Le milieu récupérateur du Mouloudia d’Alger, Karim Ghazi, attend beaucoup de ce second stage qui sera capital pour lui et ses camarades. Il assure dans cet entretien que lui et ses équipiers reviendront prêts à l’entame du championnat.

- Avant toute chose, Aïd moubarak…

- Merci, Aïdkoum moubarak aussi, tout en espérant que Dieu accepte notre jeûne et nous montre le droit chemin. Aïd moubarek à tous les musulmans en général et aux Chnaoua en particulier.

- Après trois jours de repos afin de passer les fêtes en famille, vous vous apprêtez à partir au Maroc encore une fois…

- Effectivement, on avait passé 18 jours au Maroc où on avait bien travaillé. On a réalisé de grands progrès et on est sur la bonne voie pour être prêts sur tous les plans. Ce second stage, qui débutera dimanche, va nous permettre de peaufiner notre préparation et apporter les derniers réglages avant de revenir fin prêts pour le match d’ouverture contre la JSMB.

- Que pensez-vous du premier stage ?

- Je dirais qu’il était réussi. On a respecté le programme à la lettre et avec le staff technique, on s’est donnés à fond afin de retrouver notre vitesse de croisière. Je suis très confiant que lors du coup d’envoi de la saison, on sera prêts sur tous les plans afin d’attaquer le championnat en force. Tout le monde a envie de réaliser de belles choses cette année, et chacun de nous va se surpasser pour y arriver.

- Quatre matches amicaux joués, et une seule victoire, ne croyez-vous pas que c’est peu pour être confiant ?

- On a joué quatre matches amicaux. Ce sont des rendez-vous qui nous ont permis de voir où on était, de détecter nos faiblesses et nos forces afin de tout régler pour devenir bien meilleurs. Tout cela pour vous dire que ce n’était pas le score qui nous intéressait, mais plutôt la façon de jouer, et je pense qu’au fil des matches, on a progressé. Et donc, le plus important, c’est de gagner le 24, car ce jour-là, le score intéressera tout le monde.

- Sur un plan personnel, comment jugez-vous votre niveau jusque-là ?

- Je dirais que je suis sur la bonne voie afin de récupérer toutes mes sensations. Je vais me surpasser lors de ce second stage afin de revenir plus fort et mettre les bouchées doubles pour réaliser un bon parcours. Car cette saison, je compte réaliser une saison d’enfer si Dieu le veut. Mais pour ce faire, je me dois de me surpasser dans le travail afin de devenir bien meilleur quand le championnat reprendra du service.

- En ce qui concerne la domiciliation des derbys, le président Boumella a saisi la FAF et le MJS afin qu’ils respectent leurs engagements, qu’en dites-vous ?

- Ecoutez, moi je me concentre sur mon travail comme d’ailleurs tous mes équipiers. On s’apprête à partir au Maroc afin de continuer à travailler. En ce qui concerne la domiciliation, on est heureux de voir qu’on va recevoir au 5-Juillet. Par contre, en ce qui concerne les derbys, je dirais juste que je préfère me concentrer sur le travail et quand le moment viendra, là où on nous dira de jouer, on le fera. Et croyez-moi, on sera ce jour-là prêts pour la «bataille» d’Alger.

- Qu’attendez-vous de ce dernier stage ?

- On attend beaucoup de ce stage. Il est capital pour l’équipe. Les places deviennent chères et seuls les meilleurs pourront avoir leur mot à dire. On doit retrouver notre savoir-faire, nos forces pour attaquer le 24 août le championnat en force. On a envie d’aller à Béjaïa pour rentrer chez nous avec un bon résultat et pour ce faire, il ne faut pas juste le vouloir, car l’envie est là, mais il faudrait aussi le pouvoir. Et pour le réaliser, il n’y a pas de formule magique. Il faut mettre le paquet afin de le faire.

A. Z.

 

Le registre du commerce n’a pas encore été changé

Le CSA bloque la SSPA

 

Entre le CSA/MCA et la SSPA/MCA le courant n’est pas passé quand la société a été reprise par la Sonatrach, puisque les responsables de l’entreprise nationale des hydrocarbures ont ignoré le bureau exécutif du CSA, ce qui a poussé ses membres à se retirer du CA, puisque Kesbadji ne fait plus partie du conseil, et on parle même de retirer le sigle et les couleurs. Mais ce qui est certain, en retirant Kesbadji et en refusant de remplir les conditions, le CSA bloque la SSPA concernant le registre du commerce que veut changer l’actionnaire majoritaire.

 

En 2010, le passage en mode professionnel a été lancé. Comme plusieurs formations, le Doyen, afin de rester en Ligue une pro, a dû créer une société par actions. Ladite société avait pour nom la SSPA/MCA. Il y avait dans le registre du commerce 12 actionnaires. Tout ce beau monde a vendu ses parts à la Sonatrach, excepté Ahmed Gaceb, Kamel Longar et le CSA. Depuis, la reprise des actions de la SSPA/MCA par la Sonatrach, les responsables de cette dernière veulent changer le registre du commerce. Afin d’enlever les noms des anciens actionnaires de la SSPA/MCA. Mais pour ce faire, il faudrait réunir les documents. Tout cela pour permettre à la SSPA/MCA de changer son capital social (faire l’augmentation afin de régler les soucis d’argent), changer le siège, puisque la SSPA/MCA a un nouveau siège, sis à El-Achour, alors qu’elle était à la villa de Chéraga et bien sûr changer les noms des dirigeants et actionnaires. En demandant les documents nécessaires, tout le monde a réuni les documents, mais seul le CSA a refusé. Ce qui a créé un blocage dans cette quête d’apporter des changements dans le registre du commerce.

 

Le CSA retire son représentant

Toujours dans le même contexte, le CSA/MCA n’est pas d’accord sur la façon dont l’entreprise nationale des hydrocarbures gère le Mouloudia d’Alger. D’ailleurs, après avoir choisi Kesbadji pour occuper le siège dans le conseil d’administration à cause des 10% d’actions qui lui donnent le droit d’avoir un siège, et après concertation, les membres du bureau exécutif, qui ne sont pas d’accord avec la gestion de Boumella et compagnie, ont décidé donc de retirer leur représentant. Une façon de montrer leur désaccord avec les nouveaux responsables de la SSPA/MCA. Et cela en plus de la villa qui est devenue la pomme de discorde entre la SSPA et le CSA qui attendent le verdict de la justice dans cette affaire.

 

… Ils vont retirer le sigle et les couleurs prochainement

Un autre point très grave qui anime les discussions dans l’entourage du CSA, à savoir le retrait du sigle et des couleurs. En fait, cette mise à l’écart du CSA par l’actionnaire majoritaire depuis la reprise de la SSPA/MCA, on parle souvent du retrait du sigle et des couleurs. Mais ces derniers temps, ces propos reviennent souvent, et si le CSA passe à l’acte et décide de retirer le sigle et les couleurs, la situation s’aggravera et l’équipe fanion se retrouvera dans une situation alarmante, car sans sigle et sans couleurs, le Mouloudia d’Alger ne peut jouer en Ligue 1. Ce qui sera un vrai problème et un handicap majeur pour les Mouloudéens qui doivent s’unir pour la bonne cause, à savoir assurer la sérénité dans ce grand club en mettant les différends de côté. Mais pour ce faire, il faut l’union sacrée, et ça ne sera pas une mince affaire. On en saura plus prochainement…

A. Z.

 

Geiger est arrivé dans l’après-midi d’hier

Le premier responsable de la barre technique des Vert et Rouge, Alain Geiger, qui est parti chez lui en Suisse pour passer quelques jours avec sa famille, est rentré hier à 16h à Alger. Alain Geiger a tenu à être présent à la reprise des entraînements afin de continuer le travail avec ses poulains qui s’envoleront aujourd’hui pour le Maroc.

 

Une seule séance à Alger

L’entraîneur en chef du Mouloudia d’Alger, Alain Geiger, a donné rendez-vous à ses capés hier à 20h au CREPS. En fait, le coach a tenu à réunir ses poulains pour une seule séance d’entraînement avant de partir aujourd’hui à Mazagan pour entamer le second stage de préparation qui débutera aujourd’hui et se terminera le 20 août prochain.

 

Yachir, Kacem, Belaïd, Fabre et Zeghdane ont passé l’Aïd en France

Les Franco-Algériens du Mouloudia d’Alger, à savoir Samy Yachir, Mehdi Kacem, Habib Belaïd, Michaël Fabre et Toufik Zeghdane sont rentrés en France pour passer les fêtes de l’Aïd en famille. 

 

… Ils étaient attendus hier

Les Yachir, Belaïd, Kacem, Zeghdane et Fabre, qui sont rentrés en France pour se ressourcer auprès de leurs familles, devaient rallier Alger hier pour partir aujourd’hui avec leurs camarades au Maroc, précisément à Mazagan pour continuer à travailler davantage.