L’équipe de Saint Sébastien doit, à l’issue de sa deuxième semaine de stage, entamée, avant-hier lundi, affronter la modeste équipe de Mondragon FC, qui fête son centenaire, vendredi 12 juillet à 19h. Alors que Cadamuro et ses coéquipiers internationaux rejoindront leurs collègues que la veille au soir jeudi, sans aucune préparation.
Un retard qui peut s’avérer préjudiciable
On peut s’interroger sur le bien-fondé de ces vacances supplémentaires accordées aux joueurs internationaux. Car même si sur un plan physiologique, ces plages de récupération sont plus que nécessaires compte tenu du planning infernal de ces joueurs-là, qui, en plus des matchs avec leurs clubs, sillonnent le monde pour jouer avec leur pays alors que les autres sont en vacances. Mais elles peuvent, sur un plan professionnel s’avérer préjudiciables. Car dans un club comme la Real Sociedad, où la concurrence fait rage, et où personne n’est assuré d’être titulaire à son poste, hormis deux ou trois individualités, manquer deux semaines de préparation, avec du travail foncier et du biquotidien, la Real Sociedad, ne faisant qu’une seule séance uniquement le mercredi et le jour du match, et un match amical où on a l’occasion de montrer ce qu’on vaut à son nouvel entraîneur, peut s’avérer préjudiciable pour un joueur comme Cadamuro, qui, déjà, la saison passée, n’avait pas pu trop jouer en raison de blessures à répétition et de certains choix de son entraîneur d’alors, Montagné, aujourd’hui parti au Stade eRnnais.
Liassine a évité le scandale des maillots
Il ya quand même des points positifs à rejoindre son club en retard, c’est qu’on rate certains couacs d’avant- saison. Et du côté de la Real Sociedad, Liassine Cadamuro n’a pas échappé à un couac, mais à un véritable scandale, puisque c’est un « couac récidiviste ». Comme lors de la préparation d’avant-saison de l’année passée, la Real Sociedad n’a toujours pas reçu ses nouveaux maillots d’entraînement et de matchs de la part de son équipementier et se demande comment elle va jouer le match de dimanche, puisque les équipement de la saison dernière sont siglés de certains sponsors qui ne sont plus partenaires du club et ne comportent pas les logos des nouveaux partenaires. Le magasinier du club ou l’équipementier devront assurément répondre de cet incident qui fait rire tout le pays basque et même toute l’Espagne.