Les staffs médical et technique font le maximum pour qu’il soit opérationnel le plus vite possible. Mais comme l’entame de la saison approche à grandes enjambées, ils ont jugé utile de recourir aux services d’un guérisseur dont on dit qu’il est en même temps un bon kiné. Celui-ci a ausculté le gardien des Canaris la semaine dernière. Pris en charge par le médecin de l’équipe à Hammam Bourguiba, Asselah était contraint de rentrer plus tôt que prévu à Alger afin de poursuivre ses soins. Le staff médical a toujours affirmé que la blessure du gardien numéro 1 de la JSK n’est pas méchante en ajoutant que sa guérison évolue positivement. Mais près de deux semaines après son retour au pays, il n’a toujours pas repris le chemin des entraînements. Et pour le remettre sur pied, tous les moyens sont bons. En plus des soins qui lui sont prodigués quotidiennement, les responsables lui ont ramené un guérisseur. Notre source précise que ce dernier est un kiné et il paraît que sa main fait des miracles. Il est utile de rappeler que la saison dernière, il avait raté le premier stage de préparation à cause d’une blessure. Même cette saison, il n’a pas été épargné par la blessure puisqu’il a été obligé d’écourter son séjour en Tunisie à la suite d’une inflammation à la cheville. Avec la venue d’Aït Djoudi et Omar Hamenad, il espère revenir à son meilleur niveau.
N. Boumali
Asselah out face au MCEE ?
A moins de deux semaines de la reprise du championnat, Asselah n’a pas encore repris les entraînements. Et rien ne dit qu’il réintégrera le groupe cette semaine du moment qu’il n’a pas enlevé son plâtre. Les staffs médical et technique affirment que le cas de leur gardien n’est pas inquiétant, mais à 13 jours de la première rencontre de la phase aller face au MCEE, ses chances d’être titularisé sont infimes, voire inexistantes. Lui-même ne prendra pas de risques inutiles. Il peut reprendre les entraînements d’un moment à l’autre, mais il lui faudra du temps pour se remettre totalement de sa blessure. Blessé depuis plus de trois semaines, il ne pourrait pas retrouver la compétition avant le mois de septembre. Tout ce qui compte pour lui pour l’instant est de se remettre totalement de sa blessure pour éviter une éventuelle rechute ou complication à l’avenir. Il sait qu’il est préférable pour lui de rater un match que de contracter une méchante blessure qui pourrait l’éloigner des terrains pour une longue période. Il a été déjà victime d’une blessure la saison dernière qui lui avait valu de rater le premier stage effectué à Hammam Bourguiba. Il n’a disputé aucune rencontre amicale en cette intersaison, ce qui n’arrange pas ses affaires. Il a encore 13 jours devant lui pour préparer le premier match du championnat face à la formation d’El- Eulma, mais le temps joue en sa défaveur. Son entraîneur attend le rapport du médecin pour se prononcer sur la blessure de son gardien numéro 1, mais on peut avancer dès maintenant que c’est Nabil Mazari qui a plus de chances de jouer à El-Eulma. En l’absence d’Asselah, il a participé pratiquement à tous les matches de préparation disputés en Tunisie. Manquant terriblement d’expérience, Mazari a néanmoins de grandes ambitions. Il veut se frayer une place sur l’échiquier des Canaris. Rarement utilisé les saisons dernières, il pense qu’il a les qualités requises pour garder les bois de la JSK. La concurrence sera rude cette saison. D’un côté, Asselah veut prouver que le sélectionneur national l’a lésé en ne lui donnant pas sa chance, de l’autre, Mazari est déterminé à confirmer à ses détracteurs qu’il n’est pas à la JSK pour chauffer éternellement le banc. Il ne faut pas oublier aussi le jeune gardien Amara qui a montré d’excellentes choses lors des rencontres disputées à Hammam Bourguiba.
N. Boumali