Zerdab : «Je voulais signer à la JSK, mais le destin m’a mené au CSC»

Le milieu de terrain, Zahir Zerdab, nous révèle qu’il aurait pu signer à la JSK, mais vu que ses dirigeants avaient tardé à reprendre langue avec lui après un premier contact, il a décidé de rejoindre le CSC, club où il espère réaliser une belle saison.

- Tout d’abord, voulez-vous nous dire pourquoi vous avez préféré le CSC à la JSK qui a tout fait pour vous engager ?

- En vérité, ce sont les dirigeants de la JSK qui, les premiers, avaient pris langue avec moi. Mais, après un premier contact, ils ont tardé à me rappeler. Entre-temps, j’ai reçu une proposition d’un dirigeant du CSC. Et, après une brève discussion avec ce dernier, je n’ai point hésité à lui donner mon accord de principe après qu’on eut, vite, trouvé un terrain d’entente. Cela pour vous dire que je voulais, vraiment jouer à la JSK, mais le destin m’a mené au CSC.

- Est-ce vrai que votre actuel entraîneur, Diego Garzitto, a insisté pour que les dirigeants du CSC vous engagent à tout prix ?

- Oui, c’est vrai, mon actuel coach, qui me connaît très bien pour m’avoir vu jouer en France, a tenu à ce que la direction du CSC me recrute. Mieux, il m’a personnellement contacté pour me demander de le rejoindre à Constantine. Et, me voilà clubiste pour une saison. 

- Est-ce vrai que lorsque vous effectuiez votre premier stage de préparation avec le CSC en Tunisie, les dirigeants de la JSK étaient revenus à la charge pour vous convaincre de signer une licence avec leur club ?

- Oui, c’est vrai. Après avoir appris que je n’avais pas encore signé de licence avec le CSC, l’entraîneur de la JSK, Aït Djoudi, que je remercie au passage pour son intérêt pour moi, m’a proposé de rejoindre son club, mais je lui ai répondu poliment que je ne pouvais revenir sur ma parole après avoir tout conclu avec la direction des Vert et Noir.

- Peut-on savoir pourquoi vous avez tardé à signer votre contrat avec le CSC ?

- Je ne pouvais signer de licence avec le CSC car, tout simplement, je n’avais pas encore été libéré par mon ex-club, le FC Rouen. La preuve, dès que j’ai pu récupérer ma lettre de libération, je n’ai point tardé à signer, le lendemain, mon contrat et à apposer mon empreinte sur ma licence. 

- Bien que vous ayez rejoint le CSC tardivement, on a remarqué que vous vous êtes bien intégré au groupe. Peut-on connaître le secret de votre fulgurante insertion parmi les Vert et Noir ?

- Vu que je connaissais bien treize de mes nouveaux coéquipiers, mon intégration au groupe s’est faite facilement et sans transition. Ajoutez à cela que, dans un passé récent, j’ai eu à jouer en Algérie et vous comprendrez bien pourquoi je n’ai point eu de problèmes à m’adapter à mon nouvel environnement. Cela pour vous dire que, désormais, je me sens 100% clubiste.

- Lors des matchs de préparation, on vous a vu jouer milieu offensif et demi récupérateur. Cela veut-il dire que vous êtes un joueur polyvalent ?

- Oui, je suis polyvalent. La preuve, la saison dernière, avec mon ex-club, le FC Rouen, j’ai souvent été appelé à jouer avant de pointe. Cela pour vous dire que je ne trouve aucun inconvénient à évoluer comme demi récupérateur car j’aime partir de loin.  

- Samedi, vous allez  jouer votre première rencontre de championnat avec le CSC contre le CABBA. Qu’avez-vous à dire sur ce match ?

- Certes, le CABBA ne va pas nous faciliter la tâche, cela est certain, mais vu que nous allons jouer ce match à domicile, nous devons empocher les trois points afin d’aborder la suite du championnat avec un bon moral. 

- Avez-vous un message à transmettre aux fans du CSC qui vous ont déjà adopté ?

- Je dis aux supporters du CSC que je les remercie pour la confiance qu’ils m’accordent, qu’ils continuent à venir nombreux, comme ils l’ont fait lors du match gala qu’on a joué contre l’Espagnol de Barcelone et nous leur promettons de tout faire pour leur donner plus de joie et de bonheur la saison prochaine.              

R. G.

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