JSMB-Aroul : «Je n’ai pas peur de la concurrence»

L’enfant d’Ihadadene, Karim Aroul, qui a fait toutes ses classes à la JSM Béjaïa depuis la catégorie poussin, compte 12 années de pratique avec son club de toujours. Sûr de lui, il livre ses impressions au journal Compétition dans cet espace réservé au jeune talent du club qualifié de projets de bons joueurs et d’investissements porteurs pour le doyen des clubs de Kabylie.

- Vous êtes officiellement retenu dans l’effectif de l’équipe première cette année, quel est votre sentiment ?

- Je ne peux être que content et rassuré au bout. Je ne vous cache pas que j’ai, tout au long de ma jeune carrière, caressé le rêve d’arborer le maillot de l’équipe première. Je pense avoir réalisé ce rêve cette année grâce à la confiance du président Tiab et de Rachid Redjradj qui m’ont donné la chance de compter parmi l’effectif du groupe. Je suis fier et ravi d’en faire partie en tant que joueur du cru. J’espère être à la hauteur de cette confiance.

- Justement, Redjradj nous avait confié dans une longue interview qu’il a accordée à notre journal récemment, qu’il a été derrière votre maintien dans l’effectif. Il vous a encensé longuement. Un commentaire…

- J’ai lu l’interview avec attention, je garde même une copie du journal Compétition. Je ne cesserai pas de le remercier pour tout ce qu’il fait pour les jeunes de la JSM Béjaïa. Il a lancé des générations de jeunes joueurs ces dernières années. J’en fais partie désormais. C’est grâce à lui que je suis dans le groupe en défendant bec et ongles notre cause. C’est quelqu’un qui croit en les jeunes talents du cru, il le fait par conviction lorsque le jeune élément répond au profil recherché. Je vous fais savoir que je suis au club depuis la catégorie poussin, c’est-à-dire que je comptabilise 12 années de fidélité à la JSMB.

- On vous prête un caractère rebelle, qu’avez-vous à dire en guise de réponse à vos détracteurs ?

- Ce n’est pas vrai, je dis que je suis plutôt un gagneur qui n’aime pas la défaite. Ce genre de caractère, on le qualifie malheureusement chez nous de rebelle, ce qui n’est pas juste. Je n’aime pas perdre les sixtes, les duels lors des exercices d’entraînement et les matchs amicaux alors que dire des matchs officiels. Je sais que parfois ma franchise a dérangé quelques-uns de mes entraîneurs en petites catégories, mais je n’avais nullement l’intention de leur manquer de respect en réagissant à chaud après les défaites.

- Vous n’avez pas eu la chance de connaître le groupe de près, puisque vous avez joué l’exercice écoulé avec l’équipe espoir contrairement à vos camarades Cheheima, Aït Fergane, Laribi, entre autres, qu’en est-il de l’adaptation ?

- Je ne peux avoir de problème d’adaptation alors que je suis un joueur du cru. Je connais la majorité des joueurs du club, dont mes aînés Mebarakou, Boukmacha, Hamouche et Aoures, entre autres. Je connais aussi les joueurs nouvellement recrutés, le trio du PAC, en sus de Cheheima, Aït Fergane, que j’avais eu comme adversaire en petites catégories, ce qui m’a permis une adaptation rapide et sans complexe, vu que le groupe est jeune.

- La concurrence sera rude au milieu de terrain. N’avez-vous pas peur de faire de la figuration cette année ?

- En connaisseur reconnu, Rachid Redjradj ne parie jamais sur un cheval perdant, il connais mes qualités techniques étant un pur produit du club qui a participé activement au double sacre coupe-championnat deux années auparavant avec l’équipe espoir sous Ghimouz, et terminé la saison passée vice-champion d’Algérie derrière l’USMA. C’est dire que je suis compétitif malgré le fait que je n’ai pas eu ma chance l’année passée avec l’équipe première. C’est vous dire que je suis un compétiteur qui n’a pas peur de la concurrence et qui compte s’imposer sur l’échiquier de Saâdi.

- On comprend par là que vous allez postuler pour une place de titulaire ?

- A défaut de paraître prétentieux, je dis que j’ai confiance en mes qualités, je sais qu’un tel objectif sera difficile à réaliser de sitôt, mais je vais me mettre au travail en faisant beaucoup se sacrifice pour atteindre le niveau qui va m’assurer une place de titulaire le plus vite possible.

- Un dernier mot...

- Je remercie la direction, à sa tête Redjradj, de m’avoir donné la chance de continuer l’aventure avec mon club de toujours tout en ayant une pensée à mes camarades de l’équipe espoir nés en 1992 sacrifiés par la décision de la FAF. Je promets au public de la JSMB d’être à la hauteur de sa confiance en étant le digne représentant des joueurs du cru dans l’équipe première pour montrer le chemin au reste du groupe des jeunes joueurs du club en formation dans les petites catégories.

L. C.

 

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