de ses responsables. S’il ne vient pas ce mardi comme prévu, il risque de ne plus venir.

Son manager a dépêché un ami à lui au Portugal pour le chercher  

Faisant des mains et des pieds pour le faire venir à la JSK, le manager Yahia Hamri a dépêché un ami à lui au Portugal pour tenter de convaincre Maniche de venir ce mardi. Il sait que tant que le joueur n’a pas rallié Tizi Ouzou, il lui sera difficile de rassurer les dirigeants de la JSK surtout que la reprise des entraînements est prévue demain.

N. Boumali

Yahia Hamri : «Il doit signer un désistement avant de venir»

Le manager Yahia Hamri, que nous avons interrogé sur les raisons de la non-venue de Maniche, explique : «Il doit signer un désistement avant de venir en Algérie. Le bureau du club est fermé le week-end et il doit attendre jusqu’à lundi pour le faire. Il doit renoncer à son argent pour avoir l’accord de ses responsables.»

Le manager a discuté avec Hannachi à l’aéroport

Arrivé à l’aéroport Houari boumediene à 18h en provenance de Paris, le président Hannachi a eu une longue discussion avec le manager de Maniche auquel il a demandé pourquoi son joueur n’est toujours pas venu.