Par Amina Z.
C’est reparti, donc. Fini les matches amicaux lors desquels on exige la manière sans compter sur le résultat, où l’effectif était passé en revue pour permettre au staff technique de voir à l’œuvre chaque élément. Désormais, chaque rendez-vous a son importance, le moindre point devient précieux et vaudra son pesant d’or à la fin. Après plus d’un mois et demi de travail continu, du côté mouloudéen, tout le monde s’accorde à dire : «On est prêts pour le championnat.» Tous les joueurs ne jurent que d’aller à Béjaïa et de revenir à la maison avec un bon résultat qui permettra au Mouloudia d’Alger de gagner en confiance dans cette première journée de la saison. Première journée de championnat et d’emblée un premier choc entre deux favoris. La JSMB accueille le MCA dans un duel où aucune des deux équipes n’aura intérêt à laisser des plumes. Certes, il ne s’agit que de la première journée, mais un bon départ est souvent la garantie d’un bon parcours. Le coach a insisté sur cela auprès de ses poulains ces derniers temps, en multipliant les réunions avec eux. Le Mouloudia d’Alger, qui est tombé à l’Unité maghrébine l’an dernier, devrait avoir pris ses précautions. Les troupes se sont bien préparées et tout le monde a assuré qu’il a bien appris la leçon. On le saura face à la JSMB quand l’homme en noir donnera le coup d’envoi. Les Vert et Rouge savent que les supporters attendent de les voir à l’œuvre pour s’assurer s’ils ont l’étoffe de champions ou non. Ainsi, les camarades de Bachiri vont se présenter à 17h45 avec la ferme intention de réaliser un bon résultat, le contraire serait néfaste pour eux surtout sur le plan mental. RDV est pris cet après-midi pour voir les capés de Geiger dans un match officiel contre un club de Ligue 1 qui est lui aussi un favori pour jouer le haut du tableau.
A. Z.
Quelle variante choisira le coach pour contrer Saâdi
Geiger : «On variera les systèmes pour bloquer la JSMB»
Après avoir quitté les Ententistes en optant pour les pétrodollars, Alain Geiger revient en Algérie et s’apprête à vivre son premier match officiel avec le 3e club algérien qu’il entraîne, à savoir le Mouloudia d’Alger.
L’occasion de démontrer, comme il l’avait annoncé à son arrivée, qu’il était là pour gagner des trophées. Quand Alain Geiger est arrivé à Alger, il avait lancé à l’aéroport le 4 juin dernier : «Je viens pour gagner des titres avec le MCA.» Il a travaillé avec ses troupes pendant plus d’un mois et à la fin de la préparation d’intersaison, il parlait toujours de titres. Il a déclaré à son retour du Maroc : «Le stage est une réelle réussite. On jouera le podium.» Mais pour gagner les titres, il faudra attaquer en force le championnat. Il faut donc rivaliser avec les Bougiotes chez eux en tentant de revenir chez avec un bon résultat. Alain Geiger prend très au sérieux l’équipe de Béjaïa, qui a dû renforcer ses rangs après le départ de certains de leurs cadres. Malgré cela, le premier responsable mouloudéen a assuré : «La JSMB a été remaniée à 60%, mais c’est une équipe qui a du cœur et du caractère. Alors, elle fera de son mieux pour assurer sur ses terres. On fera de notre mieux afin de revenir chez nous glorieux. Même si ça ne sera pas facile, on fera de notre mieux pour assurer un max. Il faut surprendre l’adversaire et, pour ce faire, il faudra varier les systèmes.» Et donc, cette saison, le Mouloudia d’Alger, qui s’est habitué à jouer en 4-3-3, va devoir permuter entre plusieurs schémas tactiques, car, selon le coach, c’est la meilleure façon de coincer l’adversaire. On verra cet après-midi ce que feront les camarades de Bouguèche face aux Bougiotes…
A. Z.
Réagissant au refus du maillot neutre par le manager
Touati : «Cette semaine, on se réunira avec Boumella»
L’attitude du manager de l’équipe mouloudéenne vis-à-vis des responsables de JOMA a été interprétée par ces derniers comme un non-respect. Une chose est certaine, l’attitude de Kaci Saïd n’a pas été appréciée et une réunion sera tenue cette semaine entre l’équipementier et la direction mouloudéenne afin de parler sérieusement des engagements du MCA envers Joma et vice versa. Et le maillot noir qui pose problème.
Lors de la présentation du nouveau maillot que porteront les Vert et Rouge cette saison, qui s’est déroulée après le point de presse, tout se passait le plus normalement du monde, jusqu’à ce que le manager mette un commentaire concernant le maillot vert et refuse catégoriquement le maillot noir. Chose qu’il aurait pu faire loin de la presse et assurer une présentation sans bruit. Les commentaires du manager ont aussi choqué les représentants de JOMA sur place, quand il leur signifia qu’ils avaient négocié avec de piètres personnes, mais qu’avec lui, ils devront s’attendre à plein de surprises. Ce discours tenu devant la presse a choqué les représentants de JOMA qui se sont sentis très gênés. Et la cerise sur le gâteau, c’est le refus de la 3e couleur. Joma avait confectionné un maillot de couleur noire que le Mouloudia d’Alger portera dans le cas où l’adversaire porterait les mêmes couleurs et que le MCA serait contraint donc de changer de tenue. Le manager avait annoncé devant tout le monde que ce maillot noir ne représente pas le MCA, mais plutôt le CSC, avec un air de moquerie. Le responsable commercial et du marketing de Joma, El-Hadi Touati, a tenu à intervenir à travers la presse pour expliquer les faits : «Ce souci, je pense est lié à un problème de communication. Il faut savoir que la collection de cette année a été choisie par la direction d’Amrouche. Kaci Saïd n’a pas apprécié ce choix, et s’il est remplacé, chose qu’on ne lui souhaite pas bien sûr, son remplaçant pourrait ne pas aimer ce choix.»
«Il y a un délai pour changer»
Touati continue son explication et déclare : «La troisième couleur doit être neutre et donc, on ne trouve pas les couleurs du club. On a confectionné un maillot noir avec des petits détails qui montrent l’identité du club, bien sûr. C’est un choix qu’a fait l’ancienne équipe dirigeante. Vous imaginez qu’à chaque fois, on change quand il y a des changements de dirigeants, c’est impossible.» On a demandé à M. Touati si les Mouloudéens ont découvert les maillots le jour de la présentation et à ce sujet il déclare : «Le président Boumella a reçu un catalogue où il a pu avoir un aperçu sur tout l’équipement. Il n’a pas protesté. Et n’a pas aussi donné son accord.» Ce qui fait que les responsables de JOMA ne savaient pas si les nouveaux dirigeants apprécient le choix de l’ancienne direction et dans ce sens le chargé commercial et marketing de JOMA déclare : «Il faut savoir qu’il y a un délai pour changer de choix. Afin de permettre aux designers de JOMA qui ne peuvent pas changer leurs plans, car ils confectionnent les équipements du monde entier. Il faut respecter les délais pour nous permettre de régler à temps les changements que veulent avoir les dirigeants.» Les responsables de JOMA ne savaient pas qu’ils devaient discuter avec Kaci Saïd.
«On n’est pas là pour polémiquer, mais pour sponsoriser»
D’ailleurs, M. Touati le confirme : «Lors de la présentation, on a discuté avec le président Boumella au téléphone et il nous a fait savoir qu’on devait parler avec Kaci-Saïd qui est le directeur technique. Ce qui fait que c’est Boumella qui l’a nommé. On a discuté avec lui en lui faisant comprendre que le maillot neutre ne peut pas être de même couleur que celle du club, mais doit être différent.» Avant de clore son intervention, le chargé commercial dira : «On n’est pas là pour polémiquer, mais pour sponsoriser. Et donc, il y aura une réunion cette semaine avec Boumella afin de parler sérieusement des engagements du Mouloudia d’Alger vis-à-vis de JOMA et vice versa. Lors de ladite réunion, on parlera aussi du maillot neutre et on fera en sorte de régler ce problème. On est fiers d’être le seul équipementier en Algérie qui est prêt à discuter avec ses différents partenaires. Car on cherche à être professionnels jusqu’au bout.» Une réunion est donc prévue cette semaine après le retour de congé de Boumella afin de régler ce conflit. En tous les cas, si les Mouloudéens comptent résilier le contrat, selon les échos en provenance d’El-Achour, ils devront payer des dédommagements pendant trois ans. Juste parce que, entre le manager et le chargé de sponsoring mouloudéen, le courant ne passe pas.
A. Z.
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