Djebbari lui a proposé 120 millions, le joueur exige 160 millions
Hanifi trop cher pour les Hamraoua
Par M. Stitou
Avant-hier, lors de son déplacement à Alger, le premier responsable du club a rencontré l’attaquant de l’USMA, Hanifi.
Djebbari lui a proposé 120 millions par mois et l’ancien attaquant de la JSK aurait exigé 160 millions, une exigence que le président oranais ne pouvait satisfaire. Ayant eu vent des contacts entre Hanifi et le MCO, Rebouh Haddad a appelé, nous révèlera une source proche du club oranais, Djebbari pour lui assurer qu’il fera tout son possible pour que Hanifi opte pour le MCO et non pour un autre club. Une nouvelle rencontre, qui sera décisive, devrait avoir lieu cette semaine, affirme la même source.
4 joueurs pour clore le recrutement
Avant de clore le recrutement, la direction oranaise souhaite enrôler quatre nouveaux joueurs. Il s’agit de Hanifi (USMA), Bouaïcha (JSK), Meguehout (CRB) et Benamar ( CRT). Reste le dossier du Tchadien Karim Yaya dont Djebbari a rencontré l’agent samedi à Alger. A noter que depuis son retour il y a une dizaine de jours à la tête du club, Djebbari s’est assuré deux recrues, à savoir Nessakh (ASO), dont la libération coûta au club la bagatelle de 400 millions, ainsi que le défenseur central de l’ESM, Djahel, qui parapha son contrat jeudi dernier.
Des membres du CA encouragent le président
Des membres du conseil d’administration ont appelé Youssef Djebbari pour l’encourager à recruter de nouveaux joueurs. «Président, vous avez tout notre soutien», tel est le message transmis par un membre du conseil d’administration. A rappeler que l’été passé, après avoir fait démarrer l’équipe, Djebbari a été destitué par l’ancien CA, une mésaventure qu’il ne risque pas de revivre, étant donné que la nouvelle composante du CA, une bonne majorité fait partie de ses partisans. C’était d’ailleurs la principale condition avant de reprendre les rênes du club.
M. S.
Ouasti : «Si on ne veut pas de moi, qu’on me le dise»
Le défenseur central est toujours dans le doute concernant son avenir au club. Une situation qui commence à peser sur son moral.
- Zoubir, comment va le moral ?
- Normal. Dans ma tête, il y a un problème qui commence à peser, je suis un peu dans le flou. Parfois on dit qu’on va me garder dans l’effectif, après, j’apprends par le biais de la presse que je serai libéré. Franchement, ça ne me dérange pas si la direction décide de ne pas me retenir dans l’effectif, je suis prêt à accepter toute décision qui sera prise par mon employeur.
- Il y a quelques jours, on a appris que vous serez gardé dans l’effectif…
- Moi, je l’ai lu dans la presse, mais à l’heure où je vous parle (ndlr, samedi soir), il n’y a rien d’officiel. Je peux dire que je peux donner encore plus, et ce ne sont pas des paroles que je ne prononce pas comme ça.
- On n’a pas retenu que de bons souvenirs de votre saison…
- C’est la première fois dans ma carrière que cela m’arrive, alors que j’ai raté la préparation d’intersaison, puisque j’étais le dernier à signer au club. Je n’ai pas été épargné par les blessures. Maintenant que la plupart des joueurs sont en congé, je m’entraîne quotidiennement et, croyez- moi, je sens que la forme est revenue. A 32 ans, j’ai encore des années à donner dans le haut niveau.
- Maintenant qu’il y a un nouveau président, à savoir Djebbari, cela peut vous faire changer d’avis ?
- Avec Djebbari ou Belhadj, je n’ai absolument aucun problème, ce sont deux dirigeants qui aiment le MCO. On a, comme on dit, la même passion, celle de servir ce club qui nous est tous très cher. Bien entendu, je n’ai pas besoin d’exprimer mon attachement pour le MCO qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, cela je ne l’oublie pas, mais la balle est dans le camp des dirigeants. Toutefois, si on ne veut pas de moi, qu’on me le dise.
- Cette situation est difficile à vivre, non ?
- C’est la pire des situations pour un joueur après les blessures. Sincèrement, je veux être fixé au plus tard avant la fin de la semaine sur mon cas. Le club me doit 7 mensualités et, à l’instar des autres joueurs, j’ai déposé mon contrat à la CRL. Mon souhait est qu’on trouve un accord qui ne lèsera aucune partie.
- Il y a un nouvel entraîneur, en l’occurrence Solinas, le connaissez-vous ?
- Je sais de réputation que c’est un bon entraîneur, mais on n’a jamais travaillé ensemble. Si on me garde dans l’effectif, Solinas peut compter sur mon soutien et mon aide.
M. S.
Bellabès Farid : «J’attends !»
En fin de contrat au MCO, Farid Bellabès, dont le rendement pendant toute la saison est jugé honorable, n’a toujours pas renouvelé son contrat. «Je viens de rentrer d’Espagne, franchement, j’attends que la direction m’appelle pour s’asseoir autour de la table de négociations», révèle le défenseur central mouloudéen, qui affirme par ailleurs que «Abdelilah m’avait appelé avant mon départ en vacances, il voulait savoir combien de salaires on me doit». Selon Bellabès, le club doit lui verser 8 mois de salaire. En outre, interrogé s’il avait reçu des contacts émanant d’autres clubs, Farid Bellabès, qui est réputé pour sa discrétion, nous a répondu : «Je ne suis pas le type de joueur qui ébruite ses contacts, bien que j’aie reçu quelques sollicitations, néanmoins, je veux d’abord voir avec le MCO.»
M. S.
Alors qu’Abdelilah parle de leur
maintien dans le staff technique Sebbah Benyagoub : «Je suis dans le flou»
Tandis que la direction du club parle de son maintien avec Belatoui dans le staff technique, Benyagoub Sebbah est perplexe pour ce qui est de son avenir au club. «Abdelilah m’a affirmé que je serai maintenu, mais à l’heure (hier en début d’après-midi) où je vous parle, il n’y a rien d’officiel. En tous les cas, j’ai toujours répondu présent à l’appel de mon club de toujours, notamment dans les moments les plus difficiles. Par conséquent, je suis disponible pour rester au MCO, toutefois, ça ne dépendra pas de ma volonté», affirme l’ancien milieu de terrain du MCO, qui regrette toutefois que ce remaniement ait lieu sur le tard. «Car avant, juste après la fin du championnat, on avait des opportunités, Belatoui et moi, si on est resté, c’était après qu’Abdelilah nous eut renouvelé sa confiance», déplore-t-il.
Belatoui souhaite une rupture à l’amiable
Finalement, Omar Belatoui a changé d’avis. Alors qu’il songeait à rester dans le staff, même après la venue d’un autre entraîneur, maintenant il veut négocier une rupture à l’amiable du contrat qui le lie au club jusqu’en juin 2014. «Effectivement, j’attends que la direction m’invite à une réunion afin de discuter de la résiliation de mon contrat», nous a confié hier Omar Belatoui qui, selon certaines rumeurs, pourrait rebondir dans une autre équipe de l’élite professionnelle.
M. S.