En l’absence d’un vrai meneur de jeu, l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi a pris la décision de faire jouer Aouedj au poste de meneur de jeu. Il le prépare dès maintenant à cette nouvelle responsabilité pour lui permettre d’avoir ses repères avant l’entame de la saison.

Recruté pour apporter du punch à la ligne offensive, le désormais ancien pensionnaire du MCO est utilisé depuis la reprise des entraînements par le coach kabyle au milieu pour combler les départs de Mokdad et Bouaïcha. Sachant que Mokdad ne sera pas retenu dans l’effectif kabyle, il a commencé à essayer Aouedj au milieu depuis les premiers jours de la reprise des entraînements. S’il n’a pas insisté auprès de Hannachi pour qu’il retienne Mokdad, c’est qu’il a cru que l’enfant d’Oran a toutes les qualités requises pour évoluer au poste de meneur de jeu. Il faut dire que Mokdad n’a pas eu le rendement escompté. Il s’est imposé comme un titulaire indiscutable depuis son retour à la compétition, mais il n’a pas apporté le plus attendu de lui. Toutefois, ce qui a causé son non-maintien dans le groupe, ce n’est pas ses prestations, mais ses exigences financières. Percevant un salaire net de 150 millions de centimes, Mokdad est devenu une grosse charge pour Hannachi qui a décidé de résilier son contrat quelques jours seulement après son retour aux entraînements.

Fergane et Madi comme des doublures    

Pour pallier l’éventuels départ de Sid-Ahmed Aouedj, l’entraîneur de la JSK misera sûrement sur Fergane et Madi. Le premier a d’énormes qualités, mais il a été ignoré par Fabbro et Sandjak la saison dernière. Aït Djoudi lui donnera sûrement sa chance. Fergane a juste besoin d’être mis en confiance pour faire parler de lui. Madi, pour sa part, n’est pas un vrai meneur de jeu, mais il peut jouer à ce poste. Il n’a pas d’expérience, mais il a les qualités pour aller loin dans sa carrière. L’entraîneur lui accordera sa chance au moment opportun. Il n’a pas d’expérience, mais s’il sera bien pris en charge, il pourra s’imposer sur l’échiquier des Canaris. Suite à la décision du président Hannachi d’alléger la masse salariale du club, le nouvel entraîneur est condamné à donner la chance aux jeunes. La direction s’est contentée de 5 recrues  jusqu’à maintenant, mais malgré ça, l’entraîneur Aït Djoudi voit grand en promettant d’ores et déjà de jouer les premiers rôles la saison prochaine. Il mise sur les jeunes pour réussir une grande saison, mais s’il ne parviendra pas à enregistrer de bons résultats, il se retrouvera dans une situation délicate.

N. B.